Marche ou crève !
Les enfants des chiffonniers
Atelier de récupération
Service de santé de proximité
L'écurie du bidonville
Jour de fête
Enfants du bidonville
La starlette de La Kharbuza
Double portrait
Le charme indien
Coup d'oeil
Mélancolie ?
L'inconnu du bidonville
Bons baisers de Fort Dauphin
L'eau de vie
Ca coule de source
Scène de détente en brousse
La gardienne du puit
Enfant de la brousse
Loin du stress urbain
Retour de pêche
Lutte contre les éléments
Le rameur du canal
Cuisine de rue
Chien perché !
Le petit commerce va mal !
Salon de rue
Le saut de l'ange... A l'indienne
Les lavandières d'Udaipur
Avec vue sur la rue
La misère du monde dans le regard
Photo légende
Feuilles de Bétel aux enchères
Chaud devant !
Le muscle comme outil de travail
La dure vie des cyclo-pousses
Embouteillage
Epicerie flottante
La vie est un long fleuve tranquille
Peuple du fleuve
Le pêcheur et l'épervier
Serre cambodgienne
Condamnation des gérants du bar rouennais "Le Cuba…
Plat du jour
Pause déjeuner
1/200 • f/14.0 • 20.0 mm • ISO 250 •
NIKON CORPORATION NIKON D750
AF Nikkor 20mm f/2.8
EXIF - See more detailsSee also...
Vos photos de choc sans discrimination / Tus fotos de choque indiscriminado
Vos photos de choc sans discrimination / Tus fotos de choque indiscriminado
Le vite degli altri - La vie des autres - The lives of others - Das Leben anderer Menschen - Las vidas de otras personas
Le vite degli altri - La vie des autres - The lives of others - Das Leben anderer Menschen - Las vidas de otras personas
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
Keywords
Authorizations, license
-
Visible by: Everyone -
All rights reserved
-
678 visits
Le bidonville de la Kharbuza
Varanasi (Inde) - Je vous emmène cette semaine en immersion dans le bidonville de La Kharbuza. Un petit refuge pour quelques centaines de familles, situé derrière la gare principale de Varanasi (Bénarès). J’y étais en Octobre 2018 avec une Organisation non gouvernementale (ONG) médicale (Action Bénarès) qui assure gratuitement une veille sanitaire.
J’avais traversé de nombreux bidonvilles dans ma vie. Jamais je ne m’y étais jamais arrêté plus d’une ou deux journées. Là, pendant trois semaines, j’ai découvert une micro-société dont certains habitants ne sortent jamais, alors que d’autres résident ici parce qu’ils ne trouvent pas à se loger ailleurs, comme des chauffeurs de rickshaws ou de vélos-pousse, des commerçants ambulants ou musiciens de rue etc.
Presque tous appartiennent à la caste des intouchables. Un statut qui les rend invisibles au reste de la société indienne. Ils tentent de survivre en triant les déchets. Certains vendent du thé, des bonbons et des cigarettes à l’unité ou des objets religieux. Certains ont même de minuscules échoppes. Les plus habiles réparent de vieilles carcasses de voitures qu’ils parviennent parfois à revendre. Mais beaucoup tirent leurs maigres ressources de la mendicité.
Les enfants n’ont pas d’existence légales car ils n’ont pas été déclarés à leur naissance. Ils ne sont pas scolarisés et n’ont pas droit aux vaccinations, pourtant gratuites en Inde, en raison de ce statut d’invisibles.
Malgré ce reportage le sur le terrain de la misère, j’ai rencontré des gens particulièrement attachants. Ils ont réussi à reconstituer une micro-société en marge de la croissance indienne, avec ses petits bonheurs et ses grands malheurs. Ils sont certes en bas de l’échelle sociale, mais je les ai vu se battre au quotidien pour relever la tête et tenter de vivre. Tout simplement.
Translate into English
J’avais traversé de nombreux bidonvilles dans ma vie. Jamais je ne m’y étais jamais arrêté plus d’une ou deux journées. Là, pendant trois semaines, j’ai découvert une micro-société dont certains habitants ne sortent jamais, alors que d’autres résident ici parce qu’ils ne trouvent pas à se loger ailleurs, comme des chauffeurs de rickshaws ou de vélos-pousse, des commerçants ambulants ou musiciens de rue etc.
Presque tous appartiennent à la caste des intouchables. Un statut qui les rend invisibles au reste de la société indienne. Ils tentent de survivre en triant les déchets. Certains vendent du thé, des bonbons et des cigarettes à l’unité ou des objets religieux. Certains ont même de minuscules échoppes. Les plus habiles réparent de vieilles carcasses de voitures qu’ils parviennent parfois à revendre. Mais beaucoup tirent leurs maigres ressources de la mendicité.
Les enfants n’ont pas d’existence légales car ils n’ont pas été déclarés à leur naissance. Ils ne sont pas scolarisés et n’ont pas droit aux vaccinations, pourtant gratuites en Inde, en raison de ce statut d’invisibles.
Malgré ce reportage le sur le terrain de la misère, j’ai rencontré des gens particulièrement attachants. Ils ont réussi à reconstituer une micro-société en marge de la croissance indienne, avec ses petits bonheurs et ses grands malheurs. Ils sont certes en bas de l’échelle sociale, mais je les ai vu se battre au quotidien pour relever la tête et tenter de vivre. Tout simplement.
Sylvain Wiart, Wierd Folkersma, Doug Shepherd, Ch'an and 44 other people have particularly liked this photo
- Keyboard shortcuts:
Jump to top
RSS feed- Latest comments - Subscribe to the comment feeds of this photo
- ipernity © 2007-2024
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter
Amitiés
Fabio
j'en suis encore retourné par certains aspects
par chance pour toutes ces personnes que tu croise chez elle, tu n'es pas un mirage, toi... :-)
Sign-in to write a comment.