Jean-luc Drouin's photos

Attention ça glisse !

11 Mar 2024 11 1 51
(Madagascar) - Suivez ce lien pour lire la légende : www.ipernity.com/doc/1922040/52360068

Une petite route de brousse au petit matin

11 Mar 2024 39 12 102
(Madagascar) - Quelques ornières en ce matin du deuxième jour sur la piste de Fort-Dauphin. Rien de bien méchant car il fait beau depuis deux jours et la route et à peu près sèche. La boue ce sera plus loin dans la descente dans la forêt qui empêche le soleil de passer, conservant plus longtemps l'humidité. On est quand même descendus du 4X4 car malgré une piste sèche derrière moi il y avait une énorme faille dans la route que le 4X4 a eu un peu de mal à franchir. Mais in fine tout c'est bien déroulé.

Forte activité autour du bac n°1

10 Mar 2024 21 8 83
(Madagascar) - Cette photo a été prise quelques instant avant celle d'hier. Le bac n°1 en provenance de l'autre rive vient d'accoster, libérant ses passagers. Pour que le passage d'eau prenne le large, les pétions, cyclistes et motocyclistes doivent attendre qu'au moins un véhicule embarque, sinon il reste à quai. Ca peut parfois prendre des heures. Mais pas ici, la piste est encore assez proche de la ville de Vangaindrano et il y a toujours une forte activité. Quand tous les passagers sont descendus, c'est là que le camion transportant un conteneur s'est embourbé. Si vous avez lu la légende d'hier, vous connaissez la suite. Petite précision, c'est ici, sur l'autre rive que Sylvestre notre chauffeur de 4X4 est resté bloqué plus de 20 heures en venant de Fort-Dauphin pour venir nous récupérer à Vangaindrano. Des pluies tropicales s'étaient abattues sur la région et l'eau était trop haute entrainant de dangereux courants. La navigation avait été arrêtée pour des questions de sécurité.

Bac n°1

10 Mar 2024 29 14 92
(Madagascar) - Après quelques heures de route et le contournement de camions qui bloquaient la piste (photo d'hier), le passage d'eau (bac n°1) est enfin en vue. Il en reste 9 à franchir et plus de 200 km à parcourir. Ici, c'est le seul passage où il reste des bacs à moteur. Manque de chance, le camion est prioritaire pour embraquer. Il va prendre toute la place sur le bac et nous devrons attendre son retour. Comme le bras de mer est très large, ça va prendre une heure au moins. Le soleil commence à taper. Au moment où le gros camion s'avance pour monter sur le bac, ses roues arrières qui ne sont pas motrices, patinent et s'embourbent. Il ne peut ni avancer, ni reculer. Il ne repartira pas. Heureusement, le second bac sur la droite qui était en panne à notre arrivée, redémarre comme par miracle. Le mécanicien tentait de le réparer depuis plus de trois heures. Les deux 4X4 qui attendaient, dont le nôtre, peuvent embraquer pour la traversée. J'ai demandé à notre chauffeur d'attendre quelques secondes avant de s'avancer pour que je puisse prendre cette photo. Nous avons fait la traversée en 30 minutes sans encombre. Une fois à terre le bac n'a pas pu repartir. Le moteur n'a pas tenu. Heureusement qu'il n'est pas tombé en panne au milieu du bras de mer où le courant est le plus fort.

On ne passe pas !

10 Mar 2024 44 25 138
(Madagascar) - Je vous avais parlé des camions embourbés qui bloquent la route. En voici une illustration. Je pensais que nous aurions assez de place pour passer sur la gauche. Sylvestre le chauffeur est allé voir. Trop de boue. Le 4X4 se serait enfoncé jusqu'aux essieux, risquant de se mettre " en crabe" et glisser sur le camion. Le chauffeur a préféré faire demi-tour en passant par de petits sentiers uniquement empruntés par des charrettes à zébus pour contourner l'obstacle. En tout nous avons perdu une heure. Mais ça aurait pu être pire.

Le 4x4 Nissan Patrol, le roi de la piste

11 Mar 2024 45 27 151
Piste Vangaindrano/Fort-Dauphin (Madagascar) - Les 257 km qui séparent Vangaindrano à Fort-Dauphin peuvent prendre beaucoup de temps. Non seulement en cette saison des pluies la piste est boueuse et seuls les 4X4 sont capables de franchir les obstacles les plus périlleux. Sauf si des camions ne se sont pas mis en travers de la route. Ca nous est arrivé le premier jour du voyage, mais on a pu faire un détour d'une demi-heure à travers des villages de brousse et contourner les camions bloqués pour un bon bout de temps. Ce qui explique que pour venir de Fort-Dauphin, Sylvestre, notre chauffeur et son 4X4 ont mis 4 jours pour venir nous chercher à Vangaindrano. Partis dimanche, le beau temps était revenu et nous n'avons mis que deux jours pour rejoindre Fort-Dauphin, même si premier jours nous avons parcouru à peine 100 km en plus de 12 h. Mais les 50 derniers km de piste avant For-Dauphin, en meilleur état, nous ont autorisé des pointes de vitesse à 40 voire 50 km/h. Certains passages ont été compliqués, mais ce qui a pris le plus de temps ce sont les franchissements des bras de mer et des fleuves. Sur cette route il n'y a pas moins de 10 bacs ou passages d'eau. Hormis les deux premiers bacs qui sont équipés d'un moteur, les autres nécessitent qu'on tire une corde reliée d'une rive à l'autre . Les moins rustiques, sont actionnés avec une manivelle. Mais le plus insolite d'entre-eux est sans conteste le bac n°3 (photo) que nous avons pris hier matin. Le vrai bac risquant de couler à tout moment, les habitants du village de brousse on construit un radeau fait de planches et de bidons, qui fait l'affaire. Ils font payer un prix exorbitant, alors qu'initialement les bacs sont publics et gratuits. Comme on n'a pas le choix si l'on veut poursuivre sa route, on est obligé de payer. Avec ma femme nous n'avons pas voulu prendre le risque de sombrer avec armes et bagages au milieu du bras de mer. Nous avons loué le services d'un piroguier pour traverser en sécurité et arriver plus vite sur l'autre rive pour que je puisse prendre des photos de cette étrange embarcation.

Un petit bonjour de Madagascar

09 Mar 2024 40 19 138
Vangaindrano (Madagascar) - Profitant d'une fenêtre météo favorable pour la connexion internet (qui ne va pas durer), j'en profite pour vous faire un p'tit coucou de Madagascar. J'aurai l'occasion à mon retour de vous narrer mes épuisantes aventures. J'ai passé plusieurs jours avec une ONG agricole qui travaille dans les montagnes du Sud-Est avec les paysans pour leur apprendre des techniques de culture leur permettant d'assurer leur "sécurité alimentaire". Malgré cette aide technique entre deux périodes de récoltes, il arrive que les villageois se retrouvent trois, parfois quatre mois, sans rien d'autre à manger que des plantes sauvages. L'ONG leur apprend donc à améliorer leurs rendements et à diversifier leurs productions en les incitant notamment à se lancer dans l'élevage de canards, moins sujets aux maladies que les poules. En ce moment, j'attends un 4X4 qui va m'emmener à Fort-Dauphin demain matin, par la piste la plus difficile du pays. 350 km d'ornières et de boue en cette saison des pluies. En 2020 j'avais déjà pris cette "route", en sens inverse, mais c'était en saison sèche. Le voyage s'annonce sportif. On peut mettre entre 3 et 5 jours, voire plus, selon la météo. Ici, la distance ne veut rien dire. J'ai pas mal de choses à faire à Fort-Dauphin, mais j'aurai l'occasion d'y revenir ultérieurement. A bientôt. PS : La photo ci-dessus est une simple illustration prise ce matin lors de ma promenade matinale à Vangaindrano.

Ultime hommage à mon copain Cuzco

06 Jul 2016 37 23 164
Rouen (France) - Une dernière photo de mon vieux copain Cuzco, disparu il y a 8 jours. C'est la dernière photo de mon compagnon que je publie. Il faut bien s'habituer à son absence et puis vendredi, je m'envole pour Madagascar afin de rejoindre une ONG dans la région de Manakara. Retour dans un mois. Je posterai une photo de temps en temps, mais la plupart du voyage devrait se passer dans des villages de brousse où il n'y a ni réseau, ni électricité, ni eau courante. On ne peut pas parler de décroissance car là-bas, il n'y a jamais eu de croissance. A bientôt.

Souvenir heureux d'une balade en forêt

24 Oct 2015 32 10 172
Pour lire la légende cliquez sur ce lien. www.ipernity.com/doc/1922040/52334924

A fond la forme

07 Mar 2016 43 19 164
Pour lire la légende cliquez sur ce lien. www.ipernity.com/doc/1922040/52334924

Les jours heureux

23 Oct 2015 42 18 165
Houlgate (France) - Cuzco et Kullu au temps des jours heureux. Cuzco, le labrador fêtait ce jour-là ses 4 ans. Kullu, le jack russel avait 8 mois. Nous venions souvent sur la plage d'Houlgate (Normandie) où mon père résidait. Les chiens adoraient cette station balnéaire car ils savaient qu'ils auraient le droit de courir librement sur la plage à marée basse. Si Cuzco ne ratait pas une occasion de se jeter à l'eau, Kullu, lui préférait le regarder assis sur le sable, attendant qu'il revienne pour reprendre leur course effrénée.

Adieu Cuzco ! Le plus gentil chien du monde s'en e…

14 Apr 2013 40 43 178
Rouen (France) - Sur cette photo, il a 2 ans. Hier soir, à l'âge de 13 ans, Cuzco le labrador de ma fille est parti au paradis des chiens. Une injection létale a mis fin à ses souffrances. Pourtant, nous étions allés aux urgences vétérinaires dans l'idée de le soulager, pas pour revenir avec son corps sans vie. Certes, Cuzco souffrait de rhumatisme depuis plusieurs mois. Mais les anti-inflammatoires semblaient faire des miracles. Il y a quelques jours encore, je l'avais emmené faire une petite balade en forêt. Il n'avait pas marché bien longtemps, mais semblait heureux de pouvoir renifler et uriner sur tous les troncs d'arbres qui passaient à sa portée. Depuis jeudi soir, je l'avais encore en garde à la maison. Samedi, matin en me levant je l'ai trouvé prostré. Il avait du mal à respirer et le regard vitreux. Quand je lui ai donné sa gamelle de croquettes, il n'en n'a pas voulu. Là, je me suis inquiété. Lui, si gourmand habituellement. Deux heures plus tard, il a quand même accepté quelques croquettes, malheureusement immédiatement régurgitées. J'ai aussitôt téléphoné au vétérinaire qui m'a dit "un labrador qui ne mange pas, c'est une urgence". Malgré ses 40 kilos, il a fallu que je le porte pour qu'il monte en voiture. Trois injections plus tard, il a semblé reprendre du poil de la bête. Ma fille l'a récupéré le soir. Elle était inquiète et j'ai fait comme s'il était sorti d'affaire pour un bon bout de temps, même si je n'étais pas convaincu de ce que je disais. Samedi, nous sommes allés prendre de ses nouvelles chez ma fille. Il nous a suivi dans le jardin et s'est roulé dans l'herbe. Je me suis dit en substance, on a encore évité le pire. Mais dimanche matin Cuzco était de nouveau prostré. Retour à la case départ. En début d'après-midi, direction la permanence des urgences vétérinaires. Vous connaissez la suite... Il nous manque déjà, même si nous n'avons pas encore réalisé que désormais, il ne nous reste que son souvenir... Et des centaines de photos. Son copain Kullu, mon Jack Russel, est désorienté. Il le cherche partout.

Serre cambodgienne

19 Apr 2019 28 9 137
Cambodge - Grâce à son agriculture, le Cambodge assure son autosuffisance alimentaire. Pourtant, une grande partie des productions sont locales et artisanales. Elles sont assurées par de petits producteurs qui les commercialisent leurs fruits et légumes dans un rayon d'une trentaine de kilomètres. Cependant, ces dernière années, la demande explose et des financiers étrangers investissent dans ce secteur, comme dans cette serre située à une vingtaine de kilomètres des temples d’Angkor. L’exploitation spécialisée dans la culture hors sol de légumes sous serres, appartient à un Australien, marié à une Cambodgienne. La production est destinée à fournir les grandes villes du pays, notamment la capitale Phnom Penh et Sihanoukville. Quand je suis arrivé en fin d’après-midi sur l’exploitation pour bénéficier d’une lumière plus douce, les quarante salariés avaient terminé leur service. Les serres étaient désertes. Seuls quelques employés étaient encore là pour finaliser les expéditions par camions prévues le lendemain. Sur cette photos les quelques employé préparaient de petites commandes pour des restaurateurs cambodgiens résidant à quelques kilomètres. En suivant ce line vous accéderez à une autre photo de la série : www.ipernity.com/doc/1922040/49367520/in/album/1229956

Usine de latex

26 Apr 2019 33 11 153
Kampong Cham (Cambodge) - Si 90 % de la production du latex est automatisée dans cette vieille manufacture de caoutchouc industriel, la récolte de la sève sur les hévéas et le conditionnement se font encore manuellement. Ce qui nécessite une main-d'œuvre importante. Avec ce sourire et sa scie, il faut bien reconnaître que cet homme a une tête de Khmer rouge, de triste réputation. Ce n'est qu'une impression car ce garçon est d'une rare gentillesse. Il a pris cette expression équivoque uniquement pour la photo. Pour tout savoir sur cette l'usine de latex, si ce n'est pas déjà fait, vous pouvez éventuellement suivre ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4723474

L'usine de latex

26 Apr 2019 32 12 134
Kampong Cham (Cambodge) - Pour tout savoir sur cette photo, si ce n'est pas déjà fait, vous pouvez éventuellement suivre ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4723474

L'usine de latex

26 Apr 2019 35 18 142
Kampong Cham (Cambodge) - En réunissant tous mes articles de voyages dont certains ont été publiés sur Ipernity, avec le projet de les publier dans un "Carnet de voyages" (si je trouve un financement), j'ai réalisé que celui consacré à cette usine de latex, ne comprenait qu'une seule photo pour illustrer mes mots. J'ai donc intégré cette photo. D'autres suivront probablement. J'ai aussi réalisé à cette occasion que sur 470 lecteurs enregistrés, seuls 16 membres de notre site ont pris la peine de le lire. Tous les autres sont des anonymes. Ceux qui à l'époque de sa publication ne me connaissent pas veulent corriger cet "oubli" n'ont qu'à cliquer sur ce lien : www.ipernity.com/blog/1922040/4723474

Salon de Thé de rue

04 Oct 2018 46 15 184
Old-Delhi (Inde) - Petit commerce de rue dans le quartier musulman coincé entre la grande mosquée et le Fort Rouge. Ce petit établissement bricolé avec du matériel de récupération sert aux clients de passage du thé, du café et des soupes en poudre diluées dans de l’eau chaude. Le jeune garçon est chargé de préparer les boissons. Si j’ai bien compris ce qui se passait au moment où cette photo a été prise, le père assis sur une chaise apprenait le métier à son fils. J’ai retenu cette photo surtout pour le regard étonné du jeune apprenti qui écoute attentivement les conseils de son père.

L'heure de la sieste

04 Oct 2018 39 13 145
Old-Delhi (Inde) - Vélo-pousse est un métier terriblement physique et fatiguant. Il n'est donc pas rare de croiser ces chauffeurs de vélos-taxis faire une petite sieste entre deux courses. Un repos d'autant plus nécessaire que le jour où cette photo a été prise, la température ambiante dépassait les 40°.

100 items in total

For a Guest account such as this, the number of content displayed is limited to a maximum of 100.