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Scène de pêche en rizière - 2
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Commerce de proximité
Talatamaty (Madagascar) - La photo de ce petit magasin de quartier inaugure une nouvelle série que je pourrais intituler « Boutiques et gargotes malgache ». Je préviens tout de suite en cas de remarque : gargote, s'écrit avec une seul « T ».
L’une des choses qui étonne lorsque l’on arrive pour la première fois à Madagascar, c’est le nombre incalculable de petits commerces. Certains ne sont constitués que de quelques planches. Parfois, ils ne dépassent même pas 2 mètres carrés. On y vend de tout. Des produits de premières nécessité, des cigarettes à l’unité, des cartes de téléphone pré-payées, des poulets vivants ou découpés prêts à cuire, du charbon de bois… Bref tout ce dont les malgaches peuvent avoir besoin dans leur quotidien.
Il y a tellement de commerces « microscopiques » - souvent les uns à côté des autres- qu’on pourrait penser que 90 % de la population exerce cette activité mercantile.
Comme il n’y a pas de travail et qu’une grande partie de la population -la plus pauvre- n’a jamais été scolarisée, il faut bien trouver des sources de revenus. De toute façon, il n'y a pas de boulot, même pour les diplômés.
La photo d’aujourd’hui est à mettre dans la catégorie des boutiques spécialisées. On peut l’assimiler à une boulangerie-pâtisserie. On y fait de petits pains ronds et des produits qui ressemblent plus ou moins à de viennoiseries. Cette boutique est tenue la plupart du temps par les enfants.
J’ai présenté il y a quelques jours un double portrait des deux petites filles qui sont au centre de la scène : www.ipernity.com/doc/1922040/49813396
Ce qui démontre qu'a partir d'une scène, il y a toujours plusieurs photos à réaliser.
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L’une des choses qui étonne lorsque l’on arrive pour la première fois à Madagascar, c’est le nombre incalculable de petits commerces. Certains ne sont constitués que de quelques planches. Parfois, ils ne dépassent même pas 2 mètres carrés. On y vend de tout. Des produits de premières nécessité, des cigarettes à l’unité, des cartes de téléphone pré-payées, des poulets vivants ou découpés prêts à cuire, du charbon de bois… Bref tout ce dont les malgaches peuvent avoir besoin dans leur quotidien.
Il y a tellement de commerces « microscopiques » - souvent les uns à côté des autres- qu’on pourrait penser que 90 % de la population exerce cette activité mercantile.
Comme il n’y a pas de travail et qu’une grande partie de la population -la plus pauvre- n’a jamais été scolarisée, il faut bien trouver des sources de revenus. De toute façon, il n'y a pas de boulot, même pour les diplômés.
La photo d’aujourd’hui est à mettre dans la catégorie des boutiques spécialisées. On peut l’assimiler à une boulangerie-pâtisserie. On y fait de petits pains ronds et des produits qui ressemblent plus ou moins à de viennoiseries. Cette boutique est tenue la plupart du temps par les enfants.
J’ai présenté il y a quelques jours un double portrait des deux petites filles qui sont au centre de la scène : www.ipernity.com/doc/1922040/49813396
Ce qui démontre qu'a partir d'une scène, il y a toujours plusieurs photos à réaliser.
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Jean-luc Drouin club has replied to Annaig56 clubQuand on dit que Madagascar est l'un des pays les plus pauvres du monde, toute la population ne meurt pas de faim pour autant. Même si c'est effectivement le cas pour certains, notamment dans le grand Sud de l'île.
On est dans un système de micro-économie qui fonctionne avec le système D. La base du système est le troc. "Donne moi de la farine et je te donne du riz (...) donne moi une cigarette, je Tye donne un bout de charbon de bois".
Il y a peu de farine de blé à Madagascar, mais on ne manque pas de farine de riz ou issue d'autres céréales.
Sur la photo qui a été prise dans la banlieue de Tananarive, le niveau de vie est légèrement plus élevé que dans les zones rurales.
Et encore dans les campagnes, on voit souvent des troupeaux de zébus. Il faut savoir que leurs propriétaires, même s'ils sont vêtus de guenilles, ont un véritable "trésor" avec leurs troupeaux. Les malgaches investissent dans le zébu, plutôt que le placer leur argent à la banque. Même chose pour ceux qui possèdent des parcelles de rizières. Comme le zébu, le riz est ce qui rapporte le plus à Madagascar.
Le problème, comme partout, est une question de répartition. Certains ont beaucoup. Les autres, la majorité, n'a rien ou si peu.
Annaig56 club has replied to Jean-luc Drouin clubAdmired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
Happy safe week ahead:)
Etre malthusien c 'est presque être facho pour certains. Les religions du Livre , quelle plaie !
Jean-luc Drouin club has replied to NautilusTa réflexion fait écho à mon commentaire sous le portrait que tu dis avoir "loupé".
Merci pour tes photos
et portes toi bien
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