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1/160 • f/4.5 • 26.0 mm • ISO 200 •
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La dure vie des cyclo-pousses


Agra (Inde) - Nous sommes toujours dans le quartier des grossistes et des entrepôts à Agra, un jour de livraison. Après le déchargement des camions (photo d’hier), des dizaines de cyclo-pousses vont livrer les colis à leurs destinataires. Parfois à l’autre bout de la ville. Certains livreurs parcourent ainsi plus d’une une dizaine de kilomètres pour une poignée de roupies.
Le cyclo-pousse au première plan sur la photo, avec qui j’ai pu parler alors qu’il il attendait avec ses collègues que l’on décharge les marchandises d’un camion, m’a avoué qu’il préférait les longues distances, plus rémunératrices (0,50 euros pour une course de plusieurs kilomètres).
Les jours où les camions sont nombreux, il lui arrive de gagner jusqu’à 10 euros pour 12 heures voire plus, d’un travail très physique. Plus du double que pour une journée ordinaire passée à transporter des « passagers » et quelques colis sur le marché du fort d’Agra.
Lorsqu’il n'a pas de colis à transporter, s'il a la chance de faire le « taxi » pour des touristes étrangers, il majore de quelques roupies son tarif habituel. Ce n’est pas lui qui me l’a dit, mais je connais bien les pratiques des indiens. Pratiques tout à fait compréhensibles. Mais les touristes préfèrent circuler en rickshaws, plus rapides. De toute façon, il n’a pas souvent l’occasion de s’approcher du Taj Mahal où se concentrent les hôtels, car le secteur est tenu d’une main de fer par le « syndicat » local, aux méthodes mafieuses.
Il y a quelques années plusieurs cyclo-pousses s’étaient aventurés à travailler aux abords du célèbre mausolée. Ils avaient été sauvagement agressés aux couteaux. Plusieurs malheureux avaient été mutilés ne pouvant plus exercer leur métier. Et lun d’entre-eux était mort des suites de ses blessures. Bien entendu, la police corrompue n’avait pas mené d’enquête.
Pour la photo, j'ai demandé à mon interlocuteur dans quelle direction il devait se diriger ? Après avoir fait quelques photos du chargement, je suis parti à deux cents mères plus loin pour l’attendre. Concentré sur son effort, il ne m’a pas vu. Quand j’ai pris la photo, je crois qu’il me cherchait de l’autre côté de la rue. Comme il n’allait pas vite j’ai eu le temps de le rattraper pour le remercier d’un petit signe de la main. Il esquissé un rictus en guise de sourire. A peine parti, il était déjà fatigué. Depuis le matin, il avait plus de 40 kilomètres dans les mollets.
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Le cyclo-pousse au première plan sur la photo, avec qui j’ai pu parler alors qu’il il attendait avec ses collègues que l’on décharge les marchandises d’un camion, m’a avoué qu’il préférait les longues distances, plus rémunératrices (0,50 euros pour une course de plusieurs kilomètres).
Les jours où les camions sont nombreux, il lui arrive de gagner jusqu’à 10 euros pour 12 heures voire plus, d’un travail très physique. Plus du double que pour une journée ordinaire passée à transporter des « passagers » et quelques colis sur le marché du fort d’Agra.
Lorsqu’il n'a pas de colis à transporter, s'il a la chance de faire le « taxi » pour des touristes étrangers, il majore de quelques roupies son tarif habituel. Ce n’est pas lui qui me l’a dit, mais je connais bien les pratiques des indiens. Pratiques tout à fait compréhensibles. Mais les touristes préfèrent circuler en rickshaws, plus rapides. De toute façon, il n’a pas souvent l’occasion de s’approcher du Taj Mahal où se concentrent les hôtels, car le secteur est tenu d’une main de fer par le « syndicat » local, aux méthodes mafieuses.
Il y a quelques années plusieurs cyclo-pousses s’étaient aventurés à travailler aux abords du célèbre mausolée. Ils avaient été sauvagement agressés aux couteaux. Plusieurs malheureux avaient été mutilés ne pouvant plus exercer leur métier. Et lun d’entre-eux était mort des suites de ses blessures. Bien entendu, la police corrompue n’avait pas mené d’enquête.
Pour la photo, j'ai demandé à mon interlocuteur dans quelle direction il devait se diriger ? Après avoir fait quelques photos du chargement, je suis parti à deux cents mères plus loin pour l’attendre. Concentré sur son effort, il ne m’a pas vu. Quand j’ai pris la photo, je crois qu’il me cherchait de l’autre côté de la rue. Comme il n’allait pas vite j’ai eu le temps de le rattraper pour le remercier d’un petit signe de la main. Il esquissé un rictus en guise de sourire. A peine parti, il était déjà fatigué. Depuis le matin, il avait plus de 40 kilomètres dans les mollets.
Tanja - Loughcrew, Leo W, Ch'an, Schussentäler and 49 other people have particularly liked this photo
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Excellent témoignage de ces personnes extraordinaires
Un grand merci, Jean-luc
Bien sûr , belle photo si parlante : le regard , ces ballots qui doivent bien avoisiner 100 kg....et pas de dérailleur à 21 vitesses.
Jean-luc Drouin club has replied to NautilusCela dit, tout n'est pas négatif en Inde où les aveugles eu aussi ont leur syndicat.
Mais il est vrai que chez nous, nous sommes dans un monde de bisounours.
Nautilus has replied to Jean-luc Drouin clubSign-in to write a comment.