MADAGASCAR 2022
Enfants du bidonville d'Antsirabe
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Antsirabe( Madagascar) - Enfants du petit bidonville proche du centre-ville. Il y a deux ans, les cabanes en bois, tôles, bâches et carton avaient été rasée à 90% afin de laisser une place boueuse pour les taxis de brousse de courte distances. Quand j'y suis retourné hier soir, les taxis de brousse avaient trouvé un autre lieu pour charger et déposer leurs passagers. Les pauvres reprennent possession des lieux. Jusqu'à la prochaine expulsion.
Ces enfants vivent dans l'une des dernières cabanes qui n'avaient pas été rasées. Avec leurs parents, ils s'improvisent gargotiers pour les quelques voyageurs des rares taxis de brousse qui passent encore par là.
Transport scolaire
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Antsirabe (Madagascar) - Cette photo a été prise très tôt vendredi matin (ne pas tenir compte des données EXIF, il n'était pas 5 h, mais 7h15) alors que je cherchais, un endroit où prendre un café. Ma guest-house ne s'embarrasse pas avec ce genre de service. Elle se contente de louer des chambres correctes à un prix plus que raisonnable.
J'attendais l'heure d'ouverture devant une boulangerie qui sert un excellent expresso, quand j'ai vu ce pousse-pousse arriver à ma hauteur. Juste le temps de mettre mon oeil dans le viseur de mon appareil et de déclencher. Tous les matins pousse-pousses et vélo-pousses emmènent les enfants à l'école. Là, c'était visiblement l'un des premiers transport scolaire de la journée.
Je n'ai pas vu en prenant la photo que l'homme était pieds nus. A Madagascar, ce n'est pas rare.
A mon retour de la côte Ouest où je suis arrivé vendredi soir après + de 15 heures d'un voyage pénible en taxi de brousse, j'ai prévu de retourner à Antsirabe pour finaliser un reportage sur les pousse-pousses commencé en 2020, mais interrompu à l'époque, pour cause de pandémie.
Changement de bord
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Monrondava (Madagascar) - Changement de décor et de météo entre Antsirabé et Monrondava. On passe du climat montagneux des Hautes-Terres, plutôt froid, à un climat tropical.
Hier soir je suis allé me balader sur la plage pour assister au coucher de soleil. Sans envisager de faire de photos car un coucher de soleil, c'est toujours la même chose. Sans grand intérêt si on n'a pas un premier plan digne de ce nom pouvant apporter un minimum d'originalité.
J'étais en avance sur la plage de sable fin, quand j'ai aperçu des mâts de voiliers se dresser derrière les dunes. Je suis allé voir. Grand bien m'en a pris car il y avait deux boutres. Le boutre est un grand bateau en bois propulsé à la voile -parfois équipé d'un moteur- spécialisé dans le transport des marchandises. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, les équipages des narives étaient là. Ils chargeaient à bord des morceaux de bois et des planches qu'ils avaient récupérés sur des épaves gisant plus loin sur la plage.
Les marins étaient ravis que je les prenne en photo en plein travail. Celui qui est sur la photo dans une position acrobatique pour passer d'un bord à l'autre, n'a pas arrêté de faire le clown pendant l'heure passée en leur compagnie. En tout cas, en jouant les funambules ils m'offre une photo moins convenue qu'un banal coucher de soleil, même si j'ai volontairement évité que l'on voit le cercle solaire.
Embarquement pour Belo sur Mer
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Morondava (Madagascar) - Je vais m'absenter quelques jours. Demain matin nous embarquons, ma femme et moi, sur une pirogue à voile, comme sur la photo, pour rejoindre Belo sur Mer, un village de pêcheurs à 5 ou 6 heures de navigation côtière, si les vents sont favorables. Mais pour bénéficier des vents matinaux et limiter le temps d'exposition au soleil (pas de cabine comme vous pouvez le constater) le départ est prévu vers 5h30 du matin. Je laisse l'essentiel de mes bagages et mon ordinateur à l'hôtel de Morondava. Mon matériel photo sera placé dans un sac étanche acheté en France en prévision de ce périple maritime. Si la pirogue chavire, le sac devrait flotter et nous servir de bouée pour rejoindre la côte à la nage. On ne s'inquiète pas trop, ma femme et moi sommes de bons nageurs. ;-)))
Sinon, la photo ci-dessus n'a guère d'intérêt photographique, mais elle illustre ce que je disais hier sur l'intérêt de tourner le dos au coucher de soleil pour bénéficier de lumières chaudes. Quand j'ai pris cette photo hier soir, nous étions à moins de 20 minutes de la nuit noire.
On se retrouve dans 5 jours environ, si la pirogue nous amène bien à destination ;-)))
Fin de journée sur l'allée des baobabs
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Madagascar - Comme je publie une nouvelle photo, vous aurez deviné que nous sommes rentrés vivants de notre périple en pirogue à voile sur le canal de Mozambique. Je n'ai pas eu le temps de sauvegarder les photos relatives à cette série, il faudra attendre un peu pour en savoir (et en voir) plus sur cette aventure en mer du sud. Il y a de quoi raconter. J'envisage d'écrire un article spécifique. Mais ne vous attendez pas à un exploit surhumain ; nous ne sommes pas allés sur la lune. Il ne faut pas exagérer.
En attendant, je publie une des photos (un peu en contre-jour) prises la veille de notre départ à l'occasion d'une balade incontournable sur la célèbre allée des baobabs (à 18 km de Morondava). Je n'y étais jamais allé, alors comme je ne veux pas mourir idiot...
Ne vous fiez pas à la photo car pour assister au coucher de soleil, les touristes sont légion. Il y en a partout. C'est la raison pour laquelle je suis arrivé deux heures en avance. S'ils le pouvaient on en trouverait tout en haut des baobabs. Ils arrivent en 4X4 et se plantent en plein milieu de l'allée pour se prendre en selfies. J'ai passé plus de temps à essayer des les virer des mes cadres qu'à photographier. Dès je j'avais une scène intéressante avec des autochtones, il y avait toujours un blaireau de touriste qui rentrait dans le champ de prise de vue en faisant le pitre dans l'espoir de faire le buzz sur face book ou autres réseaux sociaux. Bref, ça a été une vraie partie de cache-cache.
Rien à l'horizon
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Madagascar - Chez les professionnels de l'image il y a un dicton: "C'est sur le bateau que l'on voit moins bien le bateau". Cette image en est la démonstration. D'autant que notre pirogue à voile n'était pas bien grande ; comme la plupart des pirogues et que je n'avais pas de super grand-angle avec moi. Sept mètres de long pour 80 cm dans la patrie la plus large. On est loin d'un bateau de croisière de luxe. Les sanitaires ? Il n'y en a pas. On est dans l'utilitaire traditionnel, dans le rustique. Une telle pirogue est conçue avant tout pour la pêche. Alors passer plus de 10 h sur un tel engin... Quand on arrive enfin à destination, on imagine déjà qu'il va falloir faire le chemin inverse. Heureusement en se mettant au fond de la coque on peut allonger les jambes. Ce n'est déjà pas si mal. Dans un taxi de brousse, ce n'est pas possible. Chaque type de transport a ses avantages et ses inconvénients.
Stéphane qui est sur la photo est l'équipier du piroguier. A l'aller comme au retour, il a passé une bonne partie du temps à cet emplacement pour faire contre-poids. Quand le vent tombait, il ramait avec le piroguier.
Cap sur Belo sur Mer
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Morondava (Madagascar) - On aperçoit encore en arrière plan sur la droite la côte de Morondava. Laurent le piroguier et Stéphane, son neveu et équipier, ont dû ramer pendant près de trois quart d'heure avant que le vent ne se lève pour qu'on puisse larguer la voile. La lumière est magnifique et l'équipage est en contre-jour. Qu'importe, je la publie pour ces lumières matinales. Au moment où je prends cette photo, je ne me doute pas encore que je vais trouver le temps long.
Demain départ à 6 heures pour 6 heures de taxi de brousse. Direction la côte sud Est pour les plages et villages de pêcheurs de Manakara.
Après les pirogues, les galères malgaches
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Manakara (Madagascar) - Je suis arrivé lundi 10 octobre soir à Manakara sur la côte sud-est de la Grande île, à l'issue d'un voyage épique en taxi de brousse. Nous devions mettre 6 heures. Nous sommes arrivés 11h plus tard. Plusieurs heures de retard avant que le taxi de brousse daigne enfin démarrer. Le chauffeur, le plus lent du pays, roulait à une moyenne de 30 km/h avec des pointes à 40 dans les descentes, alors que nous étions sur l'une des meilleures routes du pays. Et pour clôre le tout, un pneu qui éclate à 25 km de l'arrivée. Après plusieurs embardées de part et d'autre de la route, le véhicule ne s'est pas renversé. Bien entendu, le chauffeur n'avait pas les outils pour démonter la roue. Si nous sommes finalement arrivés à destination, c'est que j'ai pris l'initiative d'arrêter un Mercedes sprinter qui -chose rare- n'avait pas de passagers à son bord. Moyennant une commission il a accepté de prendre une partie des passagers. J'aurais l'occasion de revenir en détails sur cette aventure malgache dans un article. D'autant le voyage retour que je viens d'effectuer avec la même compagnie nous a réservé bien des surprises.
A Manakara, nous avons retrouvé notre hôtel habituel, mais il n'y avait plus de wifi par mesure d'économies depuis la pandémie. Pour se connecter, j'étais obligé d'aller à l'annexe de l'hôtel qui se trouve au bord de la mer à... 5km de mon hôtel. J'y suis allé une fois, mais étant donné la lenteur du réseau, je n'ai même pas pu lire tous mes mails. J'ai donc lassé tombé. Si je peux transmettre aujourd'hui, c'est que je suis revenu à Fianarantsoa chez un ami français qui tient un hôtel. Il a la wifi qui fonctionne bien, de l'eau chaude et des seviettes de bain sans trous.
Je repars demain pour Ambositra. Là-bas, je ne sais pas si j'aurais du wifi ? Une remontée progressive vers la capitale avant de reprendre l'avion pour Paris le 22 Octobre.
J'ai un stocks d'images inédites, mais en attendant une photos du marché aux poissons de Manakara.
Un dimanche à Ambositra
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Ambositra (Madagascar) - Tout voyageur, expérimenté ou non, peut se faire pièger. C'est ce que je vous ai narré succinctement dans mon précédent message. Fort de cette mésaventure routière je n'ai pas voulu récidiver et me retrouver dans un taxi de brousse pourri qui tombe en panne dans la première côte ou qui explose un pneu à 25km de l'arrivée. Après une nuit passée dans le plus grand confort de l'hôtel de mon ami français à Fianarantsoa, je me suis mis en quête d'un véhicule 4X4 qui pourrait accepter de nous prendre pour ralier l'étape suivante : Ambositra (prononcer Ambousstch, sinon les malgaches non francophones ne comprennent pas).
A 7h30 nous étions à la gare des taxis de brousse. Même pas encore descendu du véhicule de mon ami français, que nous sommes assaillis -comme d'habitude- par une armée de rabatteurs. Coup de chance, juste après avoir prononcé le nom de ma ville étape, il y en a un qui me demande si je veux voyager en 4X4 ? Il y en a un stationné à l'entrée de la gare des taxis. Deux techniciens installateurs de pilônes d'antennes téléphoniques patientent devant un pick-up flambant neuf. Il est courant que des propriétaires ou utilisateurs de 4X4, proposent des places dans leurs véhicules pour réduire les dépenses de carburant ou, comme c'est le cas aujourd'hui, pour se faire un peu d'argent, puisque c'est la patron des techniciens qui paie le gas-oil. Il y avait 3 places à l'arrière de la cabine du pick-up. Nous avons pris les trois car je connais la route que nous allions prendre, elle est montagneuse, sinueuse et particulièrement défoncée. La veille j'avais voyagé les genoux sous le menton, alors un peu de confort n'est pas un luxe. D'autant que le tarif demandé par les techniciens était à peine plus cher qu'un taxi de brousse. Et nous n'avons mis que 4h30 au lieu de 6 à 10 h avec un taxi de brousse
Une photo d'une rue d'Ambositra prise en fin d'après-midi. Ici comme partout à Madagascar, le dimanche, c'est ville morte. Les malgaches très majoritairement chrétiens et pratiquants passent leur journée à l'église. Demain lundi, j'irais faire des photos sur le marché.
Je vous laisse, j'ai commandé un filet de zébu sauce moutarde et... Il arrive !
Sur le chemin de l'école
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Ambositra (Madagascar) - Une photo prise ce matin, que j'aime bien. Au-delà de la couleur matinale qui donne toute l'ambiance, elle pourrait paraître imparfaite en raison de la jeune écolière au premier plan qui présente un flou de mouvement. Flou que l'on pourrait assimiler à une erreur technique. Il n'en est rien. Ce "mouvement" est voulu afin de donner une certaine dynamique à cette scène. Je pense que si cette jeune fille avait été figée comme sa copine, la scène aurait été plus statique malgré leurs attitudes respectives dynamiques. Mais je sais que de nombreuses personnes assimilent un mouvement photographique à un manque de netteté incontrôlé. D'où ces précisions.
Marché malgache
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Manakara (Madagascar) - Je ressors une photo de Manakara, datant d'il y a quelques jours. Une ambiance typique des marchés couverts malgaches de la côte sud-est. J'ai du mal à voir sur mon petit écran d'ordinateur de voyage si la photo n'est pas trop sombre. Je sais d'expérience qu'il vaut mieux éclaircir les tirages sur IP. Mais là, ils y a de tels écarts de lumière qu'il faudrait que je sois sur mon grand écran de bureau pour avoir une idée précise du rendu.
Côté voyage je suis parti ce matin d'Ambositra dans un taxi de brousse de luxe. Une place par personne dans un Mercedes Jumper presque neuf. Il est parti et arrivé à l'heure. Ce qui est un exploit ici. Bon, le trajet pour rejoindre Antsirabe, ma dernière ville étape, n'a duré que 2 heures comme prévu pour 82km pour km. Demain je reprends la même compagnie pour rejoindre la capitale Antananarivo à environ 200 km pour reprendre l'avion dans la nuit du 21 au 22 octobre.
Petite anecdote amusante, j'étais tout à l'heure sur la balcon de ma chambre de l'hôtel Louis XV, quand j'ai entendu crier mon nom "... Monsieur Jean-Luc..."Je me suis penché et j'ai vu à une trentaine de mètres sur la rue, mon copain Petit Jean, vélo-pousse de profession dont j'ai l'habitude d'utiliser les services quand je suis à Antsirabe. Je l'ai rencontré la première fois en 2016, puis revu en 2020 quand il m'avait aidé à faire une série de photos sur les galériens du transport à trois roues. Mon téléphone étant en panne, je n'ai pu lui téléphoner afin de lui annoncer mon retour. Et pour une fois, j'ai choisi un hôtel où je ne vais jamais habituellement. Et bien lui, il m'a reconnu sur le balcon. Il fallait avoir une bonne vue. Je voulais rester à l'hôtel aujourd'hui, mais pour Petit Jean, je suis sorti pour lui faire gagner un peu d'argent.
Demain il doit venir chercher mes bagages pour les emmener à la gare des taxis de brousse. Ce qu'il ne sait pas c'est que j'ai décidé de lui donner l'équivalent de 50 euros. Ça doit lui permettre de payer l'école de ses trois enfants pendant plus de 4 mois. Vous aurez prochainement l'occasion de le voir en photo car j'ai décidé de rédiger un article sur lui et sur son difficile métier. Aujourd'hui, c'est mon jour de bonté.
Les copains d'abord
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Antsirabe (Madagascar)- Petit Jean n’est pas le copain de Robin des bois. Le moine Toc n’est pas son frère. Petit Jean, c’est son vrai nom et c’est mon ami.
Il est des rencontres faites lors de mes voyages qui sont gravées à jamais dans mon coeur et ma mémoire. Petit Jean vient d’entrer dans mon panthéon de mes plus belles rencontres. Qu’est ce qui fait que l’on se lie d’amitié au bout du monde en quelques heures ou quelques jours et pour la vie ? Je n’en sais rien. Ça commence souvent par quelques phrases échangées, un sentiment de confiance et de complicité… Et quelques jours plus tard, une amitié est née. Des amis issues de mes voyages j’en ai une bonne dizaine qui se sont liées tout au long de ses années passées à voyager pour le travail et pour le plaisir.
Dans le désordre, il y a un médecin français rencontré à Bénarès qui soignait les lépreux dans la rue, un journaliste algérien avec qui nous avons subi des tirs de mortiers et de 12/7 au Sahara occidental, ou ce guide polyglotte Cambodgiens… Et comment pourrais-je oublier mon grand ami Pappu ? Restaurateur-baroudeur dans Himachal Pradesh, malheureusement aujourd’hui disparu… La listes est loin d’être exhaustive. Les autres ne m’en voudront pas de ne pas tous les citer. Ils savent qu’ils ont tous la même importance pour moi. Et tous ont ce point commun, que je les ai revus plusieurs fois. C’est aussi pour eux que je retourne souvent dans les mêmes pays.
Petit Jean, 47 ans, père de 4 enfants et vélo-pousse de profession est ma dernière belle rencontre. Ce qui est étonnant c’est que je l’avais déjà rencontré en 2016 la première fois que je suis venu à Antsirabe. J’avais loué ses services car il attendait les vazas (blancs étrangers) en face de mon hôtel. C’est lui qui s’est rappelé de moi. Ce nom « Petit Jean » me disait bien quelque chose, mais c’est son sourire et son regard qui m’ont remis sur la piste de cette première rencontre.
Je ne vais pas m’étendre ici sur ce qui fait de ce petit Jean, est un grand bonhomme. J’y consacrerai également un petit article dans les prochaines semaines. En tout cas quand ce matin nous nous sommes quittés à la gare des taxis de brousse, j’ai vu alors qu’il détournait la tête, qu’il avait la larme à l’oeil. Résultat moi aussi j’y ai été de ma petite larme, alors je l’ai pris dans mes bras devant la foule des voyageurs et de ses collègues médusés. Ce n’est qu’un au-revoir lui ai-je promis. Et pour moi une promesse faite à un ami est sacrée.
L'homme qui courait aussi vite que son chien
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Talatamaty (Madagascar) - Scène insolite et rarissime à Madagascar. Un malgache qui joue avec son chien. Avant que je ne prenne cette photo, je les observais depuis un moment. L'homme lui apprenait à s’asseoir quand il levait le doigt. Le chien s’exécutait en remuant la queue. Signe qu’il prenait cet apprentissage comme un jeu. L’homme le gratifiait régulièrement de caresses et lançait un morceau de bois que le chien lui ramenait en le déposant à ses pieds. Je ne pouvais que contempler la scène car ils étaient trop loin. Soudain, l’homme s’est mis à courir très vite une vingtaine de mètres avant de d’arrêter net, imité par son animal. Le chien gambadait autour de son maître comme pour l’inciter à reprendre sa course. Ce qu’il a fait, mais là, il est parti comme un boulet de canon. Je n’avais vu que des champions olympiques avoir une telle détente. Le temps de mettre l’oeil au viseur de mon appareil, il était déjà à ma hauteur. Je n’ai eu le temps que de prendre une seule photo. Je peux affirmer que cet homme courait aussi vite que son chien qui, malgré ses efforts n’a pu réussir à distancer son maître. Ils ont couru 200 mètres environ et sont arrivés ensemble. Vous noterez que cet homme a des jambes démesurément longues et qu'il porte... des tongs.
Il y a des jours ou je regrette de ne jamais utiliser la fonction rafale. Sur ce coup là, je pense que j’aurais eu une bien meilleure photo. Mais je reconnais cependant que cette photo ne me déplaît pas du tout car je n’ai eu qu’une seule chance et j’ai su la saisir.
C'est est la dernière image transmise de Madagascar, je reprends l’avion la nuit prochaine. Arrivée samedi à Paris estimée à 11h30. Je reprendrai mes envois sur ce voyage à partir de Lundi.
Embarquement immédiat !
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Morondava (Madagascar) - Si je devais publier toutes les photos prises lors de mon récent séjour à Madagascar, même à raison de 3 ou 4 par jour, j'en aurais pour plusieurs années. Alors je vais faire une sélection, histoire de ne pas vous lasser.
Cette photo ci-dessus a été prise à Morondava sur la côte Ouest. Une ville qui borde le Canal du Mozambique. Nous sommes à l'entrée de la mangrove, ces personnes embarquent sur une pirogue-taxi qui pour un ou deux centimes d'euros va les emmener au village de pêcheurs sur la presqu'île de Betania. A marée basse, il est possible de traverser à pied. Mais là, c'est marée montante.
Chat de gouttière malgache
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Talatamaty (Madagascar) - "... Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil", chantait Charles Aznavour. Il est vrai que les couleurs scintillantes sous les rayons du soleil, comme sur la photo d'hier ( www.ipernity.com/doc/1922040/51639918 ), ne donnent pas la mesure du dénuement dans lequel vit une grande majorité de malgaches.
Cette photo sans être pour autant misérabiliste donne une dimension plus proche de la réalité. Il ne s'agit pas d'une décharge sauvage. Ce chat est perché sur le "toit" d'une cabane d'un mini-bidonville où résident plusieurs familles d'ouvriers agricoles. Venues des villages de brousse dans la région de Tananarive pour travailler dans les rizières (à l'arrière plan) ces familles resteront plusieurs mois avant de retourner dans leurs villages, souvent à plusieurs centaines de kilomètres. En attendant, ils se contentent du minimum.
Scène de pêche à pied
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Morondava (Madagascar) - Pêche à pied dans l’embouche de la mangrove de Morondava. Cette pêche se pratique uniquement à marée basse. Les femmes, le plus souvent, utilisent cette technique de pêche en avançant dans l’eau tout en tirant un large filet où viendront se prendre de petits poissons. Les bassines en plastique serviront à stocker les prises.
Cette photo a été réalisée alors que j’étais confortablement installé sur le restaurant sur pilotis de mon hôtel. Je me donne souvent du mal pour aller chercher certaines photos, mais quand elles me sont servies sur un plateau, pourquoi s'en priver ?
Gâteaux de bienvenue
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Talatamaty (Madagascar) - Arrivé cette nuit à Madagascar pour un mois, voici une de mes premières photos.
Enormes problèmes de réseau avec des coupures intempestives. Je croyais que cette photo n'était pas passée.
A l'abordage
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Monrondava (Madagascar) - Je viens de faire plusieurs heures de pirogue dans la mangrove. Nous arrivons au terme de cette balade matinale. Nous nous apprêtons à accoster quand, sans crier gare, ces enfants ont déboulé de nulle part pour tenter de monter sur le balancier de l'embarcation. Ils n'ont même pas porté attention à ma présence, ni à mon appareil photo comme le font généralement les enfants malgaches. J'ai juste eu le temps de prendre une photo et ils étaient déjà repartis à l'abordage d'une autre pirogue.
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