J’irais par-delà ma nature abyssale

Dépouillée de tout ce qui fut mon aura,

Que j’abandonnerais à l’oubli total,

Lorsque, tristement, sonnera le glas

De mes souvenirs d’ici-bas

Que le vent du mépris aura arrachés

Et fait s’envoler en mille morceaux.

Et comme le sieur Rimbaud,

Les mains dans les poches, le nez au vent

Sans me soucier de combattre le temps.

La vie est un poème inachevé !

Savoir se taire et préserver

Son cœur de toutes impuretés,

Chercher la vérité dans la réflexion

Et tenter d’en trouver la solution.

J’irais alors vers un chemin de lumière

En ne regardant plus en arrière...

(c)Valériane