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Malana (Inde) - Nous sommes en 1982, il est bientôt 11 heures et j'en suis à mon troisième jour de marche.
Hier, du haut du premier col, à 3.180 mètres d'altitude, à 7 heures de marche de Rashol d'où je suis parti le matin même, j'ai pu apercevoir pour la première fois le village de Malana, accroché à la montagne d'en face. Il a fier allure. Mais il se fait désirer.
Je suis parvenu en haut du col vers 13 heures. En voyant Malana au loin, Je pense l'atteindre le soir même, si je me dépêche. Mais au cours de la descente du versant opposé du premier col, alors que je traverse une forêt de pins centenaires, une pluie diluvienne entrave ma progression. Je dois me réfugier et passer la nuit sous un énorme rocher.
L'endroit a déjà été occupé et il reste les vestiges d'un feu de bois. Comme je suis trempé, je ne peux pas pu faire de feu ; ma boîte d'allumettes est remplie d'eau. Et mon modeste duvet, lui aussi très humide, a eu du mal à me protéger du froid. Mais épuisé, je parviens à dormir sans trop de problème. A l'époque j'ai 25 ans et je suis capable de dormir comme un bébé sur un tas de cailloux.
Au petit matin, vers 6 heures, sans attendre, je reprends ma route pour me réchauffer. J'ai quand même pris le temps d'avaler les deux biscuits qui me restent et de boire une gorgée d'eau en guise de petit-déjeuner.
Heureusement, je ne suis qu'à quelques minutes du fond de la vallée et j'arrive sur un terrain plat. Vers 11heures, après avoir traversé la "Malana River", je commence à attaquer la dernière montée qui doit m'ouvrir les portes de Malana. Le village est vraiment cette fois à ma portée. Deux heures de marches quand même. Moins raide que la veille, mais quand même. Je sens que je repousse sans cesse mes limites physiques.
C'est dans cette ultime montée que je croise cette jeune fille et son petit frère qui gardent une dizaine de chèvres. Ma toute première photo d'habitants de Malana. Quelques minutes plus tard, nous sommes rejoints par quatre hommes qui acceptent eux aussi de se faire photographier - voir PIP ou cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50059010
On m'avait dit que ces gens étaient désagréables et agressifs avec les étrangers. Comme quoi, il ne faut jamais prendre ce qu'on dit pour argent content.
J'ai pris quatre photos de ces jeunes gardiens de chèvres. Celle-ci est la première. Alors que je portais l'oeil dans le viseur, la chèvre est arrivée et s'est immédiatement mise de profile. J'étais ravi. Sur la seconde, elle me regarde. Sans ce caprin, il aurait fallu me croire sur parole qu'il s'agissait de gardiens de chèvres, alors que je viens d'écrire qu'il ne faut jamais prendre pour argent content ce que l'on vous dit.
Nikon F 2, objectif Nikkor 35 mm f : 2 - Kodachrome 25.
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Hier, du haut du premier col, à 3.180 mètres d'altitude, à 7 heures de marche de Rashol d'où je suis parti le matin même, j'ai pu apercevoir pour la première fois le village de Malana, accroché à la montagne d'en face. Il a fier allure. Mais il se fait désirer.
Je suis parvenu en haut du col vers 13 heures. En voyant Malana au loin, Je pense l'atteindre le soir même, si je me dépêche. Mais au cours de la descente du versant opposé du premier col, alors que je traverse une forêt de pins centenaires, une pluie diluvienne entrave ma progression. Je dois me réfugier et passer la nuit sous un énorme rocher.
L'endroit a déjà été occupé et il reste les vestiges d'un feu de bois. Comme je suis trempé, je ne peux pas pu faire de feu ; ma boîte d'allumettes est remplie d'eau. Et mon modeste duvet, lui aussi très humide, a eu du mal à me protéger du froid. Mais épuisé, je parviens à dormir sans trop de problème. A l'époque j'ai 25 ans et je suis capable de dormir comme un bébé sur un tas de cailloux.
Au petit matin, vers 6 heures, sans attendre, je reprends ma route pour me réchauffer. J'ai quand même pris le temps d'avaler les deux biscuits qui me restent et de boire une gorgée d'eau en guise de petit-déjeuner.
Heureusement, je ne suis qu'à quelques minutes du fond de la vallée et j'arrive sur un terrain plat. Vers 11heures, après avoir traversé la "Malana River", je commence à attaquer la dernière montée qui doit m'ouvrir les portes de Malana. Le village est vraiment cette fois à ma portée. Deux heures de marches quand même. Moins raide que la veille, mais quand même. Je sens que je repousse sans cesse mes limites physiques.
C'est dans cette ultime montée que je croise cette jeune fille et son petit frère qui gardent une dizaine de chèvres. Ma toute première photo d'habitants de Malana. Quelques minutes plus tard, nous sommes rejoints par quatre hommes qui acceptent eux aussi de se faire photographier - voir PIP ou cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50059010
On m'avait dit que ces gens étaient désagréables et agressifs avec les étrangers. Comme quoi, il ne faut jamais prendre ce qu'on dit pour argent content.
J'ai pris quatre photos de ces jeunes gardiens de chèvres. Celle-ci est la première. Alors que je portais l'oeil dans le viseur, la chèvre est arrivée et s'est immédiatement mise de profile. J'étais ravi. Sur la seconde, elle me regarde. Sans ce caprin, il aurait fallu me croire sur parole qu'il s'agissait de gardiens de chèvres, alors que je viens d'écrire qu'il ne faut jamais prendre pour argent content ce que l'on vous dit.
Nikon F 2, objectif Nikkor 35 mm f : 2 - Kodachrome 25.
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Jean-luc Drouin club has replied to NautilusMais pour en revenir à ton commentaire initial, comme je voyage toujours pour faire des photos, j'ai toujours un boîtier autour du cou et rien ne m'a vraiment jamais empêché de faire des images. Ni la fatigue, ni la chaleur, ni le froid. Ca ne veut pas dire que je n'en bave pas, mais dès qu'il y a une photo à faire, je puise toujours dans mes ultimes ressources. J'ai dû rater deux photos dans ma vie en raison du froid et surtout de l'épuisement lié au manque d'oxygène. J'en ai récemment parlé sous une de mes photos en N&B sur "la route de la mort" entre Manali et Leh.
Nautilus has replied to Jean-luc Drouin clubJean-luc Drouin club has replied to NautilusBonne semaine.
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