Le charme indien
Coup d'oeil
Mélancolie ?
L'inconnu du bidonville
Bons baisers de Fort Dauphin
L'eau de vie
Ca coule de source
Scène de détente en brousse
La gardienne du puit
Enfant de la brousse
Loin du stress urbain
Retour de pêche
Lutte contre les éléments
Le rameur du canal
Bateau-pousse
La vie est un long fleuve tranquille
L'effet des pirogues sur la déforestation
Retour de pêche
Les chantiers navals de Mandvi, victimes de la pir…
A l’abordage !
Travail de fourmis
Nettoyage de printemps
La starlette de La Kharbuza
Enfants du bidonville
Jour de fête
L'écurie du bidonville
Service de santé de proximité
Atelier de récupération
Les enfants des chiffonniers
Marche ou crève !
Le bidonville de la Kharbuza
Cuisine de rue
Chien perché !
Le petit commerce va mal !
Salon de rue
Le saut de l'ange... A l'indienne
Les lavandières d'Udaipur
Avec vue sur la rue
La misère du monde dans le regard
Photo légende
Feuilles de Bétel aux enchères
Chaud devant !
Le muscle comme outil de travail
La dure vie des cyclo-pousses
1/200 • f/8.0 • 35.0 mm • ISO 320 •
NIKON CORPORATION NIKON D750
AF-S Zoom-Nikkor 24-70mm f/2.8G ED
EXIF - See more detailsSee also...
Vos photos de choc sans discrimination / Tus fotos de choque indiscriminado
Vos photos de choc sans discrimination / Tus fotos de choque indiscriminado
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
Keywords
Authorizations, license
-
Visible by: Everyone -
All rights reserved
-
701 visits
Double portrait
Varanasi (Inde) - Double portrait aujourd’hui d’une fille et de sa mère. Cette famille a la chance d’avoir un abri en dur dans le bidonvilled e La Kharbuza. Le père, le frère et le mari de la jeune femme travaillent pour une compagnie de taxis. Il ne sont pas fortunés, mais peuvent bénéficier d’une maison en brique. Même si elle est quand même ouverte à tous les vents. Trois générations vivent sous le même toit. En tout une quinzaine de personnes avec les enfants dans trois pièces de quelques mètres carrés. Mais ici, ils sont considérés comme des « riches ».
Ces deux femmes résident à une vingtaine de mètres de la dalle de béton qui sert d’infirmerie à l’équipe médicale d’Action Bénarès. Au bout de quelques jours, la jeune femme au premier plan est venue me voir pour de demander si, avec mon épouse qui m’accompagne toujours dans mes voyages, nous acceptions de prendre un « thé au citron ». J’aurais préféré un café, mais une telle proposition ne se refuse pas sous peine de vexer la personne qui vous invite. C’est dans des conditions identiques que je me suis retrouvé un jour à manger… du serpent au Laos.
La jeune femme parlait un anglais suffisant pour que nous puissions communiquer. Ses deux petites filles sont scolarisées, ce qui lui permet de réviser la langue de Shakespeare en surveillant leurs leçons.
Je croyais que nous allions prendre notre thé devant la maison car généralement les indiens répugnent à inviter des étrangers dans leur intérieur, en raison d’un confort précaire dont ils ont honte le plus souvent. Mais pas cette fois. Nous avons été invités à entrer dans la demeure à l'intérieur sans ameublement.
Elle nous a expliqué qu’elle nous voyait depuis une semaine dans le bidonville. Elle avait compris que nous accompagnions l’équipe médicale d’Action Bénarès et se demandait si nous étions des médecins ?
Quand elle a su que je venais pour les besoins d’un livre dont les profits seraient reversés à l’association médicale, nous avons eu droit à un deuxième thé au citron.
Sur la photo ci-dessus, la jeune femme la mère semblent un peu crispées. C’était la première image d’une série réalisée à l’extérieur et à l’intérieur de la maison. Elles n’étaient pas accoutumées à mon appareil photo. Mais j’ai plein d’autres photos où elles sont particulièrement radieuses et décontractées. Et jusqu’à la fin de notre séjour, nous avions pris l’habitude de prendre le thé tous les jours chez cette charmante famille.
Translate into English
Ces deux femmes résident à une vingtaine de mètres de la dalle de béton qui sert d’infirmerie à l’équipe médicale d’Action Bénarès. Au bout de quelques jours, la jeune femme au premier plan est venue me voir pour de demander si, avec mon épouse qui m’accompagne toujours dans mes voyages, nous acceptions de prendre un « thé au citron ». J’aurais préféré un café, mais une telle proposition ne se refuse pas sous peine de vexer la personne qui vous invite. C’est dans des conditions identiques que je me suis retrouvé un jour à manger… du serpent au Laos.
La jeune femme parlait un anglais suffisant pour que nous puissions communiquer. Ses deux petites filles sont scolarisées, ce qui lui permet de réviser la langue de Shakespeare en surveillant leurs leçons.
Je croyais que nous allions prendre notre thé devant la maison car généralement les indiens répugnent à inviter des étrangers dans leur intérieur, en raison d’un confort précaire dont ils ont honte le plus souvent. Mais pas cette fois. Nous avons été invités à entrer dans la demeure à l'intérieur sans ameublement.
Elle nous a expliqué qu’elle nous voyait depuis une semaine dans le bidonville. Elle avait compris que nous accompagnions l’équipe médicale d’Action Bénarès et se demandait si nous étions des médecins ?
Quand elle a su que je venais pour les besoins d’un livre dont les profits seraient reversés à l’association médicale, nous avons eu droit à un deuxième thé au citron.
Sur la photo ci-dessus, la jeune femme la mère semblent un peu crispées. C’était la première image d’une série réalisée à l’extérieur et à l’intérieur de la maison. Elles n’étaient pas accoutumées à mon appareil photo. Mais j’ai plein d’autres photos où elles sont particulièrement radieuses et décontractées. Et jusqu’à la fin de notre séjour, nous avions pris l’habitude de prendre le thé tous les jours chez cette charmante famille.
Sylvain Wiart, , Siebbi, Gabi Lombardo and 46 other people have particularly liked this photo
- Keyboard shortcuts:
Jump to top
RSS feed- Latest comments - Subscribe to the comment feeds of this photo
- ipernity © 2007-2024
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter
have a great wednesday!
Admired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
Un grand merci pour l'image et le texte, Jean-luc
Quelles sont les conditions d'hygiène ?
Jean-luc Drouin club has replied to Typo93 clubQuant aux latrines, individuelles ou collectives, il n'y en a pas. Les toilettes se trouvent derrière les habitations ou dans un terrain vague à l'extrémité du bidonville voire sur les voies ferrées situées derrière le mur qui délimite le bidonville .
En raison de cette situation, la population cohabite avec de nombreux rats.
Le moindre bobo s'infecte rapidement. Le drame humanitaire est contenu grâce à la présence régulière des soignants d'Action Bénarès. Et de ce côté là, ils ne chôment pas.
How was the snake, back in Laos? :-)))
Jean-luc Drouin club has replied to NautilusSign-in to write a comment.