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De battre, mon cœur s’est arrêté Quand mon regard s’est posé Dans ses yeux couleur d’été. J’ai senti mon souffle s’envoler Comme un pétale déposé d’un baiser Sur mes cheveux dorés. La brume, d’un seul coup, s’est dissipée.

Combien de lendemains cruels Sourds et muets à nos appels, Combien de pensées rebelles Que la tristesse parfois scelle Et déverse de nos veines D’où s’écoulent les peines ! Illusion naissante du temps Qui dégringole en offrant Des idées

Puissent mes vers chanter comme ces vives eaux Roulant sur les galets en de clairs ruisseaux. La brise du soir fait onduler ses milliers de roseaux. Si tu étais damoiseau, tu bondirais vers le chant des oiseaux. On laisserait s’enfuir le

Elle avait les yeux couleurs des lointains. Sa chevelure volait au vent des grands chemins Et flamboyait comme l’automne au couchant. Elle virevoltait gaiement tout en dansant. Sa jupe s’envolait lui faisant un écran. On entendait résonner

Reverrons-nous un jour les cerisiers en fleurs Et les jolies geishas en robes toutes en couleurs ? L’immense vague inexorablement a détruit Ce que les hommes avec peine avaient construit. Sa fureur n’eut d’égal que le bruit de l’eau. Elle a

Au creux d’une vague, j’ai voulu me blottir. Sous ses fines crêtes en dentelles, je me sentis frémir. Nue, je savourais les remous du plaisir Les yeux fermés, sous la brise, caressée par l’astre-roi. Ses rayons chauffaient ma peau pour la

Pour toi, je détruirais les murs de l’habitude, Les aubes grises de toutes amertumes. Pour toi, j’inventerais d’autres couleurs. Je t’abreuverais à la source de mon cœur. A l’heure où le néant supprimera ta lumière, L’horizon de ma vie

Il est d’étranges soirs où des langueurs S’emparent de nos espoirs qui se meurent Et sur la vague lente d’un soupir, Le souffle le plus léger y vient mourir. Il est d’étranges soirs où les pensées s’égarent. On se presse pour

Il est des matins où on se lève Le cœur au bord des lèvres. On se voit dans le miroir de la vie. Le visage a les plis d’hier et d’aujourd’hui. On sait que l’on a abordé des rives singulières, Songé à des mondes inconnus de lumière. La

Il est poète, funambule hasardeux de ses rimes. Il marche sur le fil à pas comptés, en énigme. Avec au ciel, oublieux de lui-même, Au-dessus de sa tête, un diadème. Si le délire s’empare de ses dialogues, L’inconnu du vide se fera épilogue.