L'ut dièse de Tamberlick and autograph

Enrico Tamberlick (1820-1889); Italian tenor who created the role of Don Alvaro in Verdi's "La forza del destino" in St. Petersburg (1862).



An autographed annotation from the guest book of the famous soprano Delphine Ugalde (1829-1910), made by Enrico Tamberlick on 5 October 1878. The phrase is from the final of the duet "Non m'inganno; al mio rivale ...." between Otello and Jago from Rossini's opera "Otello". The quotation shows where Tamberlick sang his famous "L'ut dièse" (C-sharp) that excited the Paris audiences.

An article written by Henri Brody in "La revue musicale", called "Le carrière d'un ténor Italien", explains the significance of this phrase to Tamberlick.

Quote from Brody's article:
" C'est en mars qu'il parut devant le public parisien. Il avait choisi Otello, de Rossini, dont le rôle comportait L'ut dièse qui l'avait rendu célèbre. Comme le snobisme a existé de tout temps, une partie du public ne voyait en Tamberlick que le ténor qui donne L'ut de poitrine. La salle était plutôt hostile. Il avait un nom qui ne plaisait pas. Le premier acte fut froid. Au 2e acte, dans le duo, il devait chanter la phrase : Si dopo lei morro. Sous le mot lei l'ut éclata, vigoureux, strident, magnifique ! Des bravos couvrirent le son des instruments, et ne cessèrent que lorsque Tamberlick recommença. Un tonnerre d'applaudissements le remercia. Et dès lors, Tamberlick fut considéré comme une sorte de phénomène. Sa large diction, l'ampleur de son récit, la beauté de son jeu, la splendeur de sa voix, son art, son talent, son savoir musical, tout cela dut s'effacer devant la note aiguë qu'il avait le pouvoir d'émettre. Quatre fois en huit jours, Tamberlick chanta Otello".


It seems Rossini did not like very much the "C-sharp". Tamberlick once tried to astonish the composer by producing a high C-sharp. Rossini was not amused. He told Tamberlick that he could hang his C-sharp in the hall of the opera house and pick it up on the way out after the performance.