Musiciens en procession
Sur un balcon à Malana
Cardage de la laine
Gardienne de chèvres
Doris in snooker costume c 1915
Musiciens-montagnards
Crinière de feu
Un casque trop grand est dangereux pour votre sécu…
São João dos Caldeireiros, feira
En attendant le client
Ivins 29 - Fanny perhaps - English Bicknor group
Aire de repos
Christian Clères, réalisateur
James Dean breton
Avec ou sans paille ?
Et on danse !
Le vannier
Fermez les portières, le train va partir...
P... que c'est lourd !
Une moto dans le compartiment voyageurs
Le tonnelier
La petite fille au bout du quai
Un peu d'air...
Fresh fish sale at the beach.
Fort Amherst's Napoleonic period reenactors at Pec…
Averse tropicale
Place du Sénat
Place du Sénat
social distancing c 1915
Les montagnards sont là
Folklore savoyard
Elsie 1912 with hat and watch
Partie de pêche sur les rives du Mékong
Steam - Workers on their lunch break - Swindon - 1…
Muriel, Mother & Grandmother 1924
Au dessus de la marmite
Emma & her daughter, Ethel have a roadside picnic…
AWI Tilbury Fifes & Drums 43rd Regt Foot
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Doris Pritchard c1908 B&W
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ECW re-enactors at Conwy Castle 1992 10
1/125 • f/2.8 • 55.0 mm • ISO 500 •
NIKON CORPORATION NIKON D300
AF-S DX Zoom-Nikkor 17-55mm f/2.8G IF-ED
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Lest we forget - N'oublions jamais - Damit wir nicht vergessen
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Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
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+9999 photos no limits, no restrictions, no conditions
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I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
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Madame Schangatram
Cette adorable femme souriante est l'épouse de mon ami Schangatram. Ce couple m'a accueilli ou recueilli devrais-je dire, en 1982, lorsque je suis arrivé aux abords de Malana, littéralement épuisé après 3 jours de marche en pleine montagne.
Je n'étais pas équipé pour mon premier trek qui, à ce jour, reste le plus dur de ma vie : baskets, chemise légère, un t-shirt de rechange enfoncé dans mon sac photo et jeans. Un petit sac de riz cuit (attaqué par la moisissure au bout de 24 h), quelques biscuits locaux et une gourde de 2 litres d'eau purifiée. Bien entendu les 2 litres se sont vite taris. Il a fallu que je boive l'eau des torrents. Et puis pour parfaire cet équipement d'amateur, une couverture militaire empruntée dans une gargote où j'avais passé la nuit avant d'entreprendre mon ascension à la recherche de Malana. J'avais une vingtaine d'années et j'étais inconscient du danger. J'avais confiance en ma bonne étoile. Et puis cette expédition n'était initialement pas prévue à mon programme.
A l'époque, le village n'était pas indiqué sur les cartes et j'étais parti sans savoir ce qui m'attendait. Je demandais mon chemin à de rares montagnards ou bergers -que je ne comprenais pas et qui ne me comprenaient pas-, croisés lors de ma progression hasardeuse en altitude, où j'ai dû franchir un col à plus de 3.000 m. Je m'exprimais en faisant des gestes et prononçant le mot "Malana", sur un ton interrogatif le doigt pointé vers les hautes cimes. Cette aventure et l'histoire du village, je la raconte dans le texte que je publierai prochainement. J'apprendrai plus tard, qu'il y a un chemin nettement moins compliquée. Finalement ce reportage aura été initiatique pour moi. C'est la raison que lors de mes séjours suivants dans cette région je me suis évertué à reprendre le chemin le plus long et le plus difficile.
Il faudra attendre 1994 pour que je vienne avec mes deux enfants (6 et 11 ans à l'époque), leur épargnant une telle ascension en empruntant la "route" la plus accessible. 16 heures de marche tout de même. Quand j'y repense...Quelle inconscience.
En tout cas, ils ont récupéré plus vite que moi. A ma décharge c'est moi qui portait le sac à dos de 20 kilos. Aujourd'hui, ils parlent encore de cette "expédition". Même si à l'époque, ils n'étaient pas enchantés d'être là, regrettant ne pas être restés sur la côte normande avec leurs grands-parents.
En 2009, lorsque j'ai fait cette photo de madame Schangatram, elle était veuve depuis deux ans. Son mari, mon ami, n'avait pas eu la force d'attendre mon retour. Il a été emporté par une crise d'asthme plus forte que les précédentes. Le stock de ventoline que je lui avast apporté lors de mon précédent passage était épuisé depuis trop longtemps.
Je cherchais une photo de femme arborant de nombreuses boucles aux oreilles pour illustrer mon commentaire d'hier. Je suis tombé sur une série d'images de madame Changatram prise en 2009. J'ai hésité à la publier car elle me fait un peu mal quand je la regarde. Mais son sourire m'a décidé.
Aujourd'hui, cette dame, si gentille et si douce, est peut-être partie rejoindre son mari auprès du dieu Jamlu, le dieu protecteur du village et " patron " des divinités de la vallée ?
On dit qu'il ne faut jamais s'impliquer émotionnellement dans un reportage. C'est raté !
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Je n'étais pas équipé pour mon premier trek qui, à ce jour, reste le plus dur de ma vie : baskets, chemise légère, un t-shirt de rechange enfoncé dans mon sac photo et jeans. Un petit sac de riz cuit (attaqué par la moisissure au bout de 24 h), quelques biscuits locaux et une gourde de 2 litres d'eau purifiée. Bien entendu les 2 litres se sont vite taris. Il a fallu que je boive l'eau des torrents. Et puis pour parfaire cet équipement d'amateur, une couverture militaire empruntée dans une gargote où j'avais passé la nuit avant d'entreprendre mon ascension à la recherche de Malana. J'avais une vingtaine d'années et j'étais inconscient du danger. J'avais confiance en ma bonne étoile. Et puis cette expédition n'était initialement pas prévue à mon programme.
A l'époque, le village n'était pas indiqué sur les cartes et j'étais parti sans savoir ce qui m'attendait. Je demandais mon chemin à de rares montagnards ou bergers -que je ne comprenais pas et qui ne me comprenaient pas-, croisés lors de ma progression hasardeuse en altitude, où j'ai dû franchir un col à plus de 3.000 m. Je m'exprimais en faisant des gestes et prononçant le mot "Malana", sur un ton interrogatif le doigt pointé vers les hautes cimes. Cette aventure et l'histoire du village, je la raconte dans le texte que je publierai prochainement. J'apprendrai plus tard, qu'il y a un chemin nettement moins compliquée. Finalement ce reportage aura été initiatique pour moi. C'est la raison que lors de mes séjours suivants dans cette région je me suis évertué à reprendre le chemin le plus long et le plus difficile.
Il faudra attendre 1994 pour que je vienne avec mes deux enfants (6 et 11 ans à l'époque), leur épargnant une telle ascension en empruntant la "route" la plus accessible. 16 heures de marche tout de même. Quand j'y repense...Quelle inconscience.
En tout cas, ils ont récupéré plus vite que moi. A ma décharge c'est moi qui portait le sac à dos de 20 kilos. Aujourd'hui, ils parlent encore de cette "expédition". Même si à l'époque, ils n'étaient pas enchantés d'être là, regrettant ne pas être restés sur la côte normande avec leurs grands-parents.
En 2009, lorsque j'ai fait cette photo de madame Schangatram, elle était veuve depuis deux ans. Son mari, mon ami, n'avait pas eu la force d'attendre mon retour. Il a été emporté par une crise d'asthme plus forte que les précédentes. Le stock de ventoline que je lui avast apporté lors de mon précédent passage était épuisé depuis trop longtemps.
Je cherchais une photo de femme arborant de nombreuses boucles aux oreilles pour illustrer mon commentaire d'hier. Je suis tombé sur une série d'images de madame Changatram prise en 2009. J'ai hésité à la publier car elle me fait un peu mal quand je la regarde. Mais son sourire m'a décidé.
Aujourd'hui, cette dame, si gentille et si douce, est peut-être partie rejoindre son mari auprès du dieu Jamlu, le dieu protecteur du village et " patron " des divinités de la vallée ?
On dit qu'il ne faut jamais s'impliquer émotionnellement dans un reportage. C'est raté !
Champland, MichèleM, Jeanne chevillard, Ch'an and 39 other people have particularly liked this photo
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