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L'intérêt que l'on porte à l'autre s'exprime dans…
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Filles de rois
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Engueulade dans l'Himalaya
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Danse rituelle
Malana (Inde) - La fête annuelle en l'honneur du dieu Jamlu est l'occasion pour les villageois de se détendre. La danse est un élément important dans le programme des festivités.
Ce qui m'a étonné, c'est qu'il n'y a qu'une seule et unique danse à laquelle s'adonnent les habitants. Si le rythme musical - terriblement lancinant, obsédant et répétitif - s'accélère légèrement parfois, le pas des danseurs, lui, qui reste le même.
Autre raison de mon étonnement, cette danse ressemble au "pidikhtos", une danse traditionnelle grecque. A la différence de la Grèce, à Malana on pratique le "pidikthos" dans une version au ralenti. Les danseurs auxquels se joignent parfois les femmes selon un code compliqué, vont de gauche à droite, sur une demi-douzaine de pas, puis, ils repartent en sens inverse. Et ça dure plusieurs heures. Parfois ils s'accroupissent se se relèvent dans un vague sursaut d'énergie. Energie qui retombe immédiatement pour revenir à une léthargie chorégraphique.
Les herbes locales et l'alcool de riz (proche du vitriol) aidant, nombreux sont ceux qui entrent vite en transe. "Ca facilite la communication avec les divinités", m'a confié mon ami Changatram.
Le problème c'est que ces substances peuvent parfois chauffer les esprits. Mieux vaut ne pas se trouver à proximité d'un danseur armé d'un sabre dégoulinant du sang des moutons que l'on vient de sacrifier.
Je sais de quoi je parle. Le musicien (assis à gauche de l'orchestre), originaire de Kashol, que je connaissais bien, m'a invité à entrer dans le cercle sacré formé par les danseurs, afin que je puisse faire des photos. A deux reprises, la lame acérée du sabre d'un coupeur de têtes de moutons, est passée à quelques centimètres de mon visage. Il n'était pas agressif à mon encontre, mais tout simplement aviné, enfumé et maladroit.
C'est la raison pour laquelle j'ai préféré équiper mon Nikon F90 d'un 80-200 mm, pour continuer à faire mes photos à bonne distance et à fond de focale.
Voir également le PIP;
- Film : Kodachrome 64.
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Ce qui m'a étonné, c'est qu'il n'y a qu'une seule et unique danse à laquelle s'adonnent les habitants. Si le rythme musical - terriblement lancinant, obsédant et répétitif - s'accélère légèrement parfois, le pas des danseurs, lui, qui reste le même.
Autre raison de mon étonnement, cette danse ressemble au "pidikhtos", une danse traditionnelle grecque. A la différence de la Grèce, à Malana on pratique le "pidikthos" dans une version au ralenti. Les danseurs auxquels se joignent parfois les femmes selon un code compliqué, vont de gauche à droite, sur une demi-douzaine de pas, puis, ils repartent en sens inverse. Et ça dure plusieurs heures. Parfois ils s'accroupissent se se relèvent dans un vague sursaut d'énergie. Energie qui retombe immédiatement pour revenir à une léthargie chorégraphique.
Les herbes locales et l'alcool de riz (proche du vitriol) aidant, nombreux sont ceux qui entrent vite en transe. "Ca facilite la communication avec les divinités", m'a confié mon ami Changatram.
Le problème c'est que ces substances peuvent parfois chauffer les esprits. Mieux vaut ne pas se trouver à proximité d'un danseur armé d'un sabre dégoulinant du sang des moutons que l'on vient de sacrifier.
Je sais de quoi je parle. Le musicien (assis à gauche de l'orchestre), originaire de Kashol, que je connaissais bien, m'a invité à entrer dans le cercle sacré formé par les danseurs, afin que je puisse faire des photos. A deux reprises, la lame acérée du sabre d'un coupeur de têtes de moutons, est passée à quelques centimètres de mon visage. Il n'était pas agressif à mon encontre, mais tout simplement aviné, enfumé et maladroit.
C'est la raison pour laquelle j'ai préféré équiper mon Nikon F90 d'un 80-200 mm, pour continuer à faire mes photos à bonne distance et à fond de focale.
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I enjoyed your fascinating narrative as well................I'm glad you didn't get injured though :-))
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