Valeriane ♫ ♫ ♫¨*'s articles

A l’heure où tout s’endort, D’étranges sensations nouvelles Eclosent dans des songes irréels. Les yeux se sont fermés sur les incertitudes De la mémoire en interlude. D’un secret enfoui naissent les étoiles Que les draps du soir couvrent de leurs voiles, Liant l’absence aux blanches camisoles D’un puzzle que l’on recolle, Nudité froide des miroirs Qui traverse dans le noir…

L’ai-je vraiment connu, seulement un instant ? Ce parfum d’irréel du temps jadis A fui ma mémoire, juste oubli ! Ce cauchemar accroché au néant Qui revient parfois, lancinant. Le souffle d’un air ancien Me ramène alors des effluves chagrins. T’ai-je vraiment connu, souvenir errant, D’un passé qui s’efface éperdument Aux rivages impurs, devenus inconsistants. N’existe pl…

Et je rêve au divin frisson de volupté Que m’apporterait l’effleurement de tes lèvres En frémissement imperceptible au creux de mon cou. Et je rêve de courir nue sous la pluie, Mes pieds frôlant l’herbe verte pétrie De douceur au soleil et fleurie de pensées. Et je rêve au sourire de toi, mon aimé, A ta voix calme qui se fait si tendre Et qui sait si bien me compre…

Juste un coin de ciel bleu Comme l’azur de tes yeux. Y lire ta tendresse, La douceur d’instant caresse. Juste un coin de ciel bleu Comme les iris de tes yeux. Y prendre ta chaleur Pour y réchauffer mon cœur, L’effleurer sans me brûler… Juste un coin de ciel bleu Au clair de tes yeux. Y voler un peu de toi Pour te sentir encore en moi E…

Mes poèmes parfois se font charmeurs Emplis de rêves et de douceurs. C’est pour vous donner au cœur Des petites joies ou des bonheurs. Ne vous laissez pas prendre au leurre Que mes mots apportent avec pudeur. Ils arrivent en garnisons avec les consonnes, Fourbis de voyelles qu’ils affectionnent. Ces brigades accompagnent les synonymes Partis en conquête au cœur des belles phrases…

Il y avait tant de choses Qu’il n’avait pas comprises. Il y avait aussi nos larmes Et celles qui ont suivies, Ne restait que l’amer Et ses couleurs de gris. Il y avait tant de parfums Etalés sur nos mains, Des humeurs éthérées Qui vous laissaient bouche bée. Il y avait tant de souvenirs De passion, sur nos lèvres desséchées. Il y avait tant de « je t’aim…

Ô mon ami ! Vois ! Les roses cette année Ont gardé le parfum suranné Des fleurs que Ronsard chantait Du temps où il célébrait son aimée. Souviens-toi ! Aphrodite pleure Adonis, Se pique au rosier qui change de couleur Et, désespérée, gémit tandis qu’il rougit. Ainsi naît la rose rouge, en pétale-passion Au cœur de sang…Folle déraison… (c)Valériane

Dans le fusain du silence Les mots s’extirpent avec insolence Et déchirent la nuit d’extase en agonie. Des mots jetés aux cieux ouverts Dans la mémoire des trouvères Qui coulent et se libèrent. Ils effleurent en aquarelle Le seuil nu de ma musique En douceur harmonique. Instants d’un bleu consumé Du nom d’un ailleurs gravé Aux abords d’errances et d’aveux informulés…

Reflets de lumière, étincelles de poussière, Sur le monde irrigué de substances chair, Visages de funambules du Verbe troublant, Drainant des rimailles en silences poétiques Nouent l’écheveau des mots pathétiques ; Ensemençant un lambeau de feuille oubliée A l’encens des heures solitaires étoilées. Murmures d’étonnement qui enivrent au souffle du vent. La plume au trait posé trace un écrit aimant.…

Si l’on m’avait aimée aussi fort que la vague Qui roule sur la plage et caresse les blancs galets. Si l’on m’avait aimée à laisser une empreinte à mon cou En colliers de rêves et en perles vermeilles. Si l’on m’avait aimée au-delà de tous les réveils, J’aurais pu renaître en broderies de flammes Et voguer sur les ailes si pures de mon âme. Si l’on m’avait aimée, j’aurais muselé mes peurs Pour m’évader…

Dans l’ombre d’un mirage, une illusion se dessine. Apparaît un visage et la vie, alors, prend racine. Dans ces vallées de larmes coulent toujours un torrent de rires. Il brille aux yeux des gens en peines et en tourments Que, lui, noie en roulant, pleurs et soupirs, De son bras de géant au lit blanc de son courant. L’autrefois est un lieu qu’on oublie si souvent. La mémoire garde pourtant les souvenirs de nos ans…

Quand il me fait danser, c’est merveille ! J’entends ses mots qui ne sont à nuls autres pareils. Il me soulève dans ses bras et je vole vers les nuages. Perles de rosée à mes yeux ! Il m’emmène avec lui à une soirée de bal. Je suis petite fille dans sa main, idéale Comme une plume, je m’envole dans les airs. Il m’offre des perles de lune. Il me donne le soleil…l’été… Une escadrille d’hiron…

Tout au long d’un chemin creux, en forêt, Ecouter le murmure d’une source au chant joyeux. Elle musarde claire sur un lit de blancs graviers. Marcher pieds-nus sur la mousse est si délicieux ! La pénombre du bois célèbre les chênes-lièges majestueux Qui s’élancent à l’assaut du ciel bleu. Poser son regard sur les hautes futaies Dont le toit de branchiers s’entrecroise en ballet Dans un matin frileux,…

J’ai tant admiré ta silhouette à l’ombre des pins, J’ai tant dessiné sur ta peau des arabesques de mes mains, Je t’ai tant écouté me dire des merveilles, J’ai tant écrit sur toi de nos amours de miel !... De ces heures imprécises, je garde la lumière Qui ensoleilla mes demain et mes hier. Et de ces vertiges éblouissants, Je ne dirais rien, de ces soirs troublants. A l’extase de tes bras, j’ai goûté le…

Je vous aurais tant donné De mes mots que je n’ai volés. Recherche de l’absolu Qui n’existe presque plus. La dépendance a posé les armes Et meurt parfois la flamme. Vaincre les chimères Et fermer les paupières Sur des valeurs délétères, Ce serait âpre misère… J’aurais tant donné De mes soupirs que je veux oublier… Envies d’ailleurs, désirs d…

Caresses émouvantes de ta tendresse décadence, Poésie incertaine en mille notes fragrance, Je porte à mes lèvres la coupe de l’espérance Pour m’enivrer des effluves de tes sens. Fermer les yeux pour écrire sur le bord de ton âme, Au bruissement doux de mon cœur qui se pâme. Entends-tu le fragile et léger murmure Des ailes de l’oubli que l’on susurre ? Jusqu’à mon dernier souffle, je veux voir ton sour…

Les siècles ont défié les misères du monde Mais n’ont su vaincre sa tristesse profonde. Le vent de la colère s’est levé, balayant les poussières D’antan pour redonner l’espoir, à nous, pauvres hères. Les temps irrévocables ont fui et l’heure s’achève. Dans un dernier soupir, frissonnera la Terre. Tremblez alors ceux dont les promesses frelatées N’ont pas eu d’échos sur nos cœurs blasés ! Pourvu que ne…

C’était un soir d’écumes aux voiles suspendues Soufflant des murmures à des voix ambigües. La nuit avait posé sa cape des grands soirs Et l’on se cherchait dans le brouillard. Il y avait une ancienne chapelle Où le lierre dansait la tarentelle. Un ange aux ailes brisées, Son sourire figé dans l’albâtre gravé, Pleurait depuis une éternité. Nous aimions nous y cacher pour mieux nous retrouve…