Jean-luc Drouin's photos

Marché de rue indien

31 Jul 2018 37 17 170
Oaxaca (Mexique) - Cette photo a été prise dans un village indien à proximité d'Oaxaca. Je l'ai sélectionnée surtout pour les couleurs du mur et du rideau de fer. Au Mexique on aime les couleurs vives. Chez ces femmes qui vendent leurs légumes et leurs fruits sur le trottoir, il n'y a pas réellement d'agressivité à mon encontre puisque j'ai pu photographier normalement en portant mon œil au viseur, sans chercher à me dissimuler. Mais si il n'y a pas d'agressivité, leur regard n'exprime pas pour autant de l'approbation. En principe quand je photographie les gens, je vais leur montrer la photo sur l'écran de contrôle. Au Mexique, si on a réussi à photographier, mieux vaut ne pas s'attarder, ni essayer d'engager la conversation. Dans la plupart des pays que je connais, l'appareil photo est un extraordinaire moyen d'entrer en contacte avec la population. Ici, si on souhaite échanger quelques mots, mieux vaut ne pas sortir son appareil. Le contacte est quand même un peu moins difficile dans les grandes villes.

L'accordéoniste d'Oaxaca

17 Jul 2018 39 9 178
Oaxaca (Mexique) - Cet accordéoniste, je l'ai déjà publié, mais la première photo le présentait avec sa famille. L'image me semblait plus emblématique et j'ai volontairement écarté ce portrait de musicien. Si vous voulez connaître l'histoire de cette scène, il vous suffit de suivre ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50277034/in/album/1279834 Si vous allez voir l'autre photo vous constaterez que le tirage est mauvais. Vous pouvez aller voir une version améliorée en suivant cet autre lien : www.flickr.com/photos/156294418@N02/51142731355/in/album-72157719026721128

Une tête de choux

19 Jul 2018 41 19 158
San Cristobal de la casas (Mexique) - Cette photo est loin d'être parfaite car lorsque je l'ai prise, je n'avais pas vu qu'une tête émergeait du tas de choux. J'ai donc mesuré la lumière pour la femme dans sa petite cabane colorée à l'arrière plan. Mais l'intérêt d'un site comme Ipernity est de pouvoir présenter des photos imparfaites, pour peu qu'elles restent "montrables". Faute avouée à moitié pardonnée.

Elles sont jolies les filles de San Cristobal

20 Jul 2018 38 16 174
San Cristobal de las Casas (Mexique) - Changement de décor et de continent. Je prépare mon prochain voyage à Madagascar, mais je commence à avoir des envies d'Amérique du Sud. Je revisite donc des photos de mon dernier séjour au Mexique qui remonte à 2018. Déjà ! Cette photo a été prise dans une rue de la jolie ville de San Cristobal de las Casas, dans l'Etat du Chiapas. C'est dans les montagnes de cette région déshéritée que sont retranchés les guérilleros zapatistes du sous-commandant Marcos. J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire dans un article qu'il n'est pas facile de photographier au Mexique www.ipernity.com/blog/1922040/4708836 La plupart de mes photos ont été volées, comme ici, où j'ai déclenché en tenant mon appareil à hauteur de poitrine, sans viser.

Entre tradition et modernité

24 Sep 2023 41 18 129
Varanasi (Inde) - L'Inde est un pays paradoxal. Ici, les castes, même si elles sont désormais interdites, régissent toujours le quotidien des Indiens. En principe, les membres d'une caste ne se mélange pas avec les autres, surtout s'il s'agit de castes inférieures. Mais quand il s'agit d'aller prier au temple ou se baigner dans les eaux sacrée du Gange, la tenue vestimentaire traditionnelle nivèle le statut social. Hormis son smartphone, qui pourrait penser que ce jeune homme est ingénieur dans l'aéronautique ?L'homme à l'extrême gauche vêtu de bleu et de jaune est directeur d'une grande agence bancaire de Calcutta. Dans quelques minutes ils iront prier dans le Gange au coude à coude avec des intouchables, la castes inférieure des parias. La différenciation sociale reprendra ses droit quand ces hommes auront revêtu leurs habits occidentaux.

ACTION BENARES

29 Sep 2023 38 16 164
Action Benares sends you its best wishes and counts on your support in 2024 actionbenares.org Ceux qui me connaissent savent que je collabore activement et bénévolement à cette ONG médicale qui apporte une aide sanitaire aux déshérités indiens. 2024 verra la célébration des 50 ans de l'association solidaire créée par le regretté docteur Bernard Yves-Sabot. Depuis la disparition de son créateur, la survie d'Action Bénarès est sans cesse remise en cause par manque de soutiens financiers. Heureusement, une fondation suisse vient d'apporter pour la deuxième fois, une aide significative qui va permettre à l'ONG de poursuivre sa mission pour une durée de 3 ans. Une bouffée d'oxygène qui va nous permettre de travailler avec acharnement à sa pérennité en recherchant de nouveaux adhérents et sponsors pour les... 50 prochaines années. Je sais que la situation économique n'est pas favorable, mais ceux qui peuvent faire un don sont invités à cliquer sur ce lien actionbenares.org

Le bonjour malgache

03 Aug 2016 33 9 135
Ambalavao (Madagascar) - Depuis mon retour de Suisse, j'ai de nouveaux problèmes avec mon réseau internet. Le technicien ne passera que mardi prochain. L'année commence bien ! Je publie donc aujourd'hui une vielle photo qui était déjà prête. Comme mon bricolage pour me connecter avec mon smartphone est très lent, très lent même ; j'ai décidé de m'épargner du temps en ne traitant pas de photos plus récentes. Cette scène représente deux conducteurs de zébus qui ont terminé leur journée et s'apprêtent à aller boire un verre dans une gargote locale.

New year !

26 Jul 2016 38 26 161
I join my Malagasy friends in wishing you a year 2024 that is not too depressing !

Bonjour de Suisse

27 Dec 2023 44 22 145
Suisse - En Suisse chez des amis pour quelques jours, je vous envoie un petit bonjour des rives du lac Léman.

Esprit de la fête... Es-tu là ?

28 Jul 2016 36 24 174
Madagascar - Je n'ose plus souhaiter de bonnes fêtes et encore moins la bonne année. A chaque fois, surtout depuis 2019, chaque nouvelle année apporte son lot de catastrophes : disparition de proches, pandémie, guerres, crises économiques, sans oublier la crise environnementale. Vous l'aurez compris, malgré mon optimisme naturel, je suis réaliste et ne me fais guère d'illusions sur l'avenir immédiat. Que cela ne vous empêche cependant pas de passer de bonnes fêtes et de profiter de l'instant présent, on ne sait pas de quoi demain sera fait. Pour la première fois je n'utilise pas pour mes "vœux" une photo de l'année écoulée. Je préfère celle-ci, issue de mes archives (déjà publiée ici) qui illustre bien selon moi, le long tunnel dans lequel nous nous trouvons. Et s'il y a un rayon de lumière, je ne pense pas quel la sortie soit proche pour autant.

Retour de pêche à Mombai

24 Jul 2012 42 15 184
Mombai (Inde)- Je change de pays avec cette scène prise en Inde en 2012. L'idée de ce retour dans mon passé photographique est motivé par la réorganisation de mes 200.000 fichiers numériques. Je n'ai plus envie de mettre 15 minutes à retrouver certaines photos. La mise en ordre de mes disques durs s'imposait. Cette photo a déjà été publiée ici en N&B. J'ai voulu tenter la version originale en couleur, mais force est de constater qu'en plus de 10 ans, les capteurs des appareils numériques ont fait de sérieux progrès techniques. Pourtant, à l'époque, le Nikon D 300 était un excellent appareil, surtout associé comme ici, au merveilleux 17-55 mm f : 2,8. A moins que le rendu qui manque de finesse ne soit dû à l'altération des fichiers numériques ?! D'où la nécessité de faire régulièrement de nouvelles sauvegardes de ses photos sur des disques durs externes neufs. Cette scène a été prise non loin de Colaba, le quartier chic de la ville, non loin de la Porte Sud de l'Inde et du célèbre hôtel Taj. Pour trouver ce port de pêche, il suffisait de s'écarter du quartier touristique de quelques centaines de mètres. Je l'ai trouvé par hasard en me perdant volontairement dans les petites rues. C'est en marchant au hasard, sans carte et encore moins de GPS dans tous les pays que j'ai visité, que j'ai pu croiser et photographier le quotidien des populations locales.

Un p'tit tour de tuk-tuk

09 Feb 2019 28 11 121
Fort-Dauphin (Madagascar) - Avec l'Inde et la Thaïlande, Madagascar est le pays où il y a plus de rickshaws. Contrairement à l'Inde, il n'y a pas encore de tuk-tuk électriques dans la Grande-île, mais en règle générale, ils sont en meilleur état. Côté tarif pour une course de 10 à 15 minutes, il faut compter une quinzaine de centimes d'euros. Le double pour une course au tarif de nuit. Et ici, le tarif de nuit s'applique dès 18 h. Pas de quoi exploser le budget de ses vacances. Cette photo a été prise sur la route principale qui traverse le marché de la ville.

Apprentis surfers

11 Feb 2019 37 14 147
Fort-Dauphin (Madagascar) - Il est vrai que je suis connu pour documenter la misère à travers le monde que pour en montrer sa beauté. Il faut dire que même dans des lieux idylliques comme celui-ci, la pauvreté n'est jamais bien loin. Ces gamins qui s'exercent à surfer sur les vagues, sont les enfants de pêcheurs, dont le village n'est pas très loin. Mais quand on est démuni, mieux vaut jouer dans l'océan que dans une décharge à ciel ouvert. Comme le chantait charles Aznavour : "Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil".

Embuscade musicale

11 Feb 2019 25 11 110
Fort-Dauphin (Madagascar) - Ces deux jeunes musiciens ne donnent pas un concert pour les touristes sur la plage. Fort-Dauphin n'est pas une destination touristique. Les rares touristes qui fréquentent les belles plages de la ville sont essentiellement les volontaires des ONG qui travaillent pour les populations défavorisées de la région et quelques ingénieurs qui viennent travailler plusieurs mois dans la mine située à proximité. J'ai rencontré ces jeunes alors que j'accompagnais une ONG qui venait voir des sanitaires collectifs qu'elle avait financé. Des sanitaires au profit des habitants d'un village de pêcheurs implanté au bord de la plage. Si le site est magnifique, les pêcheurs n'ont pas de sanitaires individuels. Ils ont quand même l'électricité, grâce aux dons de l'ONG pour l'achat de petits panneaux solaires. A ce qu'ils m'ont dit, ces deux jeunes guitaristes et le batteur (hors champ), étaient là pour répéter leur prochain concert prévu dans la salle des fêtes de la ville. J'ai été étonné car pour répéter avec des guitares électriques, il faut des amplificateurs et de l'électricité. Rien de tout ça sur la plage ce jour-là. Quand j'ai appris qu'Eric, le responsable des affaires culturel de la mairie que je connais bien, était l'auteur des textes de leurs chansons, j'ai compris. Ils avaient été informés qu'un journaliste (moi) accompagnerait la délégation et qu'avec un peu de chance, il les prendrait en photo. Ce que j'ai fait, même si je n'ai compris que plus tard qu'ils étaient là pour mon appareil photo. Bien joué les gars !

Atelier réparation

05 Mar 2020 35 10 160
Antsirabe (Madagascar) - Changement de décor. Cette scène urbaine a été prise à Antsirabe, une ville au Sud d'Antananarivo, la capitale. Je faisais une série sur les artistes malgaches (que je n'ai jamais pu terminer à ce jour). J'étais passé très tôt le matin devant ce petit atelier qui était fermé. J'avais été intrigué par la peinture sur les planches que je trouvais du plus bel effet. Je suis donc repassé plus tard et j'ai fait la connaissance de l'homme qui téléphone. C'est un artiste peintre. Comme son art ne suffit pas à le faire vivre, il a installé un atelier à côté d'un réparateur de deux roues. Il fait des peintures personnalisées pour décorer les scooters et de petites pancartes publicitaires pour les commerces locaux. Avec cette scène, prise dans le centre-ville "historique", on constate que le niveau de vie est plus élevé que dans d'autres régions malgaches. Les propriétaires de ces scooters sont des commerçants ou des cadres d'entreprises étrangères. Ce sont les seuls à pouvoir se payer des scooters neufs. Les plus fortunés eux, comme les professions libérales, ont suffisamment de revenus pour s'offrir des voitures. Même si ces personnes semblent plus aisées que la majorité des malgaches, il n'en reste pas moins que j'ai de nombreuses photos publiées ici, qui ont été prises dans le bidonville d'Antsirabe.

Plat unique chez Nénette

15 Feb 2020 37 11 161
Fort-Dauphin (Madagascar) - Nenette c'est la dame sur la photo. Elle tient une gargote sur le marché permanent de Fort-Dauphin. Elle ne se prend pas la tête et ne propose qu'un plat unique à 2.500 arias (0,50 euro). Si vous êtes attentifs vous verrez que le menu est affiché à la craie sur la porte en bois, à la gauche de Nénette. Ce menu se résume à un plat de riz. Pour les clients qui souhaitent agrémenter ce menu unique et manger des brochettes de zébu ou de poisson, il suffit d'aller les acheter sur le marché. Pour un modeste supplément de 5 centimes d'euros, Nénette se fera un plaisir de les faire cuire sur son système de cuisson rudimentaire au charbon de bois, qui se trouve en bas de la photo à droite. Nénette attend le passage d'un journaliste du Guide du Routard ou du Lonely Planet, qui aurait la gentillesse de faire un peu de pub à son établissement de restauration qui a déjà une excellente réputation dans le quartier.

Charbon de bois

03 Feb 2019 39 21 154
Fort-Dauphin (Madagascar) - Si l'emprunte carbone des malgaches est l'une des plus faible du monde avec 0,1 tonne par habitant (contre 10 tonnes pour un Français), l'utilisation intense du charbon de bois n'en reste pas moins néfaste pour l'environnement de la Grande-île. Outre l'Inde et la Chine qui pillent allègrement les forêts malgaches, la population locale n'est pas en reste dans l'abattage massif des arbres pour fabriquer leur combustible. Mais comment faire la leçon à ces populations qui vivent majoritairement sous le seuil de pauvreté ? Ce combustible, relativement bon marché leur est utile dans leur quotidien, notamment pour faire la cuisine.

Les vieux de la vieille *

03 Mar 2020 38 21 173
Ivato (Madagascar) - Je viens de réaliser un reportage sur les chercheurs d'or malgaches. Sur la route du retour à l'embranchement de la piste et de la route goudronnée, nous faisons une halte pour déjeuner dans la petite ville d'Ivato. A la sortie de la gargote où nous avons pris un frugal repas je croise ces deux vieux copains. Bien entendu, je ne peux pas résister au plaisir de les photographier. Ils ne parlent qu'un dialecte malgache propre à la région, mais nous parvenons à nous comprendre. Je suis resté moins de 3 minutes avec eux, et je ne sais pas pourquoi, quand je revois cette photo, j'ai l'impression que ce sont de vieux amis. * Précision pour nos amis non francophones : le titre de la photo, "Les vieux de la vieille" est le titre d'un merveilleux film franco-italien en N&B de 1960, réalisé par Gilles Grangier. Les trois principaux rôles sont tenus par Jean Gabin, Pierre Fresnay et Noël-Noël. Des stars vieillissantes du cinéma français à l'époque. C'est l'histoire de trois vieux amis, spécialistes des farces en tous genres qui décident de quitter leur village pour aller vivre dans une maison de retraite, pour le plus grand bonheur des villageois.

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