Jean-luc Drouin's photos

Bonjour de Suisse

27 Dec 2023 44 22 203
Suisse - En Suisse chez des amis pour quelques jours, je vous envoie un petit bonjour des rives du lac Léman.

Esprit de la fête... Es-tu là ?

28 Jul 2016 36 24 257
Madagascar - Je n'ose plus souhaiter de bonnes fêtes et encore moins la bonne année. A chaque fois, surtout depuis 2019, chaque nouvelle année apporte son lot de catastrophes : disparition de proches, pandémie, guerres, crises économiques, sans oublier la crise environnementale. Vous l'aurez compris, malgré mon optimisme naturel, je suis réaliste et ne me fais guère d'illusions sur l'avenir immédiat. Que cela ne vous empêche cependant pas de passer de bonnes fêtes et de profiter de l'instant présent, on ne sait pas de quoi demain sera fait. Pour la première fois je n'utilise pas pour mes "vœux" une photo de l'année écoulée. Je préfère celle-ci, issue de mes archives (déjà publiée ici) qui illustre bien selon moi, le long tunnel dans lequel nous nous trouvons. Et s'il y a un rayon de lumière, je ne pense pas quel la sortie soit proche pour autant.

Retour de pêche à Mombai

24 Jul 2012 42 15 276
Mombai (Inde)- Je change de pays avec cette scène prise en Inde en 2012. L'idée de ce retour dans mon passé photographique est motivé par la réorganisation de mes 200.000 fichiers numériques. Je n'ai plus envie de mettre 15 minutes à retrouver certaines photos. La mise en ordre de mes disques durs s'imposait. Cette photo a déjà été publiée ici en N&B. J'ai voulu tenter la version originale en couleur, mais force est de constater qu'en plus de 10 ans, les capteurs des appareils numériques ont fait de sérieux progrès techniques. Pourtant, à l'époque, le Nikon D 300 était un excellent appareil, surtout associé comme ici, au merveilleux 17-55 mm f : 2,8. A moins que le rendu qui manque de finesse ne soit dû à l'altération des fichiers numériques ?! D'où la nécessité de faire régulièrement de nouvelles sauvegardes de ses photos sur des disques durs externes neufs. Cette scène a été prise non loin de Colaba, le quartier chic de la ville, non loin de la Porte Sud de l'Inde et du célèbre hôtel Taj. Pour trouver ce port de pêche, il suffisait de s'écarter du quartier touristique de quelques centaines de mètres. Je l'ai trouvé par hasard en me perdant volontairement dans les petites rues. C'est en marchant au hasard, sans carte et encore moins de GPS dans tous les pays que j'ai visité, que j'ai pu croiser et photographier le quotidien des populations locales.

Un p'tit tour de tuk-tuk

09 Feb 2019 28 11 166
Fort-Dauphin (Madagascar) - Avec l'Inde et la Thaïlande, Madagascar est le pays où il y a plus de rickshaws. Contrairement à l'Inde, il n'y a pas encore de tuk-tuk électriques dans la Grande-île, mais en règle générale, ils sont en meilleur état. Côté tarif pour une course de 10 à 15 minutes, il faut compter une quinzaine de centimes d'euros. Le double pour une course au tarif de nuit. Et ici, le tarif de nuit s'applique dès 18 h. Pas de quoi exploser le budget de ses vacances. Cette photo a été prise sur la route principale qui traverse le marché de la ville.

Apprentis surfers

11 Feb 2019 37 14 245
Fort-Dauphin (Madagascar) - Il est vrai que je suis connu pour documenter la misère à travers le monde que pour en montrer sa beauté. Il faut dire que même dans des lieux idylliques comme celui-ci, la pauvreté n'est jamais bien loin. Ces gamins qui s'exercent à surfer sur les vagues, sont les enfants de pêcheurs, dont le village n'est pas très loin. Mais quand on est démuni, mieux vaut jouer dans l'océan que dans une décharge à ciel ouvert. Comme le chantait charles Aznavour : "Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil".

Embuscade musicale

11 Feb 2019 25 11 156
Fort-Dauphin (Madagascar) - Ces deux jeunes musiciens ne donnent pas un concert pour les touristes sur la plage. Fort-Dauphin n'est pas une destination touristique. Les rares touristes qui fréquentent les belles plages de la ville sont essentiellement les volontaires des ONG qui travaillent pour les populations défavorisées de la région et quelques ingénieurs qui viennent travailler plusieurs mois dans la mine située à proximité. J'ai rencontré ces jeunes alors que j'accompagnais une ONG qui venait voir des sanitaires collectifs qu'elle avait financé. Des sanitaires au profit des habitants d'un village de pêcheurs implanté au bord de la plage. Si le site est magnifique, les pêcheurs n'ont pas de sanitaires individuels. Ils ont quand même l'électricité, grâce aux dons de l'ONG pour l'achat de petits panneaux solaires. A ce qu'ils m'ont dit, ces deux jeunes guitaristes et le batteur (hors champ), étaient là pour répéter leur prochain concert prévu dans la salle des fêtes de la ville. J'ai été étonné car pour répéter avec des guitares électriques, il faut des amplificateurs et de l'électricité. Rien de tout ça sur la plage ce jour-là. Quand j'ai appris qu'Eric, le responsable des affaires culturel de la mairie que je connais bien, était l'auteur des textes de leurs chansons, j'ai compris. Ils avaient été informés qu'un journaliste (moi) accompagnerait la délégation et qu'avec un peu de chance, il les prendrait en photo. Ce que j'ai fait, même si je n'ai compris que plus tard qu'ils étaient là pour mon appareil photo. Bien joué les gars !

Atelier réparation

05 Mar 2020 35 10 216
Antsirabe (Madagascar) - Changement de décor. Cette scène urbaine a été prise à Antsirabe, une ville au Sud d'Antananarivo, la capitale. Je faisais une série sur les artistes malgaches (que je n'ai jamais pu terminer à ce jour). J'étais passé très tôt le matin devant ce petit atelier qui était fermé. J'avais été intrigué par la peinture sur les planches que je trouvais du plus bel effet. Je suis donc repassé plus tard et j'ai fait la connaissance de l'homme qui téléphone. C'est un artiste peintre. Comme son art ne suffit pas à le faire vivre, il a installé un atelier à côté d'un réparateur de deux roues. Il fait des peintures personnalisées pour décorer les scooters et de petites pancartes publicitaires pour les commerces locaux. Avec cette scène, prise dans le centre-ville "historique", on constate que le niveau de vie est plus élevé que dans d'autres régions malgaches. Les propriétaires de ces scooters sont des commerçants ou des cadres d'entreprises étrangères. Ce sont les seuls à pouvoir se payer des scooters neufs. Les plus fortunés eux, comme les professions libérales, ont suffisamment de revenus pour s'offrir des voitures. Même si ces personnes semblent plus aisées que la majorité des malgaches, il n'en reste pas moins que j'ai de nombreuses photos publiées ici, qui ont été prises dans le bidonville d'Antsirabe.

Plat unique chez Nénette

15 Feb 2020 37 11 216
Fort-Dauphin (Madagascar) - Nenette c'est la dame sur la photo. Elle tient une gargote sur le marché permanent de Fort-Dauphin. Elle ne se prend pas la tête et ne propose qu'un plat unique à 2.500 arias (0,50 euro). Si vous êtes attentifs vous verrez que le menu est affiché à la craie sur la porte en bois, à la gauche de Nénette. Ce menu se résume à un plat de riz. Pour les clients qui souhaitent agrémenter ce menu unique et manger des brochettes de zébu ou de poisson, il suffit d'aller les acheter sur le marché. Pour un modeste supplément de 5 centimes d'euros, Nénette se fera un plaisir de les faire cuire sur son système de cuisson rudimentaire au charbon de bois, qui se trouve en bas de la photo à droite. Nénette attend le passage d'un journaliste du Guide du Routard ou du Lonely Planet, qui aurait la gentillesse de faire un peu de pub à son établissement de restauration qui a déjà une excellente réputation dans le quartier.

Charbon de bois

03 Feb 2019 39 21 198
Fort-Dauphin (Madagascar) - Si l'emprunte carbone des malgaches est l'une des plus faible du monde avec 0,1 tonne par habitant (contre 10 tonnes pour un Français), l'utilisation intense du charbon de bois n'en reste pas moins néfaste pour l'environnement de la Grande-île. Outre l'Inde et la Chine qui pillent allègrement les forêts malgaches, la population locale n'est pas en reste dans l'abattage massif des arbres pour fabriquer leur combustible. Mais comment faire la leçon à ces populations qui vivent majoritairement sous le seuil de pauvreté ? Ce combustible, relativement bon marché leur est utile dans leur quotidien, notamment pour faire la cuisine.

Les vieux de la vieille *

03 Mar 2020 38 21 240
Ivato (Madagascar) - Je viens de réaliser un reportage sur les chercheurs d'or malgaches. Sur la route du retour à l'embranchement de la piste et de la route goudronnée, nous faisons une halte pour déjeuner dans la petite ville d'Ivato. A la sortie de la gargote où nous avons pris un frugal repas je croise ces deux vieux copains. Bien entendu, je ne peux pas résister au plaisir de les photographier. Ils ne parlent qu'un dialecte malgache propre à la région, mais nous parvenons à nous comprendre. Je suis resté moins de 3 minutes avec eux, et je ne sais pas pourquoi, quand je revois cette photo, j'ai l'impression que ce sont de vieux amis. * Précision pour nos amis non francophones : le titre de la photo, "Les vieux de la vieille" est le titre d'un merveilleux film franco-italien en N&B de 1960, réalisé par Gilles Grangier. Les trois principaux rôles sont tenus par Jean Gabin, Pierre Fresnay et Noël-Noël. Des stars vieillissantes du cinéma français à l'époque. C'est l'histoire de trois vieux amis, spécialistes des farces en tous genres qui décident de quitter leur village pour aller vivre dans une maison de retraite, pour le plus grand bonheur des villageois.

Atelier couture de rue

25 Jul 2016 32 18 199
Antsirabe (Madagascar) - La Grande-île est au top 10 des pays les plus pauvres du monde, avec un revenu national brut (RNB) de 1.792$. Ce n'est qu'une moyenne calculée pour un foyer ou une famille sur une année. Dans leur grande majorité les familles malgaches, composées de 7 personnes en moyennes, sont loin de disposer des 129 $ de revenus mensuels annoncés par les instituts de la statistique. En réalité, elles sont nombreuses à vivre avec moins d'une trentaine de dollars mensuels. Pour survivre, il faut avoir recours à la débrouille. Comme ces quatre couseuses spécialisées dans les travaux de raccommodage de vêtements usagés. Elles font des ourlets pour les clients les plus fortunés. Elles ont été très étonnées, qu'après avoir pris ma photo je ne suis pas immédiatement parti et que je me suis intéressé à leur travail. J'ai ainsi appris qu'elles étaient organisées en petite coopérative informelle. En clair, les machines à coudre ont été achetées collectivement. Il leur a fallu un an pour acquérir les quatre machines. Et l'argent récolté par ces quatre femmes est partagé équitablement à la fin de la journée. Finalement et contrairement à ce que je pouvais penser, le travail ne manque pas. Une affaire qui marche.

L'heure de la pose pour les vélos-pousse

25 Jul 2016 32 15 195
Antsirabe (Madagascar) - Le soleil décline. C'est la première fois que je viens à Antsirabe, ville réputée comme étant la capitale du vélo-pousse. A l'angle d'une rue, non loin du marché couvert et de mon hôtel, je tombe sur ces "vélos-pousseurs" qui s'offrent une pause casse-croute. Je m'approche ; ils me sourient. Je comprends immédiatement que je vais pouvoir les photographier sans la moindre difficulté. La relation avec l'appareil photographique est un peu le même pour les malgaches que pour les Indiens : ils aiment être pris en photo. Mais contrairement à l'Inde, ici, on prend un peu moins la pose systématiquement. A ce moment, je comprends que je vais aimer ce pays. Depuis j'y suis retourné 4 fois. Et je m'apprête à y faire un séjour supplémentaire fin février 2024.

Les p'tits bateaux

05 Oct 2022 44 22 289
Belo-sur-Mer (Madagascar) - Belo a conservé son nom français. Il y a bien un nom malgache, mais personne ne l'utilise. Les habitudes ont la vie dure. Le gros village de Belo-sur-Mer à l'ouest de la Grande-île sur le canal du Mozambique, est réputé pour la fabrication des boutres, ces voiliers traditionnels en bois utilisés pour le transport des marchandises. Ce jeune garçon est le fils d'un charpentier de marine. A ne pas douter que lorsqu'il sera grand, il poursuivra la tradition familiale. La qualité du petit voilier qu'il a fabriqué démontre qu'il en a les compétences.

La jolie vendeuse de riz

12 Oct 2022 38 22 239
Antsirabe (Madagascar) - Vous la trouvez jolie ? Vous avez raison. Pourtant, cette jeune vendeuse de riz sur la marché d'Antsirabe et bien plus jolie dans la réalité. Si je peux affirmer que je ne me débrouille pas trop mal en photo, il y a un domaine dans lequel je ne suis pas très doué : le portrait des jolies femmes. Aucune fausse modestie dans cette affirmation. Des portraits de belles femmes que je trouvais sublimes, prises dans tous les pays que j'ai traversés, j'en ai des dizaines. Et à chaque fois, je suis déçu du résultat. Mes photos n'arrivent jamais à rendre pleinement hommage à leur beauté. Ou alors, c'est le regard que je leur porte qui les sublime et que mon appareil photo, lui, est dénué de toute émotion ? Ce qui me rassure, c'est que vous ne l'avez pas vue en réalité et je ne doute pas que vous trouverez cette jeune commerçante très belle malgré tout. Et c'est le principal.

Le marché d'Ambalavao va fermer

26 Feb 2020 34 8 215
Ambalavao (Madagascar) - Le marché quotidien est derrière les murs. Quelques commerçantes venues vendre la production de leurs jardins qui n'ont pas de place permanentes sur le grand marché, se sont installées sur le bord de la rue d'où cette photo a été prise. Le marché ouvre vers 6h30/7h et ferme à 18h30 en fin de journée. A Madagascar et particulièrement dans le Sud où se trouve Ambalavao, la nuit tombe très vite. A 19h, il fait nuit noire. Hormis les deux commerçantes, les autres personnes sur cette photo, attendent la passage d'un taxi de brousse pour rentrer chez elles. L'homme adossé au mur, un bâton à la main est un paysan qui a vendu un zébu à un boucher local. Il a fait 20 kilomètres à pied avec son bovin. Il va pourvoir s'offrir un taxi de brousse qui le ramènera dans son village. Si je sais ça, c'est que j'ai eu l'occasion de discuter avec lui quelques heures plus tôt après avoir terminé la transaction avec le boucher. Il a profité de son passage en ville pour s'offrir quelques verres avec quelques copains dans une gargote locale. Maintenant, il faut rentrer.

Conversation de rue

08 Mar 2020 35 15 185
Talatamaty (Madagascar) - Je photographiais de la rue le jeune garçon endimanché qui n'allait pas tarder à se rendre à la messe, quand cette femme avec son enfant dans le dos lui a demandé amicalement s'il se prenait pour un star, pour qu'un vaza le photographie. Vaza en malgache signifie "étranger blanc". Je n'ai pu résister à photographier cette scène en faisant la mise au point sur le sourire de la jeune femme. Heureusement que j'avais un diaphragme assez confortable (f : 10), pour que le jeune homme ne soit pas trop flou et que la scène soit lisible immédiatement.

Cuisine de rue

08 Mar 2020 34 6 158
Talatamaty (Madagascar) - Cette jeune femme fait la cuisine dans la rue. Sa petite maison qui se trouve de l'autre côté de la ruelle à moins de 10 mètres, ne comprend qu'une seule et unique pièce. Dans cet espace de 15 mètres carrés s'entasse une famille de cinq personnes, dont trois enfants. Alors on utilise la rue en guise de cuisine et de salle de bain. Le lavabo, c'est la cuvette bleue derrière la jeune femme. Cuvette qui sert également pour faire la vaisselle. Ce n'est pas la vie au grand air telle qu'on la rêve habituellement.

Le quartier des rizières

02 Feb 2019 27 11 174
Talatamaty (Madagascar) - Le quartier des rizières n'existe pas. J'ai inventé ce nom pour cet îlot de maisons qui fait face aux rizières, afin que mes compagnons de voyage sachent où je suis, si toutefois l'idée leur venait de me rejoindre. Quand je suis à Talamaty, je me balade dans les rizières tous les matins et en fin de journée. Il y a toujours de nouvelles photos à faire. Cette image, je ne l'avais pas sélectionnée car si elle est techniquement correcte, elle n'a rien d'extraordinaire Un scène de la vie ordinaire. Je pense cependant qu'elle a une vertu documentaire sur l'habitat malgache des pauvres gens.

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