Un texte tout frais, donc moins travaillé que d'habitude, vous m'en excuserez...



C’est une ligne droite, fine et précise
Qui suit de douces courbes cuivrées ;
Parfois, elle hésite, semble indécise
Mais repart, incisive et déterminée.


Tout à la fois froide et féérique
Elle entrouvre de sombres abimes
D’un simple trait ciselé, magique,
Eclairé d’argent aux reflets sublimes.


Cette ligne sépare lentement
De chaque côté, la terre du ciel
Dans un silencieux chuintement
Qui trace un fin sillon vermeil.