J’ai le cœur qui s’endort, étrange coup du sort.
Il ne s’emballe plus : Il a perdu son mentor.
Ma plume, cependant, désire rimer encore
Sans atteindre, il est vrai, de grandioses records.

Un nouvel an vient de paraître tout illuminé.
J’écris des songes pour moi seule, sans clarté
Pour d’un regard une empreinte conserver
Des nuits de l’hiver, les douloureux secrets.

Des gouttes de silence pleuvent sur mon cœur.
J’écris pour revoir fleurir de vaines illusions.
Laissez-moi, je vous prie, mes rêves de douceur
Pour réchauffer ceux qui se font boudeurs.

J’écris l’Amour pour celui qui n’y croit pas,
Qui est sans lumière pour guider ses pas.
Sa fuite en avant n’a pour but que de rester vivant,
De tenir entre ses doigts d’éphémères instants...

Comme la fleur épanouie n’est certes pas immortelle,
Un cœur brisé meurt parfois à la flamme de s’être brûlé.
Pour palpiter à nouveau, il lui faudra plus d’une étincelle
Car le joyau de la vie devra d’abord cicatriser…

Valéri@ne