Articles by Valeriane ♫ ♫ ♫¨*

J’ai le cœur qui s’endort, étrange coup du sort. Il ne s’emballe plus : Il a perdu son mentor. Ma plume, cependant, désire rimer encore Sans atteindre, il est vrai, de grandioses records. Un nouvel an vient de paraître tout illuminé. J’écris des songes pour moi seule, sans clarté Pour d’un regard une empreinte conserver Des nuits de l’hiver, les douloureux secrets. Des gouttes de silence pleuvent sur mon cœur. J’écris pour revoir fleurir de vaines illusions. Laissez-moi, je vous pr…

Un poème, c’est le regard d’un enfant innocent, C’est une parcelle du monde entourée de merveilles. Un poème, c’est des pensées folâtres d’ici ou d’ailleurs Que son auteur couche, dociles, sur sa feuille. Un poème, c’est un message solitaire et convaincant Qu’on invente en mille étoiles à nulle autre pareille. C’est des vers qui s’entrechoquent au rythme rêveur De chants divins qu’un angelot b…

Il était une fois…Et oui un conte commence toujours ainsi… Par ces mots magiques… Ores donc ! Il était une fois une petite fille qui rêvait souvent, le nez au vent, toujours contente. Ce matin-là, elle sortit de sa chaumière. Nous étions en hiver, bien vêtue, bien chaussée, pour faire face à la froidure et à la blanche gelée. Ses pas la dirigèrent vers la forêt de sapins malgré les congères de neige figée du chemin. C’était son endroit préféré pour vagabonder.…

Mes doigts s’entrelacent avec le vent, Volent sur la feuille noircie d’instants De joies, de certitudes, d’espérances, Car enfin, tout se recommence. Plus tard, mourir pour un secret de poésie, Alanguie pour n’avoir pas saisi celui de cette vie. Mon visage rêve toujours d’un été de baisers Eclairé de soleil, d’espace et de liberté. Orpheline de sa muse, pleurant l’omb…

La ville s’est enneigée sous ses néons dorés. Je retiens encore le dernier lien du souvenir De mes doigts rougis par la morsure glacée Du gel cristallisé qui les font frémir. Mais ce mal au fond d’un cœur blessé Ne veut pas se résoudre à mourir ignoré. Cruelle amertume qui engourdit la chair La laissant divaguer, amère et solitaire, Au seuil d’un pardon que je…

Pourquoi s’attarder sur un rêve qui indispose, Sur un front morne et gris où rien ne se repose ? Je respire à présent le parfum d’une rose Senteur improbable qui s’y trouve enclose. Une âme s’attendrit, folle un instant, en extase, Puis s’envole, ternie au ciel qu’elle embrase. Je l’ai vue survoler les nues avec emphase, Se fondre dans l’inconnu sans plus d’ambages. De ce temp…

Je pourrais peindre ses yeux sur un tableau Le reflet de son sourire au bout de mon pinceau. Il est des êtres que l’on croit si parfait ! Au souvenir, je ne pense pas qu’il l’était. Chaque jour, j’efface un trait de son visage, Le mien garde les traces de son passage. J’essaie de noyer ailleurs ma blessure. Tout me rappelle cette amère flétrissure. A cœur de marbre, cœur barricadé,…

A la croisée des chemins, j’ai mis mes pas dans les siens, Mais ils étaient faits de l’ombre des brumes du matin. Je suis femme sans visage depuis et sans destin. Mes rêves divaguent et n’ont pas de lendemains. J’ourle de transparence et d’amertume ma prose d’azur Brodant d’innocence mes rimes aux fines cambrures Incertaines qui flottent dans un ciel vespéral. Un monde s’est écroulé que…

Je suis arrivée dans ce désert de marbre, Sans une ride et sans aucun arbre, Au couchant de l’astre-roi qui s’attarde Dans les nues blafardes où il musarde. Il me vint alors du tréfonds de mon âme, Comme une lueur, une petite flamme, Un doux chant qui fait que je me dresse Sur ma couche tourmentée par la détresse. Je vois un visage sur le beau ciel en vêture,…

J’ai besoin d’espaces, de vertes immensités, De fleurs non coupées aux corolles veloutées, De chants d’oiseaux aux multiples variétés, De doux baisers et d’amours inviolés. J’écoute ma tendresse battre en mon cœur. J’enveloppe mes demains d’un voile de douceur. C’est un jardin fabuleux qui laisse rêveur Où poussent des vertus en plus de belles fleurs. Je me hâte de vivre dans l’absolu des jours…

A l’heure où je t’écris c’est que tout est fini, Je puis te dire enfin mes tourments infinis. La chaîne qui entravait et mon cœur et ma vie S’est brisée à jamais laissant place à un vide tout gris. Tu étais le doux murmure de mes nuits, La muse qui faisait chanter ma plume Et l’attente inlassable qui m’engloutit Au goût ineffable d’amertume. A présent, j’aspire à l’oubli salvateur…

Je devrais m’en aller loin vers le néant Là, où tout n’est que paix et silence Dans la lumière du monde en instants Qui se consument au fil de la patience. Que serais-je, au ciel, dans sa munificence ? Une rose dans la nuit, un pétale de voix, Une âme en peine, fantôme en résonnance Qui frisonne aux quatre vents de l’effroi. Pourtant, son ombre s’est dissoute au loi…

Bien au-delà des mots, je sais un langage Qui demeure infranchissable aux esprits bien sages, Mais il reste accessible comme un message Où se meurent les ondes à la force des ans. C’est le mystère d’infini qui élude le hasard Et fait connaître à tous d’autres mondes, D’autres sentiments où se jouent des regards Aux vibrations offertes à la ronde. La pensée est souvent reine du silence…

Saviez-vous que mon cœur né de l’automne En frémissantes écumes du sort s’abandonne Aux couleurs de la rose, aux parfums qui s’exhalent En torrents juvéniles vers mon âme qui râle ? J’écris mes lettres d’amour vers celui qui l’entend, Poèmes magnifiés par ce beau et cruel sentiment. Des larmes de velours déposées sur mes vers câlins S’en iront mourir peut-être près du cœur de Chopin.…

A l’heure des soupirs, je sens encore tes doigts courir Sur ma peau veloutée et charnue au toucher désir. Une longue étreinte et nos mains se joignent un instant. Ce geste vaut plus que mille « je t’aime » aguichants. Moments brûlants de volupté s’effeuillent tendrement, Murmures déshabillés fusionnant en gestes caressants. Ta bouche me fait oublier des tourments cachés. Je me sens délivrée dans ce silence…

Sous l’épaisseur du silence, la voix des jours s’éteint. Elle chuchote à mon oreille l’appel des souvenirs enclins Aux heures révolues qui habillent mon cœur D’un destin confondu en robe de joie ou de douleur. Je ne suis qu’une piètre messagère d’espoir Qui veille en nocturne sans savoir Que sa plume guide ses mots vers la fuite du soir Et qui brûle son sommeil à la flamme d’un bougeoir.…

J’ai perdu le fil du temps Dans le bleu de mes errances. Je ne sais pas comment Mes idées sont en mouvances. Le flot de mes pensées agitées Envahit l’espace oublié des songes, Cortège de pieux mensonges D’un instant au regard ciselé. Pays maudit aux douleurs anciennes Bienveillant au partage imaginaire Qui s’efforce d’effleurer le…

On ne refuse pas l’éclat de tes couleurs d’automne. Elles enchantent nos yeux, gentil bonhomme ! Et sans elles, le paysage serait bien monotone ! Les vertes palettes se meurent à la chaude lumière De tes ors, de tes roux et de tous tes mystères. On rallume le feu dans les chaumières. Car le souffle du vent se fait mordant, compère ! Avec les brumes matinales aux voiles coutumières. L’odeu…