Dreyfus l'injustice et le racisme

Mes combats


dédié à Krisontème

05 Oct 2009

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Dreyfus l'injustice et le racisme

Découvrez la playlist Dreyfus Yves Duteil avec Yves Duteil

21 Feb 2010

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Que la source devienne cratère...

http://www.youtube.com/watch?v=2FBQ3LHZr3w Elle chante au milieu du bois La source et je me demande S'il faut croire à cette légende D'une fille qu'on y trouva Elle était blonde, elle était douce Elle aimait à se reposer Dans le bois, couchée sur la mousse Ecoutant les oiseaux chanter Un jour qu'elle allait à la ville Par le bois où elle passait Elle vit soudain, immobiles Trois hommes qui la regardaient Trois hommes qui la regardaient Elle chante au milieu du bois La source, et je me demande S'il faut croire à cette légende D'une fille qu'on y trouva Ils étaient là, trois, à l'attendre Trois hommes-loups, cette brebis Elle avait la chair bien trop tendre Ils avaient bien trop d'appétit Elle ne savait pas défendre Le souffle léger de sa vie Elle tomba sur l'herbe tendre Comme un oiseau tombe du nid Comme un oiseau tombe du nid Elle chante au milieu du bois La source, et je me demande S'il faut croire à cette légende D'une fille qu'on y trouva Quand on l’a soulevée de terre Comme une grande fleur coupée Sa robe blanche et la lumière On aurait dit une mariée Quand on l’a soulevée de terre On aurait dit comme un grand lys Entre les feuilles, entre les pierres Une claire source a jailli Une claire source a jailli Elle chante au milieu du bois La source, et je me demande S'il faut croire à cette légende D'une fille qu'on y trouva S'il faut croire à cette légende D'une fille qu'on y trouva

28 Nov 2010

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Le journal d'Anne Frank

http://www.youtube.com/watch?v=5-vmuu-qDyA Anne, ma sœur Anne, Si j' te disais c' que j' vois v'nir, Anne, ma sœur Anne, J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar... Sale cafard! Anne, ma sœur Anne, En écrivant ton journal du fond d' ton placard, Anne, ma sœur Anne, Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais... Mauvaise mémoire! Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie: Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie. Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti... La voilà revenue, l'historique hystérie! Anne, ma sœur Anne, Si j' te disais c' que j'entends, Anne, ma sœur Anne, Les mêmes discours, les mêmes slogans, Les mêmes aboiements! Anne, ma sœur Anne, J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre: "Anne, ma sœur Anne, Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus, La vermine!" Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue Pour ces anciens damnés, beaucoup de déjà-vu, Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... comme hier! Anne, ma sœur Anne, Si j' te disais c' que j' vois v'nir, Anne, ma sœur Anne, J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar... Sale cafard!

21 Feb 2011

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Près de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombé du ciel, L'oiseau vint se poser

http://www.youtube.com/watch?v=fd-2w4TgIQE&feature=fvsr Un beau jour, ou peut-être une nuit, Près d'un lac je m'étais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle noir, Lentement, les ailes déployées, Lentement, je le vis tournoyer, Près de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombé du ciel, L'oiseau vint se poser, Il avait les yeux couleur rubis, Et des plumes couleur de la nuit, A son front brillant de mille feux, L'oiseau roi couronné, Portait un diamant bleu, De son bec il a touché ma joue, Dans ma main il a glissé son cou, C'est alors que je l'ai reconnu, Surgissant du passé, Il m'était revenu, Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi, Retournons au pays d'autrefois, Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Pour cueillir en tremblant, Des étoiles, des étoiles, Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Comme avant, sur un nuage blanc, Comme avant, allumer le soleil, Etre faiseur de pluie, Et faire des merveilles, L'aigle noir dans un bruissement d'ailes, Prit son vol pour regagner le cIel, Quatre plumes couleur de la nuit Une larme ou peut-être un rubis J'avais froid, il ne me restait rien L'oiseau m'avait laissée Seule avec mon chagrin Un beau jour, ou peut-être une nuit, Près d'un lac, je m'étais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle noir, Un beau jour, une nuit, Près d'un lac, endormie, Quand soudain, Il venait de nulle part, Il surgit, l'aigle noir... THE BLACK EAGLE One day or maybe one night Near a lake, I fell asleep When suddenly, it seemed to pierce the sky And bolting from the blue appeared a black eagle. Slowly, spreading its wings Slowly, I could see it twirling Near me rustling its wings As if it fell from the sky it came and settled Its eyes had the color of ruby And its wings had the color of the night And on its sparkling forehead The crowned bird wore a blue diamond It touched my cheek with its beak And it slipped its neck into my hand And then, I recognized it Popping up from the past, I remembered Oh tell me, bird, take me away Let's go back to our old land Life before in my childish dreams To pick up, shivering, some stars, some stars Like before in my childish dreams Life before on a white cloud Like before lighting up the sun And be a rainmaker and do marvels The black eagle, rustlings its wings, Flew off to go back to the sky. (Four feathers with the color of the night One teardrop or maybe a ruby I was cold, there was nothing left of me The bird left me alone with my sorrow) One day or was it one night Near a lake, I fell asleep When suddenly, it seemed to pierce the sky And bolting from the blue appeared a black eagle. One day or maybe one night Near a lake, I asleep When suddenly It came from nowhere It appeared the black eagle.

17 Jan 2017

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Réapprendre à vivre Ensemble écrire un nouveau livre Redécouvrir tous les possibles

http://www.youtube.com/watch?v=kqreS7KXP7k&feature=related Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l'horizon Et le futur est son royaume Face à notre génération Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme Entre l'ancien et le nouveau Votre lutte à tous les niveaux De la nôtre est indivisible Dans les hommes qui font les lois Si les uns chantent par ma voix D'autres décrètent par la bible Le poète a toujours raison Qui détruit l'ancienne oraison L'image d'Eve et de la pomme Face aux vieilles malédictions Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme Pour accoucher sans la souffrance Pour le contrôle des naissances Il a fallu des millénaires Si nous sortons du moyen âge Vos siècles d'infini servage Pèsent encor lourd sur la terre Le poète a toujours raison Qui annonce la floraison D'autres amours en son royaume Remet à l'endroit la chanson Et déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme Il faudra réapprendre à vivre Ensemble écrire un nouveau livre Redécouvrir tous les possibles Chaque chose enfin partagée Tout dans le couple va changer D'une manière irréversible

11 Sep 2011

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Le world trade center après le 11 septembre 2001

Sur fond noir please www.youtube.com/watch?v=ZDFFHaz9GsY&feature=related

Tu délires dans tes rêves, délires une vie En guise de peau de zèbre, et tu souris Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges

www.youtube.com/watch?v=9q3K4xT7sA4&feature=related Je ne veux pas vivre dans une pouponnière Les murs y sont arides je manque d'air. Tes doigts quand j'y pense me font prisonnière Tu me fais la danse de la muselière. Non, je ne veux pas vivre dans un couffin vert Où tes coussins avides veulent me faire taire Hypnotiques rapaces ravageant ma place Trouvant ce tintouin tout à fait ordinaire. Où est-il écrit que l'on ne ferait pas Ce dont on a envie, ici-bas Aujourd'hui c'est l'hiver, la saison des pourquoi Mais demain s'ra l'enfer si tu n'te lèves pas De ton lit de fatigue où tu baisses les bras, Des terres invisibles où dorment des lions. Mutante silencieuse, ne vois-tu pas les saisons Qui tournent autour de toi et sont ta maison. Tu délires dans tes rêves, délires une vie En guise de peau de zèbre, et tu souris Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges Allège ton parapluie, alerte tes envies. Puisque tu n'te vois pas vivre dans un royaume en verre Enfermée sous les vitres de tortionnaires. Il y a que tout est possible de n'être plus la cible Lasse d'être soumise à la terre entière. Je ne veux pas vivre à bord d'une montgolfière, Saluant le vide au royaume des airs. Je veux vivre sur terre, je ne veux léviter Là où le rire prolifère Insoumise aux regrets.

La terre est dans ma chair. La mer est dans mes yeux. Le ciel est dans mes mains.

www.youtube.com/watch?v=wWKTkByq2eE Je voudrais que la faim qui nous hante apporte un pain d’amour, qu’un ruisseau coure dans la soif, que chaque doigt d’une main apprenne la caresse, que l’épine soit tendre dans le bouquet des rides, que le soleil renaisse dans le sourire d’un visage. Je veux des heures humaines détraquant les horaires, des sourates de lumière prolongeant le silence, des frères dans la nuit se tenant par la main, une saison mentale pour réchauffer l’hiver, des mères qui apparaissent pour soigner des enfants, des hommes encore debout. J’entends rire l’enfance dans le corps des mots. La terre est dans ma chair. La mer est dans mes yeux. Le ciel est dans mes mains. La légèreté des feuilles complète la force des racines. La présence des fruits attire les oiseaux. Il y a toujours une fleur qui appelle, un oiseau qui chante, une pierre qui médite. Y a-t-il toujours un homme qui écoute ? Je voudrais m’immiscer dans les pas du ruisseau, donner la main au fleuve, habiter les nuages.
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26 Sep 2014

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De grâce... Abolissons la haine la misère et les guerres Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux Restaurons les âmes blessées et les corps en lambeaux...

Sances "Stabat Mater" O quam tristis par Philippe Jarrousky Les cerfs volants De grâce protégeons les opprimés Des balles d’acier des torchères de gaz asphyxiants De l’affreuse lèpre des nuages rouges aveuglants De grâce préservons les suppliciés Des jets de fiel aux visages crachés des tortures abjectes Arrêtons les massacres de ces enfants soldats Enfermés broyés nus dans des prisons pestilentielles Bouillies de membres mutilés gorges béantes corps éventrés Rendons aux résistants La lumière des jours de paix aux balbutiements d’amour Des nuits aux cadrans lents sans comptes à rebours L’oubli des cendres noires pour changer des années le cours Des lendemains de labours et des saisons sans fruits gâtés Plus loin que n’est le Temps Plus loin que n’est la Terre L’Amour avec le vent vient Dans le creux de nos mains De grâce redonnons aux survivants Les couleurs des rêves des eaux limpides comme le ciel Des fleurs de lait pour étancher leur soif de promesses sacrées Des parfums de moissons pour assécher leurs sanglots et le glas Des blés ruisselants dans les terres en jachère Des pluies de roses pour panser le sang des plaies De grâce ranimons d’espérance Les pleureuses aux yeux creux aux seins taris Penchées sur les charniers chargés d’ambre gris Plus loin que n’est le Temps Plus loin que n’est la Terre L’Amour avec le vent vient Dans le creux de nos mains De grâce ouvrons les portes closes aux errants Partageons l’eau le pain et les champs Abolissons la haine la misère et les guerres Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux Restaurons les âmes blessées les corps en lambeaux Enfin clamons la Paix renouée à tous en toutes terres Des cerfs-volants de fête s’envoleraient alors aux doigts des nuages Poursuivis par des farandoles d’enfants en liberté Plus loin que n’est le Temps Plus loin que n’est la Terre L’Amour avec le vent reviendrait Dans le creux de leurs mains ©Anny Ayraud
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