Notre monde va trop vite.
Je ne suis pas pressé
De mourir.
Voyageons, ma bien-aimée,
Au pas de l'âne en la rosée.

Notre monde aime trop vite.
Je veux que notre amour
Ne soit pas cette digue qui se rompt,
Ce coeur érodé par la pluie
Et la monotonie.

Notre monde n'est pas rose
Et vit en superficialité.
Mon désir est de creuser les choses
Jusqu'à ce qu'en jaillisse la source de l'éternité.

Copyright Jean-Luc Rolland
8 juin 2009