Articles by Valeriane ♫ ♫ ♫¨*

Ouvrir un livre c’est entrer dans l’inconnu, Le mystère des mots en flots continus. L’écrivain envoie ses phrases ingénues Comme une musique aux accents les plus diffus. Il délivre ses secrets en offrande d’agonie, De sujets, de pensées souvent ressentis. Sur sa page, pluie de lettres inspirées Qui valsent au gré de ses envolées. Patiemment, il attend que son crayon s’agite, Assailli par…

A la claire fontaine, je me suis mirée. L’eau était si pure que je me suis penchée Dans le miroir de l’onde et j’ai vu alors un visage. Ce n’était pas le mien, cela je l’ai compris. Une face me souriait et vite, je me reculais, surprise. Autour de moi, les saules pleuraient depuis longtemps. Les peupliers, eux, se balançaient doucement sous le vent. Le génie des eaux se jouait-il des curieux Courtisan…

Le temps passe, il court et nous dépasse… Mais la vie est là et ne fuit pas. Elle est liberté emplie de peurs infondées, De questions, de vérités dissimulées. Les mots ne forgent pas l’âme, Ce ne sont que des gammes. Exister c’est être. Entre avoir et être Le choix est difficile, avoir et être sont si utiles, Quand on vit…Où que l’on écrit… Des paroles arrachées en paroles humiliées…

Comme une mère aimante, une brume sans âge, De son aile diaphane, qui enveloppe l’âme, La nuit blanche du poète le réclame. Elle s’est transformée en un matin austère Et a perdu tout de son mystère. Le jour le regarde avec sa face blême Aux premiers rayons du soleil, comme un anathème. Il voudrait partir mais ne sait où aller Et pour se libérer, il doit fuir sous sa plume, tous les jours.…

Mon regard s’épanouit sur l’horizon lumineux. Le ciel est transparent sous cet azur si bleu. Les rayons du soleil écrasent la plaine dormante Et font craquer la terre sous son haleine ardente. Dans les herbes folles, les pavots sauvages Bruissent de cris d’oiseaux, aux becs qui les ravagent. Se fait virulent le concert des cigales Sur le tempo de leurs joyeuses cymbales, Tandis que l’abeille danse le…

Une à une, les ombres s’envolent Laissant place au vide de l’absurde. Dans l’absence des sentiments qui affolent, La source vient souvent du mensonge qui désole. Chaque jour qui s’éteint fait une cabriole Au soir qui naît du noir crépuscule. Les cœurs en échos de soupirs ou de rires Se confondent parfois pour agir. Et toujours, ces brumes planantes viennent fleurir Les consciences dont nul…

A toi ! Le passant qui passe, Viens puiser à la source de ces mots La douceur, l’espérance qui y coulent à flots… Prends avec joie au passage Ces vers de bienvenue sur cette page. Tu seras agréé quelque soit ton âge Avec tes incertitudes, tes différences et tes orages. Ici, point d’intolérance ni ingérence ! Ecoutes seulement chuchoter à ton oreille Cette prose parfois emplie de merveilles…

Je meurtris, à chaque aurore, l’ombre de la nuit En exaltant mes souvenirs en de subtils chuchotements. De mes voyages nocturnes, je ramène des tourments Qui s’échappent chaque matin en pleurant. Et l’aube, en renaissant, m’apporte l’espoir D’un jour ranimé qui craint l’amer à boire. L’astre-roi luit et s’effacent les brumes D’un pinceau pour aquarelle d’écume. Oubli de larmes clandestines…

Je me souviens du chant léger de la brise Dans les peupliers au temps de nos bêtises. Le hallier retentissait des chants joyeux des oiseaux. Sur la rivière, les canards s’endormaient sur l’eau. Virevoltaient les libellules, demoiselles qui pullulent. La colline verdoyante laissait au miroir de l’onde Un soleil qui éclairait une nature vagabonde. Nous étions si heureux de gambader dans les sentiers. N…

La nuit éveille les murmures, Amplifie chaque blessure Du gouffre où perdure L’immensité d’angoisse sans mesure. Une silhouette surgie de nulle part Vint à se perdre dans le brouillard. Je l’ai suivie un instant dans l’ombre ténue. L’idée en était, je l’avoue, saugrenue De filer, ô frissons ! un inconnu. Et me dis-je, où me mèneront mes pas perdus ? La lune se cacha derrière un…

Reflet du ciel gris de nuages insolents Qui rend irréel mon horizon sanglant. L’espace infini est le socle de mes rêves, Bien que son souffle épique sur un jour s’achève. Vertiges de naguère aux lueurs éphémères, Portés sans aucun doute par des vents contraires. Mon aube et mon soir me nourrissent d’espoir. De l’absence de toi mon aujourd’hui se blesse, Ne veut que ton désir sur vague de tendresse…

Lorsque demain sera hier, Lorsque dans la torpeur du silence, L’âme du poète se sera envolée, légère, Tu seras alors euphonie de mes nuits, Amant de brume et d’infini Enlacé de promesses et de cris. Fille de l’insouciance, Je serais ce paysage lointain, effacé, Que les rêves doucement auront bercés. Poète ingénu à la candeur sans apanage Cachant dans ses vers son vrai visage.…

J’ai vu dans tes yeux, couleur de la mer, Une fois, une seule un amour de lumière. Je veux que de sa gloire, il étincelle Et que sous tes mains, je devienne tourterelle. Ta bouche est ma fontaine de jouvence Où je respire ton souffle avec jouissance. Je t’aimerais, lueur à l’ombre de mes rêves Jusqu’à ce que mon désir s’achève. Garde-moi contre toi à l’abri de ta vie. Entre tes bras, j’ai…

Toucher à la lumière éternelle, Sera l’aura perpétuelle. Rêver devant des fenêtres, silencieuse, Abandonnée et malheureuse, Peindre des murmures aux rayons de l’été Par des mains ensoleillées et nacrées. Donner aux douceurs des yeux, Le sommeil du délire Où les étoiles sont d’écumes et de rires. Cheminer d’un trait dans l’invisible Pour que le silence vous cueille dans l’immobi…

J’ai porté dans le creux de mes mains, Doigts dentelés la ligne de vérité… Je pleure, je crie, de tes mots sucrés, Effrayée de tous ces songes égratignés. Tombent goutte à goutte les larmes de mon cœur Sur le voile de ton front en sueur. Mais le poète n’est pas du commun des mortels, Il agonise et refuse son autel. Cri d’un amour délaissé qui s’épuise éphémère, Chagrins d’antan aux regrets…

Quand tu effleures mon corps, c’est passion enflammée. Je suis offrande brûlante, yeux fermés. C’est la magie d’instants tendres Pour découvrir alors le verbe s’éprendre, Le bien-être éveillé dans l’extase allongée Où ma douceur viendrait te caresser. Tes sourires sensuels délivrés sur cette réalité Me donnent la joie d’exister. Sous la mélodie de nos désirs s’éveille le plaisir. Comme un…

J’ai traversé des miroirs pour te retrouver. Mais derrière le tain, je n’ai rien trouvé. Une autre que moi y était installée. En vain, je me suis dédoublée. Suis-je ce corps qui t’inspire une liberté, Une mélodie, un éclat de rire ou la joie d’aimer ? Sur le sable du temps, je pensais, écumant mes printemps. Je me voyais murmurer au silence passager Quelques bribes légères au lointain songe altier…

Brume de chaleur tombée en suspension Sur l’été qui se meurt, saison de passions. J’écoute, les pieds dans l’eau, le doux clapotis Des vaguelettes qui roulent doucement sur la berge De la rivière. Bercée, dans mes pensées, je gamberge… Et je vagabonde parfois sur ces chemins brûlants Que bordent les blés coupés à présent, Bourdonnants d’insectes et de chants d’oiseaux. Le soleil au zénith fait de plom…