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1/15 • f/7.1 • 50.0 mm • ISO 100 •
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Imprimerie de labeur
Jaipur (Inde) - Petite imprimerie de quartier trouvée au hasard des mes balades dans les rues de Jaipur. Des imprimeries comme celle-ci qui travaillent toujours au plomb, il en existe encore beaucoup en Inde. Seules les très grosses imprimeries industrielles sont passées à la photocomposition et plus récemment au numérique.
Comme on le vois sur la photo, les fontes de cratères en plomb, que l’imprimeur assemble manuellement, sont rangées dans les casses en bois (au premier plan), sans soin particulier. A l'indienne !
Chose étonnante, en 1994 (date de la prise de vue) cet imprimeur de quartier avait encore en sa possession de très gros caractères en capitales… sculptés dans du bois. De véritables pièces de collection qui datent du temps de son père qui lui a transmis l’entreprise familiale. Mais ces caractères ne servaient plus depuis longtemps. Il les gardait en souvenir. En tout cas, il avait l’air ravi que je m’intéresse à son métier et à cette technique d’impression.
Il faut dire qu'au début des années 1980, j’ai travaillé un an dans un hebdomadaire en Basse-Normandie, dont les pages étaient encore partiellement réalisées au plomb. Une première photocomposeuse venait d’arriver, mais deux linotypes étaient encore en activité. En revanche, l'impression était faite sur une rotative offset dans la banlieue de Caen (Basse-Normandie).
Comme souvent en Inde, l’atelier est ouvert sur la rue. Là, je suis entré dans l’imprimerie, car je voulais discuter avec l’artisan ; mais j’aurais très bien pu prendre la photo en restant à l’extérieur.
Nikon F90 - 20 mm AF f:2,8 - Ilford HP5 +
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Comme on le vois sur la photo, les fontes de cratères en plomb, que l’imprimeur assemble manuellement, sont rangées dans les casses en bois (au premier plan), sans soin particulier. A l'indienne !
Chose étonnante, en 1994 (date de la prise de vue) cet imprimeur de quartier avait encore en sa possession de très gros caractères en capitales… sculptés dans du bois. De véritables pièces de collection qui datent du temps de son père qui lui a transmis l’entreprise familiale. Mais ces caractères ne servaient plus depuis longtemps. Il les gardait en souvenir. En tout cas, il avait l’air ravi que je m’intéresse à son métier et à cette technique d’impression.
Il faut dire qu'au début des années 1980, j’ai travaillé un an dans un hebdomadaire en Basse-Normandie, dont les pages étaient encore partiellement réalisées au plomb. Une première photocomposeuse venait d’arriver, mais deux linotypes étaient encore en activité. En revanche, l'impression était faite sur une rotative offset dans la banlieue de Caen (Basse-Normandie).
Comme souvent en Inde, l’atelier est ouvert sur la rue. Là, je suis entré dans l’imprimerie, car je voulais discuter avec l’artisan ; mais j’aurais très bien pu prendre la photo en restant à l’extérieur.
Nikon F90 - 20 mm AF f:2,8 - Ilford HP5 +
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Bon dimanche. Amitiés
Cela me rappelle mon enfance , dans les années 45 / 50 , quand j'habitais rue Saint Maur , à Paris . Dans la cour il y avait une imprimerie dans 2 garages , et du 4 ème étage on entendait les machines ........
Les typographes sont obligatoirement des maniaques du rangement, se servant de milliers d'éléments qui ont chacun une place précise. J'aimais bien le plomb et son côté artisanal.
La photocomposition fait gagner au minimum 50% de temps en fournissant une meilleure qualité... et on est enfin assis !
Typo93 club has addedAdmired in:
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Imprimerie, une histoire extraordinaire!
wonderfu
:)
Wish you a serene Sunday evening.
Typo93 club has replied to Yves SaulnierUn métier manuel ? Oui et non. Une secrétaire fait-elle un métier manuel ?
Si on veut faire des comparaisons, un architecte dessinait autrefois ses plans à la main, il se sert de logiciels aujourd'hui. Ou encore, dans l'industrie automobile, il n'y a plus de main-d'œuvre, les robots ont pris la place des ouvriers. Ceux qui restent sont de véritables techniciens spécialisés.
De la typographie traditionnelle il reste le côté "artistique" : le choix des caractères, la mise en page... Je constate que les règles typographiques sont de moins en moins respectées parce que, justement, des personnes venant du secrétariat se sont reconverties dans l'imprimerie. Faut dire que c'est plus intéressant et mieux payé.
Ce que beaucoup ignorent, c'est que la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) sur Mac a aussi supprimé de nombreux emplois de la chaîne graphique puisque maintenant la même personne peut tout faire sur son écran (ex. : mettre une photo ou créer un logo).
Le métier de correcteur que j'ai exercé les 8 dernières années n'existe plus que dans les maisons d'édition et ça se voit chaque jour (surtout sur internet !).
Jean-luc Drouin club has replied to Typo93 clubTypo93 club has replied to Jean-luc Drouin clubJean-luc Drouin club has replied to Typo93 clubTypo93 club has replied to Jean-luc Drouin clubPar exemple, qui sait que dans une adresse "boulevard" s'abrège par "bd" ou "boul." mais pas par "Boul.", "Bd" ou "blvd" ?
Sans parler de "Monsieur" (M.) très souvent abrégé par "Mr" qui est l'abréviation de "Mister".
NB - Ne jamais couper un mot commençant par "con" en bout de ligne et surtout pas "concupiscent" ! ;o))
Jean-luc Drouin club has replied to Typo93 clubTypo93 club has replied to Jean-luc Drouin club"Pour l’écriture du é majuscule, il suffit de garder la touche « Maj » enfoncée et d’appuyer ensuite sur la touche « e ». Un petit pop-up s’affichera pour vous donner le choix entre les différents caractères possibles issus de la lettre « e ». Il ne vous reste qu’à choisir le « É » et le tour est joué."
"É"
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