Je suis passé voir quelques textes amusants de "L'une à l'autre" et du "Voltigeur des mots" et il se trouve qu'ils ont trouvé mes commentaires un peu... falots. Comme ce sont tous deux des gens bien élevés, ils ne me l'ont pas dit mais j'ai bien senti que je n'étais pas au niveau. Comme j'adore relever le g(l)ant, surtout lorsqu'on ne m'a rien demandé, je me suis permis à mon tour de rédiger quelques lignes légères sur la "gaudriole"...

Ca n'a rien d'érotique, ce n'est surtout pas le but, ce sont juste quelques jeux linguistiques en rimes. Je pense que vous noterez tous les clins d'oeils (ils sont vraiment pas très subtils mais j'ai écrit ça entre deux apéros hier soir)...





Vit-on jamais un vit plus arrogant ?
Vite dressé à la vue de ton séant,
Tu sus bien sûr l’apprivoiser céans
Mais il n’en devint pas moins géant…



Aucun besoin de lui faire la cour
Pour l’aider à trouver le côté jardin
Mais vu le monde au balcon, coquin
Il ne prit forcément pas au plus court…



Tu sus le mettre sur son trente et un
Et puis par une savante opération
Obtenir un beau septante moins un
Et un peu assouvir ta pressante faim…



Retour ensuite vers le luxuriant bassin
Avec un nouveau passage de rein
A la vitesse d’un arrière train :
Il ne sut alors plus invoquer quel sein…



Tu ne te fis en revanche pas prier
Pour l’accompagner au ciel
Détour compris par la lune et le miel.
Telle une plume tu redescends… as-tu crié ?



Morale : L’homme est vite un loup pour la femme… mais pas que !