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La petite fille des hautes cimes
Rashol (Inde) - J'ai photographié cette petite fille en 1982, lors de mon premier passage dans son village. La lumière était encore très dure. Mais j'ai pu faire cette image car malgré quelques zones "brûlées" par le soleil, cette jolie petite fille était essentiellement placée à l'ombre.
De plus, je travaillais avec un film Kodachrome 25 iso. Le meilleur film couleur (diapositive) du monde à l'époque. Il était le seul film, capable d'encaisser de forts contrastes.
Quand on voit les progrès techniques avec l'arrivée du numérique, je suis convaincu que les capteurs d'aujourd'hui auraient atténué les zones (épaules et haut de la tête) dans les hautes lumières. Surtout en fichier RAW.
Si le numérique a permis de gagner en dynamique et en netteté notamment, rien cependant ne remplacera le rendu d'un tirage argentique, malgré ses imperfections. Ou, en raison de ces imperfections. Je trouve que le numérique est trop propre parfois et a tendance à embellir un peu trop la réalité.
Cette photo est le premier vrai portrait que je réalisais. En tout cas c'est le premier portrait qui a retenu mon attention lorsque j'ai étudié la diapositive sur ma table lumineuse.
Auparavant, je ne m'intéressais guère à cette discipline photographique. Mais ce reportage ethnologique sur "les descendants des guerriers d'Alexandre", reposait en partie sur les particularités physiques des habitants de ces montagnes. Il a donc fallu que je fasse des plans plus ou moins serrés des personnages pour démontrer qu'ils se distinguaient des indiens.
C'est là que j'ai commencé à faire des portraits. Par obligation; sans savoir sur le moment, que des milliers d'autres suivraient.
- Nikon F2, 180 mm f : 2,8, Kodachrome 25.
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De plus, je travaillais avec un film Kodachrome 25 iso. Le meilleur film couleur (diapositive) du monde à l'époque. Il était le seul film, capable d'encaisser de forts contrastes.
Quand on voit les progrès techniques avec l'arrivée du numérique, je suis convaincu que les capteurs d'aujourd'hui auraient atténué les zones (épaules et haut de la tête) dans les hautes lumières. Surtout en fichier RAW.
Si le numérique a permis de gagner en dynamique et en netteté notamment, rien cependant ne remplacera le rendu d'un tirage argentique, malgré ses imperfections. Ou, en raison de ces imperfections. Je trouve que le numérique est trop propre parfois et a tendance à embellir un peu trop la réalité.
Cette photo est le premier vrai portrait que je réalisais. En tout cas c'est le premier portrait qui a retenu mon attention lorsque j'ai étudié la diapositive sur ma table lumineuse.
Auparavant, je ne m'intéressais guère à cette discipline photographique. Mais ce reportage ethnologique sur "les descendants des guerriers d'Alexandre", reposait en partie sur les particularités physiques des habitants de ces montagnes. Il a donc fallu que je fasse des plans plus ou moins serrés des personnages pour démontrer qu'ils se distinguaient des indiens.
C'est là que j'ai commencé à faire des portraits. Par obligation; sans savoir sur le moment, que des milliers d'autres suivraient.
- Nikon F2, 180 mm f : 2,8, Kodachrome 25.
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ce portrait realisé il y a un certain temps est tout de même une petite merveille , tant par la qualité ( on a du mal à s' imaginer en voyant ce cliché qu' il date de 1982 ) que par le coté brut de cette enfant !!
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Jean-luc Drouin club has replied to Schussentäler clubJe peux également te montrer des photos d'enfants prises récemment en Inde ou ailleurs dans le monde où ils expriment une réelle tristesse. Je ne dis pas que l'on vit moins bien aujourd'hui qu'hier, mais simplement que la modernité et le "progrès" n'ont pas la même signification pour tout le monde. Malheureusement on meurt autant de faim aujourd'hui, qu'hier.
reminds me on McCurry portraits!
Herrliche Aufnahme
tu marques **J'ai photographié cette petite fille en 1982**
tu t'images son regard actuellement......... s'il y a encore regard..
merci pour ces moments forts qui m'émeuvent et font prendre
la mesure et le recul
rencontre.. par nécessité avec le portrait...!
oui il est tout un monde.. que le mystère domine et...
où chaque sujet l'on croit en deviner l'obscur....
même un Splash photo n'y arrivera
have a nice & safe week, Jean-luc !
Elle doit s'approcher des 50 ans maintenant, j'espère pour elle qu'elle a une vie heureuse et qu'elle a découvert l'usage du savon... :o)
Jean-luc Drouin club has replied to Eric Desjours clubSi l'argentique est moins "propre" que le numérique, il est plus proche de la réalité qui, elle aussi, présente nombre d'imperfections.
Autrefois, à l'époque anté-numérique, nombre de photographes de l'école dite "humaniste" n'utilisaient quasiment jamais le flash car il "lissait" la réalité, en l'améliorant.
Cela dit, la chaîne du numérique (prise du vue, post-traitement) bien maîtrisée, présente pas mal d'avantages, reconnaissons-le. Le premier est d'avoir démocratisé la photographie. Mais en numérique comme en argentique, n'oublions pas que c'est toujours le photographe qui fait la photo. Pas l'appareil.
Faire des portraits, pour moi, a toujours été essentiel, pour approcher au plus près un pays, et pour l'aimer...
et pour la technique , tirer mes photos dans ma cave aménagée, avec mon Durst, a toujours été un vrai bonheur...
Je me suis mise au numérique pour avoir le plaisir de travailler les couleurs aussi...
Tes diapos sont superbes !
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