Contre l’effroi du vide, contre les peurs dans l’infini du geste sans cesse espéré...

Un poème définitif, terriblement vindicatif "contre l'effroi du vide", ce vide qui toujours nous menace et que nous ne cessons de combler, chacun à notre façon...
Une virulence que je ne vous connaissais pas et qu'exprime redoutablement votre composition, Héléna ! Comme un excès, un redoublement de votre créativité corrosive et diablement suggestive... quasi démoniaque, et toujours aussi puissante. Vous vous doutez que j'adore ce déferlement infernal à l'opposé de votre angélisme habituel ! :-)
Et cette sonate pathétique que vous avez choisie pour entériner votre vision vient à la fois "enfoncer le clou" et apporter une délicatesse (je ne connaissais pas cette belle incursion de Rubinstein) qui la ponctue bien joliment.
Je ne sais plus, j'avoue, où vous nous menez, où votre diablesse d'imagination veut nous perdre ! :-)
Elle n'aura de cesse, décidément, de nous dérouter et de nous conduire juste là où bon lui semble...!!