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Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
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L'écurie du bidonville


Varanasi (Inde) - En Inde, le cheval est toujours utilisé pour différentes tâches. Il est très prisé pour tracter des charrettes destinées au transport de marchandises sur de petites distances. Bien entendu, ce sont les castes inférieures ou les « hors-castes » qui possèdent encore des chevaux. L’équidé est moins cher qu’un véhicule à moteur grand consommateur de carburant qui, au regard du pouvoir d’achat des indiens, n’est pas bon marché. On ne parle même pas du prix d’un camion ou d’une camionnette pour un indien défavorisé. Une vie entière de travail n'y suffirait pas.
Au-delà du transport de marchandises diverses, le cheval est très apprécié pour les fêtes religieuses ou les mariages. Une calèche tirée par des chevaux, ça a de l’allure. Et les familles fortunées, ne regardent pas à la dépense en de telles circonstances.
Ce Dalit (intouchable) sur la photo, réside dans le bidonville de La Kharbuza, tire profit des traditions. Il possède plusieurs chevaux blancs, seule couleur acceptée dans un mariage. Il est également l’heureux propriétaire d’une calèche dans la plus pure tradition kitch dont raffolent les indiens. Son activité plutôt prospère fait de cet homme l’un des plus fortunés du bidonville. Il s’est même récemment offert une petite automobile, symbole de sa réussite. Mais il reste attaché au bidonville qu’il ne veut pas quitter. Il a toujours vécu ici et où mettrait-il ses chevaux ?
Cet homme a les sens aigu des affaires. Alors qu’il me voyait photographier depuis plusieurs jours les habitants du bidonville et que j’étais avec les membres de l’association Action Bénarès, il est venu me proposer de photographier ses chevaux. Une invitation qui ne se refuse pas quand on fait un reportage sur le quotidien du bidonville. A l’issue de cette brève séance de prise de vues, il m’a demandé de l’argent.
J’ai un principe : ne jamais payer pour une image. Ce n’est pas toujours facile, surtout dans un bidonville. Je préfère renoncer quand on me demande quelque chose en retour. L’équipe d’Action Bénarès m’avait recommandé de ne jamais donner d’argent, surtout aux enfants pour ne pas les inciter à mendier. Un argument qui s’entend.
Depuis mon arrivée dans La Kharbuza, personne ne m’avait jamais rien demandé. Un marchand de babioles m’a même offert un bracelet en laine avec une petite pierre. Je croyais qu’il m’avait pris pour un « french Doctor ». Pas du tout. Selon mon interprète, il voulait me remercier de l’intérêt que je portais à sa communauté, refusant le billet que je lui tendais.
Il m’est arrivé de donner quelques roupies à des handicapés ou de vieilles personnes visiblement sous-alimentées. Et j’ai fait acheter un sari neuf par l’équipe médicale pour l’offrir à une femme qui avait échappé à la mort après que son mari, ivre, ait tenté de la tuer à la suite d’une dispute, en mettant le feu à ses vêtements. Elle avait accepté de me raconter sa vie et ne m’avait rien demandé en échange. Je ne pouvais pas faire moins.
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Au-delà du transport de marchandises diverses, le cheval est très apprécié pour les fêtes religieuses ou les mariages. Une calèche tirée par des chevaux, ça a de l’allure. Et les familles fortunées, ne regardent pas à la dépense en de telles circonstances.
Ce Dalit (intouchable) sur la photo, réside dans le bidonville de La Kharbuza, tire profit des traditions. Il possède plusieurs chevaux blancs, seule couleur acceptée dans un mariage. Il est également l’heureux propriétaire d’une calèche dans la plus pure tradition kitch dont raffolent les indiens. Son activité plutôt prospère fait de cet homme l’un des plus fortunés du bidonville. Il s’est même récemment offert une petite automobile, symbole de sa réussite. Mais il reste attaché au bidonville qu’il ne veut pas quitter. Il a toujours vécu ici et où mettrait-il ses chevaux ?
Cet homme a les sens aigu des affaires. Alors qu’il me voyait photographier depuis plusieurs jours les habitants du bidonville et que j’étais avec les membres de l’association Action Bénarès, il est venu me proposer de photographier ses chevaux. Une invitation qui ne se refuse pas quand on fait un reportage sur le quotidien du bidonville. A l’issue de cette brève séance de prise de vues, il m’a demandé de l’argent.
J’ai un principe : ne jamais payer pour une image. Ce n’est pas toujours facile, surtout dans un bidonville. Je préfère renoncer quand on me demande quelque chose en retour. L’équipe d’Action Bénarès m’avait recommandé de ne jamais donner d’argent, surtout aux enfants pour ne pas les inciter à mendier. Un argument qui s’entend.
Depuis mon arrivée dans La Kharbuza, personne ne m’avait jamais rien demandé. Un marchand de babioles m’a même offert un bracelet en laine avec une petite pierre. Je croyais qu’il m’avait pris pour un « french Doctor ». Pas du tout. Selon mon interprète, il voulait me remercier de l’intérêt que je portais à sa communauté, refusant le billet que je lui tendais.
Il m’est arrivé de donner quelques roupies à des handicapés ou de vieilles personnes visiblement sous-alimentées. Et j’ai fait acheter un sari neuf par l’équipe médicale pour l’offrir à une femme qui avait échappé à la mort après que son mari, ivre, ait tenté de la tuer à la suite d’une dispute, en mettant le feu à ses vêtements. Elle avait accepté de me raconter sa vie et ne m’avait rien demandé en échange. Je ne pouvais pas faire moins.
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HANWE JL!
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Un grand merci
YOU HAVE PROPERLY AND WISELY NAVIGATED THE "RULES" AND I KNOW THAT IS NOT EASY.
THANKYOU FOR YOU DELICATE HANDLING OF A HARD SITUATION.
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