Malgré une légère baisse de fréquentation (1), la 45e édition du Marché international des éditions musicales s’est achevée hier comme elle avait débuté, sur une note optimiste.Pour Bruno Crolot, le nouveau directeur du Midem, la baisse du nombre de congressistes s’explique en grande partie par la réduction du nombre de représentants sur les pavillons nationaux - effet de la crise économique mondiale-, et elle est largement compensée par l’arrivée de nouveaux congressistes venus de l’édition (+25 %), du management (150 managers d’artistes présents cette année) et du monde des technologies (+20 %).Des segments stratégiques grâce auxquels, selon le directeur du Midem, on aura fait cette année à Cannes « plus de business au mètre carré ».
Voila qui devrait permettre à l’industrie musicale de rester sur le « cloud » (nuage, représentant les services hébergés sur le Web) dont il a été beaucoup question au cours de cette édition.
Du point de vue du visiteur, le 45e Midem aura également été un bon cru, grace au nombre et à la qualité des concerts proposés, notamment celui des « French Vibes » qui a réuni le meilleur de la production française actuelle (Medi, BBBrunes,Cascadeur, Syd Matters, Aaron, Revolver...).
On regrettera seulement la disparition de la cérémonie des Classical Awards, sacrifiés sur l’autel de la rigueur économique.


(1) selon l’organisateur Reed, le Midem 2011 a accueilli 6850 congressistes, contre 7200 l’an dernier