Oh, if I only could understand What your eyes are saying

Abstract arpeggio


Toutes les toiles abstraites de cet album ont été réalisées avec photofiltr ,à la souris et avec les pinceaux, traités ensuite avec les textures du logiciel.

A l'heure blanche,Ton sourire attendait que se ferme la porte sans que ne fût demain...je l'ai fermée.

sur fond noir please www.youtube.com/watch?v=05so-gawXWg "A l'heure blanche bien au-delà du mur abrupt qui se gorgeait de gutturales à battre aux césures du cœur cognée de vague à flux de sang aux écorchures des chardons aux croches des élancements où frémissait la note exsangue là-bas très loin sur berges oublieuses entre la lampe et l'assombri derrière le rideau un seringat – qu'importe ? – frottait son corps au vent babillant des rameaux dans un froid blanc de linge sale et ce chuchotement pudique de clinique ta paupière battait prophétisant nos deuils et ton cœur monté haut plus près de mon épaule serrait tes doigts comme des lèvres ton sourire attendait que se ferme la porte sans que ne fût demain je l'ai fermée." Marie Bataille

Smile and may be tomorrow ....

sur fond noir c'est mieux pour capter la lumière www.youtube.com/watch?v=lu0v81gYQVY&feature=related Smile though your heart is aching Smile even though its breaking When there are clouds in the sky, you'll get by If you smile through your fear and sorrow Smile and maybe tomorrow You'll see the sun come shining through for you Light up your face with gladness Hide every trace of sadness Although a tear may be ever so near That's the time you must keep on trying Smile, what's the use of crying You'll find that life is still worthwhile If you just smile Light up your face with gladness Hide every trace of sadness Although a tear may be ever so near That's the time you must keep on trying Smile, what's the use of crying You'll find that life is still worthwhile If you just smile That's the time you must keep on trying Smile, whats the use of crying Youll find that life is still worthwhile If you just smile

La vie fait ce qu'elle veut elle brûle un feu de joie sans feu de paille qui que l'on soit où que l'on aille au fil de l'âge on funambule

Sur fond noir please www.musicme.com/Jean-Vasca/albums/Le-Fou-Sacre-3540139801323.html?play=08 Du sable, des cendres, du sel que reste-t il de nos jeunesses? souvenirs sans colliers ni laisses, chiens perdus le long des ruelles... Le temps éventre ses chevaux sous lui, comme un cavalier fou Il éperonne jusqu'au bout les flancs de nos anciens galops... Amis des soleils et des pluies, où rodez-vous parmi les brumes, dans quel écho ,sur quel bitume, où se traînent les coeurs meurtris ? Des cendres ,du sel et du sable, Que reste-t-il sur la grand route? quelques chansons va comme j't'écoute et quelques paris improbables... La vie fait ce qu'elle veut ,elle brûle un feu de joie sans feu de paille, qui que l'on soit, où que l'on aille, au fil de l'âge on funambule... Amis des tablées sous la lune, un dernier pour la poésie, que résonne encore dans la nuit, son chant ,notre langue commune.... Du sel ,du sable, quelques cendres que reste-t-il donc de nos rêves? un goémon noir sur la grève, un matin à ne rien attendre... la mort mijote son festin dans un trois étoiles glacé, elle choisit ses invités comme ça, au hasard, un par un ... amis des rendez-vous manqués, des coups de tabac, des naufrages, Je viens vous rejoindre à la nage Sur les flots de l'éternité...

12 Sep 2012

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L'adieu est une lettre de toi Que je garderai sur mon cœur C'est le sanglot long des horloges...

L'adieu Aux arbres mouillés de septembre À leur soleil de souvenir À ces mots doux, à ces mots tendres Que je t'ai entendu me dire À la faveur d'un chemin creux Ou d'une bougie allumée Adieu à ce qui fut nous deux À la passion du verbe aimer L'adieu Est une infinie diligence Où les chevaux ont dû souffrir Où les reflets de ton absence Ont marqué l'ombre du plaisir L'adieu est une lettre de toi Que je garderai sur mon cœur Une illusion de toi et moi Une impression de vivre ailleurs L'adieu N'est que vérité devant Dieu Tout le reste est lettre à écrire À ceux qui se sont dit adieu Quand il fallait se retenir Tu ne peux plus baisser les yeux Devant le rouge des cheminées Nous avons connu d'autres feux Qui nous ont si bien consumés L'adieu C'est nos deux corps qui se séparent Sur la rivière du temps qui passe Je ne sais pas pour qui tu pars Et tu ne sais pas qui m'embrasse Nous n'aurons plus de jalousies Ni de paroles qui font souffrir Aussi fort qu'on s'était choisi Est fort le moment de partir Oh l'adieu ! L'adieu C'est le sanglot long des horloges Et les trompettes de Waterloo Dire à tous ceux qui s'interrogent Que l'amour est tombé à l'eau D'un bateau ivre de tristesse Qui nous a rongé toi et moi Les passagers sont en détresse Et j'en connais deux qui se noient Adieu Aux arbres mouillés de septembre À leur soleil de souvenir À ces mots doux, à ces mots tendres Que je t'ai entendu me dire À la faveur d'un chemin creux Ou d'une bougie allumée Adieu à ce qui fut nous deux À la passion du verbe aimer L'adieu C'est le loup blanc dans sa montagne Et les chasseurs dans la vallée Le soleil qui nous accompagne Est une lune bête à pleurer L'adieu ressemble à ces marées Qui viendront tout ensevelir Les marins avec les mariées Le passé avec l'avenir Oh l'adieu ! www.youtube.com/watch?v=38_aUd9oY64&feature=related

Je vole....

www.youtube.com/watch?v=oA6Qenzqzig Mes chers parents Je pars Je vous aime mais je pars Vous n'aurez plus d'enfant Ce soir Je n' m'enfuis pas je vole Comprenez bien je vole Sans fumée sans alcool Je vole je vole C'est jeudi il est 5 heures 5 J'ai bouclé une petite valise Et je traverse doucement l'appartement endormi J'ouvre la porte d'entrée En retenant mon souffle Et je marche sur la pointe des pieds Comme les soirs Où je rentrais après minuit Pour ne pas qu'ils se réveillent Hier soir à table J'ai bien cru que ma mère Se doutait de quelque chose Elle m'a demandé si j'étais malade Et pourquoi j'étais si pâle J'ai dis que j'était très bien Tout à fait clair Je pense qu'elle a fait semblant de me croire Et mon père a souri En passant à côté de sa voiture J'ai ressenti comme un drôle de coup Je pensais que ce s'rait plus dur Et plus grisant un peu Comme une aventure En moins déchirant Oh surtout ne pas se retourner S'éloigner un peu plus Il y a la gare Et après la gare Il y a l'Atlantique Et après l'Atlantique C'est bizarre cette espèce de cage Qui me bloque la poitrine Ca m'empêche presque de respirer Je me demande si tout à l'heure Mes parents se douteront Que je suis en train de pleurer Oh surtout ne pas se retourner Ni des yeux ni de la tête Ne pas regarder derrière Seulement voir ce que je me suis promis Et pourquoi et où et comment Il est 7 heures moins 5 Je me suis rendormi Dans ce train qui s'éloigne un peu plus Oh surtout ne plus se retourner Jamais

Parfums d'une ronde de nuit aux joutes sensuelles

www.youtube.com/watch?v=s_AWpZxF300 Je sens encore parfums de cette ronde de nuit Nuit de joutes sensuelles au rythme des amants Amants d'un soir de lune aubade après minuit Mi-nuit nous laisse sombrer tous les deux tendrement

Je ne suis qu'à travers toi, Irradiée, tentaculaire Avec mon falbala d'émotions masquées

www.youtube.com/watch?v=3rIflzamYLo&list=PLD66944A33D450CED "Je ne suis qu'à travers toi, Irradiée, tentaculaire Avec mon falbala d'émotions masquées Qui guettent, instables, Une fissure dans l'armure de marbre doré, Mes cordages dénoués Ballants au gré des frissons, Convulsivement, J'attends." © Barbara Serdakowski

Ames soeurs

www.youtube.com/watch?v=p2t9-JaJOtI On s'aimera tout bas en amis à distance on s'aimera en silence comme on le fait dans l'absence comme je pleure quelquefois quand je pense que personne mais que personne ne pense que j'ai ce chagrin-là.

Telle une flamme indécise à la féerie des lumières...Je t’ai aimée au large des orages

www.youtube.com/watch?v=bc2RsoJ0ljc Fleur d’amour Tu avais le cœur à cueillir tous les bonheurs du Temps Ta vie était un levain d’eaux vives aux violons du vent Ma voix t’inventait les merveilles d’un jardin d’Eden Telle une terre à naître au cérémonial des semences Une racine en attente de soleil Un arbuste en balbutiements de ciel Une lune gorgée de gemmes et de germes majeurs Mon enfant fleur d’amour fleur de mes vertes années Pampre frêle des grappes futures papillon du foyer Je t’ai aimée dès le sacrement de naissance Tu avais la grâce à fleurir tous les matins de printemps Tes éclats de rire éparpillaient la joie à l’ombre des tilleuls Ma main te prodiguait toutes les promesses d’un avril fertile Telle une flamme indécise à la féerie des lumières Une rose trémière en floraison Une avoine folle de fenaisons Un oiseau en attente de baisers Mon enfant fleur d’amour fleur de mes grises années Sève nourricière de beaux enfants bercés Je t’ai aimée au large des orages Tu as le cri étouffé dans l’étau d’un cœur blessé Tes pas hésitants occupent mes jours et mes nuits Et je ne sais plus s’il faut dire ou taire ce que tu fuis Tel un voyage privé d‘espace et de port Un fil qui s’effiloche maille à maille Une écorce qui se fend à chaque entaille L’arche unique arrimée à mes lisières Mon enfant fleur d’amour fleur de mes noires années Pour le temps de mes migrations dernières Je t’aime jusqu’au sacrement de l’absence Anny Ayraud
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