Jean-luc Drouin's photos

Brousse malgache

21 Mar 2024 36 15 134
(Madagascar) - Avant-hier, je suis retourné sur un petit marché aux zébus qui se tient tous les mardis et les jeudis à une quarantaine de kilomètres de Fort-Dauphin. Quand j'y suis allé la première fois, nous avions mis une heure et demi en raison de l'état déplorable de la route. Cette fois en un peu moins d'une heure nous étions arrivés à destination. L'état de la piste s'est améliorée grâce aux travaux, toujours en cours, réalisés par une grande entreprise française de BTP. Cependant, il ne faut pas s'attendre à voir une route asphaltée à l'européenne. C'est toujours de la piste, mais elle a été élargie à certains endroits et les ornières nivelées. Cette photo a été prise un peu à l'écart de marché aux bestiaux. L'homme en bleu qui tire un zébu vient de l'acheter et retourne chez lui à pied, probablement dans un rayon de trente kilomètres. Il est facile de savoir si un zébu vient changer de propriétaire car il est souvent attaché à une corde neuve comme c'est la cas sur la photo. Dans le cas contraire, elle ne serait pas si blanche. Sur les marchés aux zébus il y a toujours des vendeurs de cordes de chanvre. Il faut garder en mémoire qu'à Madagascar, le zébu est un symbole de richesse. Un tel bovin selon son sexe, son âge et sa condition physique se vend entre 100 et 250 euros. Une fortune ici. Alors quand vous croisez un propriétaire de zébus habillé en guenilles qui vous demande de l'argent, vous êtes en droit de l'envoyer balader. Ce que je ne prive pas de faire en clamant bien fort que s'il a des zébus, il a de l'argent et que je ne vois pas pourquoi il m'en demande ? Ce qui à chaque fois provoque l'hilarité générale au dépens du quémandeur. A Madagascar demander de l'argent à un étranger est une seconde nature. Presque un sport national. Cela dit, tout le monde n'a pas un ou plusieurs zébus. La pauvreté progresse statistiquement dans la Grande île. Dans les villes, mais aussi dans les campagnes. Entre deux périodes de récoltes, il peut se passer plusieurs mois pendant lesquelles on assiste à de véritables famines. C'est pour réduire cette période appelée "période de soudure" que les agronomes de l'ONG française Inter-Aide, cultivent avec les paysans de nouvelles espèces végétales (comme le pois de terre qui compense le manque de protéine animale) et leur apprennent des techniques pour améliorer les rendements. L'une de ces techniques est simple ; il suffit d'inciter les paysans à produire du composte avec tous les déchets naturels. Lors de mon reportage sur cette ONG dans les montagnes du sud de Manakara au début du mois, j'ai pu constater que cette aide avait permis de multiplier par sept le rendement d'un pied de Manioc. Avec plus de 7 kilos par pied, on permet de nourrir pendant une journée une famille de 9 personnes. Neuf personne étant la composition moyenne d'une famille de paysans malgaches. L'objectif de l'ONG française est d'accompagner quotidiennement pendant deux ans les paysans pour qu'ils maitrisent les techniques enseignées et assurent leur propre autonomie alimentaire.

Quand le soleil se couche, la nuit tombe

20 Mar 2024 60 30 204
Fort-Dauphin (Madagascar) - Il était temps ! Je suis arrivé juste pour voir les dernières lumières disparaitre sur la baie d'Ambinanibè. Heureusement que les pêcheurs de ce village sont actifs bien après le coucher du soleil. Un simple paysage aussi coloré soit-il ne m'intéresse pas s'il n'y a pas d'éléments humains. Dans quelques instants le jeune piroguier va échouer son embarcation sur la rive, alors que la maman et ses trois enfants auront fini de se laver à l'eau de mer. Dans ce village il y a bien un puits à pompe pour capter l'eau douce, mais par manque d'entretien, il est souvent en panne. Quand j'ai pris cette photo, un camion citerne distribuait de l'eau potable suscitant presque qu'une émeute. On comprend qu'ici l'eau potable est un bien précieux et qu'on préfère ne pas la gâcher en préférant l'abondance de l'eau de mer pour sa toilette. En suivant ce lien, vous aurez une autre photo de cet endroit magique, prise en 2020. www.ipernity.com/doc/1922040/49727348/in/album/1263092

Rebelote !

20 Mar 2024 32 17 138
Fort-Dauphin (Madagascar) - C'est bien la peine d'avoir fait sans encombre la piste de Vangaindraino à Fort-Dauphin, l'une des routes les plus pourries du pays, pour se retrouver bloqué dans une vulgaire ornière de sable, même pas mouillé. Nous sommes avec notre ami le maire, Mam Georges (en blanc à droite). A ma demande, il nous emmenait à Ambinanibè, un quartier de pêcheurs dépendant de Fort-Dauphin. Notre ami a voulu prendre le chemin des écoliers pour nous faire admirer la baie, vue d'une colline. Moi, je connaissais déjà cette piste et j'aurais préféré qu'on prenne le route du bas plus carrossable et plus rapide. Ce qui m'aurait donné plus de temps pour profiter de la lumière qui ici est, selon moi, l'une des plus belles lumières du monde. Comme à son habitude Mam, homme politique très occupé et sans cesse sollicité par ses administrés, conduit en téléphonant. Résultat, il n'a pas vu le trou béant qui s'ouvrait devant nous. Moi je l'ai vu, mais trop tard. La roue avant droite s'est retrouvée à patiner dans le vide, le dessous du véhicule touchant le sol. Même en engageant les roues motrices arrières, pas moyen de se sortir de ce pétrin. Mam a téléphoné pour qu'on vienne à notre rescousse. Comme nous étions assez éloignés de tout me semblait-il, je me suis dit que ma séance photo dans la plus belle baie du monde était foutue. C'est à ce moment que nous avons vu des hommes surgir de nul part, dont deux étaient armés de pelles. En moins de 10 minutes, ils avaient comblé le trou pour que la roue avant droite repose sur quelque chose de solide, tout en creusant sous le bas de caisse pour qu'il ne frotte plus. Ensuite, ils ont poussé le 4X4 et nous sommes repartis. J'ai quand même eu une dizaine de minutes pour faire des photos dans la baie car nous n'étions finalement qu'à un kilomètre du village de pêcheurs. Il était temps.

Jour des protéines animales à la cantine

20 Mar 2024 32 14 136
Fort-Dauphin (Madagascar) - L’école de la Fraternité - nom inspiré du triptyque "Liberté, Egalité, Fraternité » -, est une école primaire qui accueille 709 élèves. Elle a été restaurée en 2018 par un financement assuré par la ville de Oissel en Normandie. Les communes de Fort-Dauphin et Oissel étant jumelées, ceci explique cela. Dans cette école, les cours sont dispensés en français, sauf le malgache bien entendu et l’histoire. Afin de lutter contre l’absentéisme dans ce quartier majoritairement habité par des pêcheurs, il a été décidé d’offrir le repas à tous les enfants le midi, cinq jours sur sept. Pour certains élèves c’est le seul repas de la journée. Afin de lutter aussi contre la malnutrition, le menu est composé de farine vitaminée se présentant sous la forme d’une épaisse bouillie. Mais chaque mercredi, les enfants ont le droit à un menu spécial composé de riz ou de légumes divers comme les haricots rouges auxquels on ajoute de la viande de poulet, de mouton ou du poisson. Ça fait deux fois que je viens dans cette école et j’ai systématiquement pu constater que les enfants ne se font pas prier pour vider leurs assiettes. Il est à noter que les parents d’élèves sont également associés au fonctionnement de la cantine. Si les ingrédients sont fournis par la municipalité, ce sont les mamans qui préparent et servent les repas.

L'envers du décor

17 Mar 2024 45 20 147
Fort-Dauphin (Madagascar) - Message pour Julien : Oui, mon hôtel a une vue imprenable sur la mer , mais quand tu vois l'établissement classé une étoile malgache, on ne peut pas dire que c'est le grand luxe quand même. Il ne faut jamais se fier aux apparences.

Fort-Dauphin

16 Mar 2024 22 16 114
Fort-Dauphin (Madagascar) - Ce matin (4 h à l'heure de Paris, 6 h pour moi), j'ai cru que mon ordinateur que je traine à travers le monde depuis 2011, allait définitivement rendre l'âme. J'ai tout essayé, la douceur, puis les coups de pieds et il est reparti. Pour combien de temps ? Je l'avais pourtant boosté il y a 3 ans avec un nouveau disque dur SSD et en doublant la mémoire vive. Bref, j'ai la flemme ce matin de rechercher une photo pertinente qui compléterait mon odyssée sur la piste de toutes les ornières. La reine des nids de zébus en guise de nids de poules. Une piste qui donne parfois l'impression d'avoir reçu une averse de météorites ou d'obus, c'est au choix, le résultat étant le même pour les mécaniques des véhicules et les corps des passagers. Je propose une photo pour laquelle je n'ai eu qu'à sortir sur le balcon de ma chambre pour photographier, sans le moindre effort, les pirogues qui rentrent de la pêche.

L'indispensable pirogue malgache

11 Mar 2024 47 23 159
(Madagascar) -Nous sommes toujours au bac n°3. Le fameux radeau qui remplace le bac motorisé en panne, dont on aperçoit un bout échoué en haut à droite de la photo. Cette photo est l’occasion de rappeler que la pirogue est un moyen de transport encore très utilisé à Madagascar. Partout où il y a de l’eau, il y a des pirogues et de piroguiers. Dans certaines régions ne disposant d’aucune route, les fleuves et les rivières sont les seuls axes de communication. Et chaque famille dispose des plusieurs de ces embarcations taillées dans un seul tronc. Généralement on utilise du bois de « farafatse » car très tendre, donc facile à travailler et d’une extrême légèreté.

Préparation du radeau

11 Mar 2024 45 21 165
(Madagascar) - J'arrête avec les photos de 4X4, ça peut devenir lassant. Je reste néanmoins sur la piste qui mène à Fort-Dauphin. Nous sommes toujours au bac numéro 3 dont la liaison avec la rive opposée se fait sur une radeau de fortune. Le vrai bac qui fut autrefois motorisé à rendu l'âme par manque d'entretien et les pièces de rechange ne sont jamais parvenues jusqu'ici. Ça fait une demi-heure que nous sommes arrivés à l'embarcadère et l'équipage commence à s'activer pour préparer l'embarcation. Il ne faut surtout pas s'énerver. La devise des malgaches est "Mora, Mora". Ce qui se traduit par "doucement, doucement".

Tout le monde descend, sauf le chauffeur

11 Mar 2024 23 11 76
(Madagascar) - Nous venons de passer la nuit dans de huttes des pêcheurs améliorées, mais au confort rudimentaire. Elles ont été construites pour héberger, moyennant un tarif modeste correspondant à l'état des lieux, les voyageurs qui empruntent la piste. Nous sommes à proximité du bac n° 3. Le fameux radeau de ma première photo de la série. J'avais déjà pris une photo à cet endroit il y a 4 ans, alors que je faisais le trajet en sens inverse, mais dans un pick-up de brousse transportant des passagers locaux. Là aussi il avait fallu descendre. www.ipernity.com/doc/1922040/49732388/in/album/1263092 Le voyage avait été particulièrement chaotique, d'où la décision cette année d'investir dans la location d'un 4X4 avec chauffeur sans personne d'autre à bord. Plus cher, mais moins galère et surtout moins épuisant physiquement ; même si cette route n'est pas pour autant de tout repos même dans ces conditions plus favorables. Comme lors du premier voyage, au même endroit, nous avons été obligés de descendre du 4X4 et marcher 400 mètres avant de remonter. Pas pour des questions de sécurité, mais de confort. Le terrain étant tellement accidenté nous risquions de nous blesser en nous cognant partout sur les éléments métalliques de la carrosserie intérieure. Rien d'extraordinaire pour nous, il suffisait juste de regarder où nous mettions les pieds pour ne pas glisser et nous vautrer dans la boue (voir la photo suivante).

Attention ça glisse !

11 Mar 2024 11 1 54
(Madagascar) - Suivez ce lien pour lire la légende : www.ipernity.com/doc/1922040/52360068

Une petite route de brousse au petit matin

11 Mar 2024 39 12 105
(Madagascar) - Quelques ornières en ce matin du deuxième jour sur la piste de Fort-Dauphin. Rien de bien méchant car il fait beau depuis deux jours et la route et à peu près sèche. La boue ce sera plus loin dans la descente dans la forêt qui empêche le soleil de passer, conservant plus longtemps l'humidité. On est quand même descendus du 4X4 car malgré une piste sèche derrière moi il y avait une énorme faille dans la route que le 4X4 a eu un peu de mal à franchir. Mais in fine tout c'est bien déroulé.

Forte activité autour du bac n°1

10 Mar 2024 21 8 92
(Madagascar) - Cette photo a été prise quelques instant avant celle d'hier. Le bac n°1 en provenance de l'autre rive vient d'accoster, libérant ses passagers. Pour que le passage d'eau prenne le large, les pétions, cyclistes et motocyclistes doivent attendre qu'au moins un véhicule embarque, sinon il reste à quai. Ca peut parfois prendre des heures. Mais pas ici, la piste est encore assez proche de la ville de Vangaindrano et il y a toujours une forte activité. Quand tous les passagers sont descendus, c'est là que le camion transportant un conteneur s'est embourbé. Si vous avez lu la légende d'hier, vous connaissez la suite. Petite précision, c'est ici, sur l'autre rive que Sylvestre notre chauffeur de 4X4 est resté bloqué plus de 20 heures en venant de Fort-Dauphin pour venir nous récupérer à Vangaindrano. Des pluies tropicales s'étaient abattues sur la région et l'eau était trop haute entrainant de dangereux courants. La navigation avait été arrêtée pour des questions de sécurité.

Bac n°1

10 Mar 2024 29 14 105
(Madagascar) - Après quelques heures de route et le contournement de camions qui bloquaient la piste (photo d'hier), le passage d'eau (bac n°1) est enfin en vue. Il en reste 9 à franchir et plus de 200 km à parcourir. Ici, c'est le seul passage où il reste des bacs à moteur. Manque de chance, le camion est prioritaire pour embraquer. Il va prendre toute la place sur le bac et nous devrons attendre son retour. Comme le bras de mer est très large, ça va prendre une heure au moins. Le soleil commence à taper. Au moment où le gros camion s'avance pour monter sur le bac, ses roues arrières qui ne sont pas motrices, patinent et s'embourbent. Il ne peut ni avancer, ni reculer. Il ne repartira pas. Heureusement, le second bac sur la droite qui était en panne à notre arrivée, redémarre comme par miracle. Le mécanicien tentait de le réparer depuis plus de trois heures. Les deux 4X4 qui attendaient, dont le nôtre, peuvent embraquer pour la traversée. J'ai demandé à notre chauffeur d'attendre quelques secondes avant de s'avancer pour que je puisse prendre cette photo. Nous avons fait la traversée en 30 minutes sans encombre. Une fois à terre le bac n'a pas pu repartir. Le moteur n'a pas tenu. Heureusement qu'il n'est pas tombé en panne au milieu du bras de mer où le courant est le plus fort.

On ne passe pas !

10 Mar 2024 44 25 148
(Madagascar) - Je vous avais parlé des camions embourbés qui bloquent la route. En voici une illustration. Je pensais que nous aurions assez de place pour passer sur la gauche. Sylvestre le chauffeur est allé voir. Trop de boue. Le 4X4 se serait enfoncé jusqu'aux essieux, risquant de se mettre " en crabe" et glisser sur le camion. Le chauffeur a préféré faire demi-tour en passant par de petits sentiers uniquement empruntés par des charrettes à zébus pour contourner l'obstacle. En tout nous avons perdu une heure. Mais ça aurait pu être pire.

Le 4x4 Nissan Patrol, le roi de la piste

11 Mar 2024 45 27 165
Piste Vangaindrano/Fort-Dauphin (Madagascar) - Les 257 km qui séparent Vangaindrano à Fort-Dauphin peuvent prendre beaucoup de temps. Non seulement en cette saison des pluies la piste est boueuse et seuls les 4X4 sont capables de franchir les obstacles les plus périlleux. Sauf si des camions ne se sont pas mis en travers de la route. Ca nous est arrivé le premier jour du voyage, mais on a pu faire un détour d'une demi-heure à travers des villages de brousse et contourner les camions bloqués pour un bon bout de temps. Ce qui explique que pour venir de Fort-Dauphin, Sylvestre, notre chauffeur et son 4X4 ont mis 4 jours pour venir nous chercher à Vangaindrano. Partis dimanche, le beau temps était revenu et nous n'avons mis que deux jours pour rejoindre Fort-Dauphin, même si premier jours nous avons parcouru à peine 100 km en plus de 12 h. Mais les 50 derniers km de piste avant For-Dauphin, en meilleur état, nous ont autorisé des pointes de vitesse à 40 voire 50 km/h. Certains passages ont été compliqués, mais ce qui a pris le plus de temps ce sont les franchissements des bras de mer et des fleuves. Sur cette route il n'y a pas moins de 10 bacs ou passages d'eau. Hormis les deux premiers bacs qui sont équipés d'un moteur, les autres nécessitent qu'on tire une corde reliée d'une rive à l'autre . Les moins rustiques, sont actionnés avec une manivelle. Mais le plus insolite d'entre-eux est sans conteste le bac n°3 (photo) que nous avons pris hier matin. Le vrai bac risquant de couler à tout moment, les habitants du village de brousse on construit un radeau fait de planches et de bidons, qui fait l'affaire. Ils font payer un prix exorbitant, alors qu'initialement les bacs sont publics et gratuits. Comme on n'a pas le choix si l'on veut poursuivre sa route, on est obligé de payer. Avec ma femme nous n'avons pas voulu prendre le risque de sombrer avec armes et bagages au milieu du bras de mer. Nous avons loué le services d'un piroguier pour traverser en sécurité et arriver plus vite sur l'autre rive pour que je puisse prendre des photos de cette étrange embarcation.

Un petit bonjour de Madagascar

09 Mar 2024 40 19 150
Vangaindrano (Madagascar) - Profitant d'une fenêtre météo favorable pour la connexion internet (qui ne va pas durer), j'en profite pour vous faire un p'tit coucou de Madagascar. J'aurai l'occasion à mon retour de vous narrer mes épuisantes aventures. J'ai passé plusieurs jours avec une ONG agricole qui travaille dans les montagnes du Sud-Est avec les paysans pour leur apprendre des techniques de culture leur permettant d'assurer leur "sécurité alimentaire". Malgré cette aide technique entre deux périodes de récoltes, il arrive que les villageois se retrouvent trois, parfois quatre mois, sans rien d'autre à manger que des plantes sauvages. L'ONG leur apprend donc à améliorer leurs rendements et à diversifier leurs productions en les incitant notamment à se lancer dans l'élevage de canards, moins sujets aux maladies que les poules. En ce moment, j'attends un 4X4 qui va m'emmener à Fort-Dauphin demain matin, par la piste la plus difficile du pays. 350 km d'ornières et de boue en cette saison des pluies. En 2020 j'avais déjà pris cette "route", en sens inverse, mais c'était en saison sèche. Le voyage s'annonce sportif. On peut mettre entre 3 et 5 jours, voire plus, selon la météo. Ici, la distance ne veut rien dire. J'ai pas mal de choses à faire à Fort-Dauphin, mais j'aurai l'occasion d'y revenir ultérieurement. A bientôt. PS : La photo ci-dessus est une simple illustration prise ce matin lors de ma promenade matinale à Vangaindrano.

Ultime hommage à mon copain Cuzco

06 Jul 2016 37 23 174
Rouen (France) - Une dernière photo de mon vieux copain Cuzco, disparu il y a 8 jours. C'est la dernière photo de mon compagnon que je publie. Il faut bien s'habituer à son absence et puis vendredi, je m'envole pour Madagascar afin de rejoindre une ONG dans la région de Manakara. Retour dans un mois. Je posterai une photo de temps en temps, mais la plupart du voyage devrait se passer dans des villages de brousse où il n'y a ni réseau, ni électricité, ni eau courante. On ne peut pas parler de décroissance car là-bas, il n'y a jamais eu de croissance. A bientôt.

Souvenir heureux d'une balade en forêt

24 Oct 2015 32 10 187
Pour lire la légende cliquez sur ce lien. www.ipernity.com/doc/1922040/52334924

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