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Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
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I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
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Loin du stress urbain
Madagascar - Pour terminer cette semaine consacrée aux villages de brousse, une photo simple qui traduit la quiétude des lieux où la vie s’écoule comme au début du siècle dernier. A peu de chose près.
Mais la photo, c’est comme l’écriture : faire simple, c’est souvent compliqué et ça prend parfois du temps. Cette photo par exemple, vous pensez que je suis passé là, que j’ai visé et déclenché… Clic-clac, merci Kodak ! Pas du tout. Pour obtenir cette image, il a fallu que je me fasse accepter.
On n’arrive pas dans un village de brousse comme dans un hall de gare. J’étais certes avec un ONG et nous étions attendus. Ça facilite les choses. Mais préalablement à toute intervention sur le puit (l’objet de notre visite), il faut passer saluer le chef du village. Souvent, il a droit un un petit billet. C’est la coutume. Ensuite, j’ai eu l’autorisation de circuler à ma guise dans le village parce que le maire de Fort-Dauphin m’a présenté comme le photographe officiel de l’association et a expliqué que mes photos pourraient aider l’ONG dans sa communication.
En clair, ça risquait de rapporter de l’argent dont le village bénéficierait d’une manière ou d’une autre. Les malgaches sont accueillant, mais on ne rigole pas avec le protocole. Si le village n’avait pas eu un intérêt, il m’aurait quand même autorisé à photographier. Mais nous sommes en Afrique et ici, « les palabres », on aime ça. On ne badine pas avec les traditions.
Après 20 minutes, j'ai pu me suis balader dans les rues, même si ce terme frise l’abus de langage. En dix minutes, les 200 habitants savaient que j’étais sous la protection du chef du village. Pas question pour autant de se comporter en terrain conquis. Comme à mon habitude, quand j’ai le temps - et là j’avais deux bonnes heures devant moi-, je tente de capter l’ambiance du lieu avant de faire des photos. Je discute avec les gens. Ici, c’est facile, on trouve toujours quelqu'un qui parle quelques mots e français.
J’ai un portrait de la dame au chapeau. Une petite séance qui l’a bien fait rigoler. Elle a dû trouver que je n’étais pas trop intrusif puisqu’un quart d’heure plus tard, elle est revenue avec l’une de ses petites filles pour une nouvelle photo. L’endroit n’était pas idéal pour la lumière. Je lui ai demandé de se placer à côté de ses copines, près de l’arbre où le contre-jour n’était pas trop violent. Ses amies n’ont pas été perturbées dans leur conversation. On peut ainsi voir qui est attentif et qui n’a rien à faire de ma présence. J’adore ce type de situation.
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Mais la photo, c’est comme l’écriture : faire simple, c’est souvent compliqué et ça prend parfois du temps. Cette photo par exemple, vous pensez que je suis passé là, que j’ai visé et déclenché… Clic-clac, merci Kodak ! Pas du tout. Pour obtenir cette image, il a fallu que je me fasse accepter.
On n’arrive pas dans un village de brousse comme dans un hall de gare. J’étais certes avec un ONG et nous étions attendus. Ça facilite les choses. Mais préalablement à toute intervention sur le puit (l’objet de notre visite), il faut passer saluer le chef du village. Souvent, il a droit un un petit billet. C’est la coutume. Ensuite, j’ai eu l’autorisation de circuler à ma guise dans le village parce que le maire de Fort-Dauphin m’a présenté comme le photographe officiel de l’association et a expliqué que mes photos pourraient aider l’ONG dans sa communication.
En clair, ça risquait de rapporter de l’argent dont le village bénéficierait d’une manière ou d’une autre. Les malgaches sont accueillant, mais on ne rigole pas avec le protocole. Si le village n’avait pas eu un intérêt, il m’aurait quand même autorisé à photographier. Mais nous sommes en Afrique et ici, « les palabres », on aime ça. On ne badine pas avec les traditions.
Après 20 minutes, j'ai pu me suis balader dans les rues, même si ce terme frise l’abus de langage. En dix minutes, les 200 habitants savaient que j’étais sous la protection du chef du village. Pas question pour autant de se comporter en terrain conquis. Comme à mon habitude, quand j’ai le temps - et là j’avais deux bonnes heures devant moi-, je tente de capter l’ambiance du lieu avant de faire des photos. Je discute avec les gens. Ici, c’est facile, on trouve toujours quelqu'un qui parle quelques mots e français.
J’ai un portrait de la dame au chapeau. Une petite séance qui l’a bien fait rigoler. Elle a dû trouver que je n’étais pas trop intrusif puisqu’un quart d’heure plus tard, elle est revenue avec l’une de ses petites filles pour une nouvelle photo. L’endroit n’était pas idéal pour la lumière. Je lui ai demandé de se placer à côté de ses copines, près de l’arbre où le contre-jour n’était pas trop violent. Ses amies n’ont pas été perturbées dans leur conversation. On peut ainsi voir qui est attentif et qui n’a rien à faire de ma présence. J’adore ce type de situation.
Ronald Stachowiak, , Ch'an, Sylvain Wiart and 64 other people have particularly liked this photo
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Happy sunday JL
Photo alliant pose et naturel de façon... naturelle!
Admired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
La description de la photo est parfaite, Jean-luc
Certains posent pour la caméra mais d'autres continuent à parler..
Very nice indeed Jean-luc.
From the series (Madagascar) I have taken the view that life only becomes difficult if you want more than what is available. Terrific work Jean-Luc.
IT IS YOU WHO HAS BROUGHT IT TO LIFE.
beau reportage !
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