Articles by Valeriane ♫ ♫ ♫¨*

Je m’avançais sous la silencieuse futaie, Monde verdoyant où dansent des farfadets. Je respirais l’odeur de la forêt. Je sentais une présence enchantée. Doucement, les sources autour de moi, gazouillaient. Dans le bassin, où grenouilles et poissons évoluaient, L’eau pure et transparente m’attirait. Me penchant sur le miroir de l’onde, Je la vis alors, la jolie nymphe blonde. Elle me souria…

Je sème mes poèmes à tout va, inconsciente Comme on jette au jardin des semences. Sur les ailes du vent, mes paroles confidences Glissent en folie d’abondance. Voyez comme je rayonne de transparence En dansant avec les anges sur leurs joyeuses poussières ! Mon cœur est rempli de lumière. Je voudrais vous dire les secrets de la terre, La couleur des nuages, sans bandeau ni œillères, En prop…

J’irais par-delà ma nature abyssale Dépouillée de tout ce qui fut mon aura, Que j’abandonnerais à l’oubli total, Lorsque, tristement, sonnera le glas De mes souvenirs d’ici-bas Que le vent du mépris aura arrachés Et fait s’envoler en mille morceaux. Et comme le sieur Rimbaud, Les mains dans les poches, le nez au vent Sans me soucier de combattre le temps. La vie est un poème i…

J’écris, j’écris. Rien ne peut arrêter Le flot de mes mots, leur belle envolée. Je suis la fontaine, inlassable, qui s ‘écoule Au gré de mes émotions qui déboulent, Se bousculent en rigoles impétueuses D’encre bleue sur mes feuilles neigeuses. Des mots qui m’extirpent du silence Avec audace et véhémence, Qui déchirent mes nuits en extase ou agonie Faisant de moi l’esclave de ma plume bénie…

Que revienne le temps de nos amours anciennes ! J’ai prié afin que tu redeviennes ma terre promise, L’amour en heures exquises Pour moi ta belle Marquise… Je t’attendrai dans ma belle chemise Comme une douceur friandise. Nous partagerons le lit des voluptés Pendant les nuits d’orages, l’été. Je serais, pour toi, une amante libertine. Je me ferais tendre et féline… Et sans fin,…

C’est un amour souffrance Qui apporte un bonheur délicieux Mais griffe le cœur d’abondance. L’oiseau blessé cache sa déchirure Sous ses ailes froissées par la meurtrissure. C’est un chant porté par des sanglots, Vibrant dans l’air de ses trémolos. Blotti au fond de moi, ce froid immense Que je réfrène avec patience. L’amie aimante, sans être aimée, Gardant pour elle l’inexprimé…

Tu pars…Ton absence me laisse un vide béant Et je plonge dans les profondeurs du néant. Egarée dans mes tristes pensées, Je sombre dans l’océan bleuté De vastes ténèbres et meurt ma gaité. Je sais, que le temps d’un instant, tu m’as oubliée. Et ce moment immobile m’a troublé. Fermant les yeux, je sens ta bouche m’embraser, Tes doigts sur moi, soulever mes désirs cachés. Le silence me renvo…

Il paraît que les anges sont blonds C’est du moins l’image que se font Les poètes qui les riment avec passion. Moi je viens vous parler d’un ange tout brun, Un petit pruneau né à l’aube d’un matin. C’est le petit prince de mes sourires, Le rameau tendre de mes derniers délires. Comme la fleur qui s’ouvre à la vie, Il est venu, lui aussi, ce chérubin, Respirer les effluves d’un air qui devr…

Laisse-toi charmer par mon verbe. Aime- moi quand mes soupirs t’exacerbent. Ecoute les rimes douces et légères De ma passion qui s’élève dans l’aube claire. Accorde ta lyre aux notes mélodieuses De ma poésie langoureuse. Je sens ton souffle chaud, Zéphyr roulant sur ma peau. J’entends le doux chant de ta voix qui résonne Et tendrement je frissonne Comme une feuille emportée…

Il m’aime dans le murmure étoilé Des notes voilées d’accords emmêlés, Moi, l’amie de sa passion débridée, La fée de ses illusions muselées, Celle qui l’amène vers des marées brûlantes Sur le pont d’insondables vagues mourantes. Je m’enivre de ses baisers fougueux Dont la source d’amour est l’âme du feu. Dans l’éclosion de mes larmes naissantes, J’entrevois son sourire, douceur vacillante…

Je découvre dans le miroir nocturne Une source de vie dont je m’accoutume Au passage du divin et du subtil Que je devine dans l’air immobile. Mon visage tendu vers la lune, Je m’invente des arcs-en-ciel de brume, Sources de lumière qui ruissellent de ma plume. Les orgues du temps ont joué avec le vent Et leur souffle s’est éteint doucement. L’horloge de l’ennui égrène toujours ses heures.…

Regardez le sud dans le lointain ! Nos champs de lavandes et de thym Aux mille couleurs et aux merveilleux parfums. Voyez ce figuier majestueux aux fruits Gorgés de sucre et de soleil de notre Midi ! Les oiseaux ici magnifient le silence De leurs pépiements en musique, insolence. Ecoutez la ballade parfumée Du fenouil, romarin, basilic et serpolet ! Poésie des senteurs, gazouillis des save…

Joli songe d’été que cette fragile beauté Ruisselante des gouttes de pluie de juillet. La rose qui était éclose sous la rosée Ce matin, se meurt sous le soleil de l’été. Il a pointé son nez, ce bel ange doré… Et maintenant, je souffre d’une langueur Sous ses rayons couverts de douce vapeur. Je vagabonde par les bois et les prés, Folie d’une vie de rêves d’éternité Que ce songe a doucement…

Parce qu’un cœur ça se brise, On peut encore le panser en cas de crise Mais rien n’est pire Qu’une âme qui se déchire… Quand les doux rêves expirent, Se meurent l’amour et les soupirs. C’est comme une vague insurmontable Qui vous submerge et vous accable. Le désespoir vous envahit et vous noie. Incapable De se défendre contre cette lame. A quoi bon les pleurs ma dame…

Dans un être, il y a un cœur et surtout une âme. Celle que l’on ne voit pas et qui ne ment pas, Celle où l’on voudrait allumer une flamme Mais qui parfois ne s’illumine pas. Dans la geôle de mon Moi solitaire, A la lueur de tes yeux, Je m’invente des bonheurs éphémères Que je sais pauvres songes miséreux. Il y a encore en moi des passions endormies Qui sont restées trop longtemps engourdie…

Aime- moi ! Prends-moi dans tes bras Pour serrer mon corps contre ton torse, féline Que parcourt tes mains divines. Aime- moi, dis-le moi ! Même susurré tout bas. Si les mots ne viennent pas, Tes gestes et sentiments sont là. Serre-moi dans tes bras Tu sais que j’aime ça. Caresse-moi du bout des lèvres, Parle-moi du bout des doigts, Effleure-moi douceur de fièvre,…

Un matin, dans l’âtre abandonné, Nos lettres d’amour, j’ai brûlé… A quoi bon les garder ! S’envolent à jamais les notes aimées En volutes éthérées de fumée. Cendres brûlantes de tes baisers… Eclats de rêves qui s’échappent de la cheminée… J’entends le doux murmure de tes « je t’aime » Dans l’abandon et dans ma peine Doucement murmurés. Ainsi disparaissent les serments…

Regarde ! La vitre s’est embuée. J’écrirais ton nom mon bien-aimé Du bout de mon doigt emperlé Par les larmes de la pluie d’été. Du néant, ressurgira le désir De tes lèvres au goût de baisers. Des nuits d’angoisse, je veux sortir Et d’espoir, vivre apaisée. Plus jamais, je ne serais, cette âme sans vie, Cette plainte montant dans l’ombre. Je me f…