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I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
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Artisan-artiste


Antsirabe (Madagascar) - J’étais à la recherche d’une rue d’Antsirabe où lors de mon premier voyage en 2016, j’avais réalisé une photo de conducteurs de pousses-pousses au repos. Une pause-déjeuner. Ce n’est pas tant le sujet que je voulais retrouver, mais le lieu et la lumière étonnante qui inondait la scène.
On ne va pas tergiverser, je n’ai jamais retrouvé cette rue. Mais en me dirigeant en direction de la supposée rue en cette fin de journée où la lumière était similaire celle de mon souvenir, je suis tombé sur une cabane en bois qui semblait avoir été éclaboussée par un pistolet à peinture.
Le résultat était du plus bel effet. Je me suis pris à rêver d’un portrait sur un tel fond. Mais il n’y avait personne alentour. J’ai repris mon chemin en quête de cette rue - que je ne retrouverai pas -, en me disant qu’il fallait que je repasse par là. On ne sait jamais, avec un peu de chance…
Une heure plus tard, en retournant à mon hôtel, je suis repassé par la cabane bigarrée. Coup de chance, un homme était accroupi et adossé aux planches multicolores (PIP n°1). Je lui montre mon appareil photo. Il sourit. Un sourire que j’interprète comme un accord sans réserve.
Je m’avance et m’accroupis pour me retrouver à sa hauteur. Il ne dit toujours rien sans se départir de son petit sourire. Une première photo. Je suis certain qu’elle est bonne. Mais quand je l’affiche sur le monitor arrière pour lui montrer, je réalise que je lui ai coupé le bout des pieds. Alors j’en prends une deuxième. Cette fois c’est la bonne.
Alors que je croyais être seul avec cet homme souriant qui ne s’exprime toujours pas, j’entends des rires derrière moi. Je réalise qu’une demi-douzaine de jeunes s’amusent de la scène que je viens inconsciemment de leur offrir. Ils s’avancent vers nous et raillent leur ami qui reste muet, mais dont le sourire s’est accentué.
L’homme qui est à gauche sur la photo m’explique que Jacquot -c’est son nom- n’est pas muet, mais qu’il ne s’exprime jamais. La conversation s’engage et j’apprends que mon interlocuteur est un « artiste graffeur ». Pour vivre, il dessine et peint des enseignes pour les commerçant ou personnalise à l’aérographe des réservoirs de motos ou des carénages de scooters.
Il s’appelle Zao. C’est son nom d’artiste. Ses prestations sont facturées, selon la difficulté de la commande et du temps passé. Entre 1,50 et 50 euros. « Mais des commandes à 50 euros pour décorer une voiture par exemple, ça doit m’arriver une fois par an. Avec les temps de séchage, ça me prend au minimum 3 jours », indique-il. Son atelier, c’est la cabane de 5 m2 dont la devanture vient de me servir de fond.
Il me vient l’idée de faire une série sur les artistes d’Antsirabe. J’invite Zao et Jacquot à prendre un verre dans la gargote la plus proche. Visiblement, ils y ont leurs habitudes. Zao me promet de me présenter plusieurs artistes, afin que je puisse en tirer une petite série photographique. Comme la lumière décline on se donne rendez-vous devant son atelier le lendemain vers 16 h. Le matin, la rue et à l'ombre. De plus, l'artiste me dit qu'il n'est pas très matinal.
Finalement, à l’heure dite, Zao à plusieurs commandes de pancartes commerciales à honorer. Il n’a pas pu réunir ses amis artistes. Impossible de remporter le rendez-vous comme il me le propose car je repars pour Tananarive le lendemain matin. J’ai déjà réservé les billets pour le seul taxi de brousse express de la ville.
Zao a quand même réalisé devant moi la décoration d’un scooter. Les photos se révèleront finalement décevantes. Je me suis contenté de quelques photos d’illustration (PIP n°2). C’est déjà ça. Le ratage fait partie du voyage. Il faut juste éviter de tout rater.
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On ne va pas tergiverser, je n’ai jamais retrouvé cette rue. Mais en me dirigeant en direction de la supposée rue en cette fin de journée où la lumière était similaire celle de mon souvenir, je suis tombé sur une cabane en bois qui semblait avoir été éclaboussée par un pistolet à peinture.
Le résultat était du plus bel effet. Je me suis pris à rêver d’un portrait sur un tel fond. Mais il n’y avait personne alentour. J’ai repris mon chemin en quête de cette rue - que je ne retrouverai pas -, en me disant qu’il fallait que je repasse par là. On ne sait jamais, avec un peu de chance…
Une heure plus tard, en retournant à mon hôtel, je suis repassé par la cabane bigarrée. Coup de chance, un homme était accroupi et adossé aux planches multicolores (PIP n°1). Je lui montre mon appareil photo. Il sourit. Un sourire que j’interprète comme un accord sans réserve.
Je m’avance et m’accroupis pour me retrouver à sa hauteur. Il ne dit toujours rien sans se départir de son petit sourire. Une première photo. Je suis certain qu’elle est bonne. Mais quand je l’affiche sur le monitor arrière pour lui montrer, je réalise que je lui ai coupé le bout des pieds. Alors j’en prends une deuxième. Cette fois c’est la bonne.
Alors que je croyais être seul avec cet homme souriant qui ne s’exprime toujours pas, j’entends des rires derrière moi. Je réalise qu’une demi-douzaine de jeunes s’amusent de la scène que je viens inconsciemment de leur offrir. Ils s’avancent vers nous et raillent leur ami qui reste muet, mais dont le sourire s’est accentué.
L’homme qui est à gauche sur la photo m’explique que Jacquot -c’est son nom- n’est pas muet, mais qu’il ne s’exprime jamais. La conversation s’engage et j’apprends que mon interlocuteur est un « artiste graffeur ». Pour vivre, il dessine et peint des enseignes pour les commerçant ou personnalise à l’aérographe des réservoirs de motos ou des carénages de scooters.
Il s’appelle Zao. C’est son nom d’artiste. Ses prestations sont facturées, selon la difficulté de la commande et du temps passé. Entre 1,50 et 50 euros. « Mais des commandes à 50 euros pour décorer une voiture par exemple, ça doit m’arriver une fois par an. Avec les temps de séchage, ça me prend au minimum 3 jours », indique-il. Son atelier, c’est la cabane de 5 m2 dont la devanture vient de me servir de fond.
Il me vient l’idée de faire une série sur les artistes d’Antsirabe. J’invite Zao et Jacquot à prendre un verre dans la gargote la plus proche. Visiblement, ils y ont leurs habitudes. Zao me promet de me présenter plusieurs artistes, afin que je puisse en tirer une petite série photographique. Comme la lumière décline on se donne rendez-vous devant son atelier le lendemain vers 16 h. Le matin, la rue et à l'ombre. De plus, l'artiste me dit qu'il n'est pas très matinal.
Finalement, à l’heure dite, Zao à plusieurs commandes de pancartes commerciales à honorer. Il n’a pas pu réunir ses amis artistes. Impossible de remporter le rendez-vous comme il me le propose car je repars pour Tananarive le lendemain matin. J’ai déjà réservé les billets pour le seul taxi de brousse express de la ville.
Zao a quand même réalisé devant moi la décoration d’un scooter. Les photos se révèleront finalement décevantes. Je me suis contenté de quelques photos d’illustration (PIP n°2). C’est déjà ça. Le ratage fait partie du voyage. Il faut juste éviter de tout rater.
Nicole Coutens, Sami Serola (inactive), , and 49 other people have particularly liked this photo
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Pauvre mais heureux de vivre et souriant ce gamin
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I love all the vibrant colours and I can see why you were so attracted to this place. First-class photography as always. Thanks for sharing!
Sinon, dès que c'est possible j'aime bien avoir des cadres distincts dans une même photo.
En général ce genre de photo reçoit un certain succès. Si j'osais, je dirais que ce type de photo sort de la 2 D en lui donnant du relief.
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