Chérif (Zinedine Benchenine) , 15 ans, est un adolescent rebelle et solitaire. Dépassée, sa mère (Marina Foïs) décide de le placer chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où il doit reprendre son CAP maçonnerie et renouer des liens avec son père (Ramzy Bédia). C’est peut-être sa dernière chance de ne pas mal tourner. Mais très vite, Chérif étouffe dans cette nouvelle vie. C’est alors qu’il fait la connaissance d’un groupe de graffeurs qui œuvrent sur les murs de la ville. Un nouveau monde s’offre à lui ...


Tout jeune réalisateur, remarqué pour ses courts métrages (Prix Jean Vigo pour Les Paradis perdus en 2008, une nomination au César), Helier Cisterne signe un premier long également prometteur sur l’adolescence rebelle, dans l’univers particulier des graffeurs clandestins.Tourné dans la banlieue de Strasbourg, Vandal (surnom d’un des protagonistes) s’attache aux pas d’un groupe de jeunes graffeurs qui se disputent leur territoire et s’exaltent de cette lutte nocturne et clandestine, jusqu’à l’inévitable drame.
Entre Into the loop, Paranoid Park et Les 400 coups, le film trouve sa propre voie dans la contemplation des derniers feux de l’adolescence .
Tendre, mais jamais mièvre, ni caricatural, le film brille aussi par son casting mélant comédiens confirmés (Jean Marc Barr, Marina Foïs, Corrine Masiero) , débutants (Emile Berling) et amateurs (Zinedine Benchenine, Chloé Lecerf), tous excellemment dirigés.