Cocoon est sans doute la meilleure chose qui soit arrivee à la pop francaise « à vocation internationale » depuis Phœnix.Le duo Clermontois sera en concert à guichets fermés, samedi au théâtre Lino Ventura de Nice, pour défendre son magnifique deuxième album Where The Oceans End (Barclay). L’occasion de revenir, avec la belle Morgane Imbeaud, sur le début de carrière plutôt faramineux du groupe...

Comment est né Cocoon?
J’ai rencontré Mark (Daumail) en octobre 2005 par des amis communs. Je chantais déjà dans des groupes de lycée et lui avait déjà plusieurs compositions.Ca a cliqué tout de suite entre nous, musicalement.On a fait un EP tiré à 500 exemplaires pour se faire connaître et ça a démarré

Quelles étaient vos influences?
On aimait surtout les harmonies vocales, les Beatles, les Beach Boys, Simon & Garfunkel...Mais aussi Neil Young, Dylan et Elliot Smith que Mark m’a fait découvrir.

Votre parcours jusqu’ici est un sans-faute : premier album à succès, tournée internationale, chansons reprises dans des films et des pubs...Comment faites-vous?
Je suppose que l’on a rencontré les bonnes personnes au bon moment.Nous sommes très bien entourés professionnellement.On a l’impression de se laisser porter par la vague...

Le fait de chanter en anglais a probablement aidé aussi...
Oui, c’était un choix assez naturel de Mark qui est bilingue. On compose aussi en français, pour Julien Doré par exemple.Mais pour Cocoon ça restera en anglais

D’où est venue l’inspiration « maritime » de Where The Oceans End?
Venant de Clermont Ferrand, la mer c’est un gros manque pour nous (rires).On a composé une partie de l’album à Belle Ile, l’autre sur la route.Quand on pensait au disque, on avait envie de quelque chose d’énorme.L’image de la baleine Yum Yum s’est imposée, l’océan a suivi.

Cocoon est-il un groupe écolo?
Ce n’était pas conscient au départ.On s’est appelé comme ça parce que ça correspondait à notre musique et à nos personnalités, un peu renfermées. Mais on y vient.L’album véhicule effectivement l’idée qu’il faut protéger les belles choses.

À quoi ressemble le nouveau show?
L’univers visuel est celui de l’album, il y a comme un effet bateau.Mais ça reste bricolé.On est plus près des films de Michel Gondry que de la superproduction hollywoodienne. Musicalement, partis de deux on se retrouve à sept avec les cordes et bientôt neuf avec les cuivres pour l’Olympia, afin de restituer le plus fidèlement possible en live les arrangements de l’album.


. Cocoon en concert le 16 avril à 20h30, Théâtre Lino Ventura à Nice (Première partie La fiancée).Complet.