Amour et poésie
13 Jul 2019
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Et si tout doit sauter S'écrouler sous nos pieds Laissons-les, laissons-les Laissons-les s'aimer
A partir d'une photo envoyée par mon ami André avec sa permission
Daniel Lavoie - Ils S'aiment
www.youtube.com/watch?v=qJPxlP3m4DM
Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment tout hésitants
Découvrant l'amour et découvrant le temps
Y a quelqu'un qui se moque
J'entend quelqu'un qui se moque
Se moque de moi, se moque de qui?
Ils s'aiment comme des enfants
Amour plein d'espoir impatient
Et malgré les regards
Remplis de désespoir
Malgré les statistiques
Ils s'aiment comme des enfants
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme des enfants
Comme avant le menaces et les grands tourments
Et si tout doit sauter,
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer
Et si tout doit sauter
S'écrouler sous nos pieds
Laissons-les, laissons-les
Laissons-les s'aimer
Enfants de la bombe
Des catastrophes
De la menace qui gronde
Enfants du cynisme
Armés jusqu'aux dents
Ils s'aiment comme avant
Avant les menaces et les grands tourments
Ils s'aiment comme avant
29 Jul 2019
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Donne-m’en un de tes plus savoureux, Donne-m’en un de tes plus amoureux : Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.
Alfred Schnittke - Declaration of Love
www.youtube.com/watch?v=vAVVXff_4BM
"Baise m’encor, rebaise-moi et baise ;
Donne-m’en un de tes plus savoureux,
Donne-m’en un de tes plus amoureux :
Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j’apaise,
En t’en donnant dix autres doucereux.
Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux,
Jouissons-nous l’un de l’autre à notre aise.
Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m’Amour penser quelque folie :
Toujours suis mal, vivant discrètement,
Et ne me puis donner contentement
Si hors de moi ne fais quelque saillie."
Louise Labé, Sonnets
Poétesse française de la Renaissance qui, comme tous les poètes de l'époque, savait parler sans avoir peur des mots, ni de ses sentiment, pour qui un chat était un chat.
Maintenant on jure dès qu'on parle, mais on craint que les mots de la vie, la vraie, ceux de l'amour qui sert à survivre et sans lequel il vaut mieux quitter cette terre à jamais, que ces mots ne choquent alors que les pires images de mort et de sang parsèment tous nos écrans!
Ici "baiser" doit être pris en son sens premier, donner un bisou,
et "jouir" aussi , profiter, donner et recevoir, s'en réjouir, partager en somme! Ce que je ne cesse de vous dire depuis bientôt 10 années que je suis parmi vous dans notre site bien-aimé.
Helena
06 Aug 2019
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Tout en moi est devenu beauté et radieuse Perception des folles natures délicieuses.
caravan by Michel Petrucciani et Eddy Louiss
www.youtube.com/watch?v=RqKrVcDMhPQ
Appassionato
"A demi-mot, sans même peut-être le dire,
J’ai su reconnaître l’émotion lancinante
Qui anime mon être comme un long sourire
Fabule l’âme humaine et le visage enchante.
Alors que j’eusse adulé le morne et le pire
– Encore l’âpre saveur des sauvages menthes,
Voici que maintenant je découvre et j’admire
Les délicats parfums – les faveurs envoûtantes.
Tout en moi est devenu beauté et radieuse
Perception des folles natures délicieuses.
Comment donc faudrait-il définir cette obscure
Fièvre du désir et cette concupiscence
Qui chavire mon coeur et couvre mes blessures
D’un baume hydrophile aux vertueuses essences ?"
Didier Sicchia, La rhétorique de l’ineffable
With:
12 Aug 2019
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Comme une grande fleur trop lourde qui défaille, Parfois, toute en mes bras, tu renverses ta taille
Je n'ai pu me décider entre couleurs et noir et blanc( en PIP). Faites votre choix mes amis.
Sonia Wieder Atherton - Nigun
www.youtube.com/watch?v=WEPJ5zaA6kU
Comme une grande fleur trop lourde qui défaille,
Parfois, toute en mes bras, tu renverses ta taille
Et plonges dans mes yeux tes beaux yeux verts ardents,
Avec un long sourire où miroitent tes dents…
Je t’enlace ; j’ai comme un peu de l’âpre joie
Du fauve frémissant et fier qui tient sa proie.
Tu souris… je te tiens pâle et l’âme perdue
De se sentir au bord du bonheur suspendue,
Et toujours le désir pareil au coeur me mord
De t’emporter ainsi, vivante, dans la mort.
Incliné sur tes yeux où palpite une flamme
Je descends, je descends, on dirait, dans ton âme…
De ta robe entr’ouverte aux larges plis flottants,
Où des éclairs de peau reluisent par instants,
Un arôme charnel où le désir s’allume
Monte à longs flots vers moi comme un parfum qui fume.
Et, lentement, les yeux clos, pour mieux m’en griser,
Je cueille sur tes dents la fleur de ton baiser !
Albert Samain, Le chariot d’or (1900)
19 Aug 2019
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Ce qu’elle déplore surtout, ce qui la fait frémir jusqu’aux genoux, C’est que demain, hélas ! il faudra vivre encore !
www.youtube.com/watch?v=zyPn6W2XuWE&list=PL6FEE48B38D3E9DFD&index=80
"......Mais pourquoi pleure-t-elle ? Elle, beauté parfaite
Qui mettrait à ses pieds le genre humain vaincu,
Quel mal mystérieux ronge son flanc d’athlète ?
— Elle pleure, insensé, parce qu’elle a vécu !
Et parce qu’elle vit ! Mais ce qu’elle déplore
Surtout, ce qui la fait frémir jusqu’aux genoux,
C’est que demain, hélas ! il faudra vivre encore !
Demain, après-demain et toujours ! — comme nous !"
Charles Baudelaire (le masque extrait) Les Fleurs du mal
03 Sep 2019
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Tout près des caresses enveloppantes de désir, des petites morts amoureuses
Giora Feidman - Bublitschki - Silk Night Gown - Vehaier Eineinu
www.youtube.com/watch?v=jYblIpszA2c
Huguette Bertrand
''se lover dans le douillet des mots
quand le froid s'habille de chaud''
Leila Zhour
''se lover dans le secret des corps
quand le froid heurte dehors
petite mort
qui dort''
09 Sep 2019
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Le temps de nos ébats....
Bahia - Anouar Brahem, John Surman, Dave Holland - Bellinzona Switzerland, 1998-10-16
www.youtube.com/watch?v=c0c3hI5uyoc
Quand reviendra-t-il
le temps de nos ébats,
Quand sera-t-il nuit?
Quand sera-t-il jour?
De mon profond combat
au seuil de notre époque
je sais qu'un jour viendra
où nous dirons ensemble
mains à mains enlacées
ce que nous avions dit
tendrement embrasés ...
Gérard Bloncourt
20 Sep 2019
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Sur un fil, ami donne-moi ta main d'homme... On marche sur un fil, aimer oui, mais quand on s'abandonne...
Circus - Sur un fil (Karen Brunon, Elsa Fourlon., Calogero, Stanislas et Philippe Uminski)
www.youtube.com/watch?v=ERdtxgGRsmQ&list=PLrWCC0ZIXI5YabvpCRjXi63svk-jrG9e-&index=24
Un geste un souffle et je vacille
Regarde autour de nous, tout scintille
Une phrase me blesse, indélébile
Sur un fil, sur un fil
Un regard et je dégringole
Si je t'offre un secret tu décolles
Des regrets me brûlent au vitriol
Un alcool me console
Un souffle et je vacille
La vie ne tient qu'à un fil
Sur un fil
On marche sur un fil
Funambules imbéciles
On abîme nos vies fragiles
Sur un fil
On marche sur un fil
De vices en évangiles
Face ou pile, ainsi soit-il
Petit comme puissant sur terre
On se met dans les pas de nos pères
Chancelants, nos deux pieds dans les airs
Amoureux, solitaires
Un souffle et je vacille
La vie ne tient qu'à un fil
Sur un fil
On marche sur un fil
Funambules imbéciles
on abîme nos vies fragiles
Sur un fil
On marche sur un fil
De vices en évangiles
Face ou pile, ainsi soit-il
Ami donne-moi ta main d'homme
Aimer oui mais quand on s'abandonne
1000 étincelles en nous tourbillonnent
Déraisonnent, désarçonnent
Un souffle et je vacille
La vie ne tient qu'à un fil
Sur un fil (ami donne-moi ta main d'homme)
On marche sur un fil (aimer oui mais quand on s'abandonne)
Funambules imbéciles (1000 étincelles en nous tourbillonnent)
On abîme nos vies fragiles (déraisonnent)
01 Oct 2019
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J'ai appris les boucles dorées soudain devenir grises, sous le mur d'effroi...
Bach Prelude & Fugue e flat / d sharp minor BWV 853 Amir Katz
www.youtube.com/watch?v=y6JfbxQveZs
Et j'ai appris l'affaissement des visages,
la crainte qui sous les paupières danse,
les signes cunéiformes des pages
que dans les joues burine la souffrance ;
les boucles brunes, les boucles dorées
soudain devenir boucles d'argent grises,
faner le sourire aux lèvres soumises,
et dans le rire sec la peur trembler.
Et ma prière n'est pas pour moi seule,
Mais pour tous ceux qui attendaient comme moi
dans la nuit froide et dans la chaleur
sous le mur rouge, sous le mur d'effroi.
Anna Akhmatova
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