Les acrobates de la navale
Du bois de "sal" pour les boutres indiens
Bye Bye Mandvi !
Le charme des Minorités ethniques
Portrait gujarati
Devoirs à la maison
Marché couvert à Jamnagar
Photo ratée qui fonctionne malgré tout
Boutique multicolore
Séance photo à la sortie d'un marché
Vendeur de graines
Bonnes fêtes !
Marchand de musique
En attendant le client
Marché couvert
Rencontre du premier type
Rizière indonésienne
Bonne année !
ramasseurs de coquillages
Glaneurs de mers
Pêcheurs professionnels à la ligne
Travail de fourmis
A l’abordage !
Les chantiers navals de Mandvi, victimes de la pir…
Retour de pêche
L'effet des pirogues sur la déforestation
La vie est un long fleuve tranquille
Bateau-pousse
Le rameur du canal
Lutte contre les éléments
Retour de pêche
Loin du stress urbain
Enfant de la brousse
La gardienne du puit
Scène de détente en brousse
Ca coule de source
L'eau de vie
Bons baisers de Fort Dauphin
L'inconnu du bidonville
Mélancolie ?
Coup d'oeil
Le charme indien
1/125 • f/2.8 • 17.0 mm • ISO 100 •
NIKON CORPORATION NIKON D80
AF-S DX Zoom-Nikkor 17-55mm f/2.8G IF-ED
EXIF - See more detailsSee also...
Vos photos de choc sans discrimination / Tus fotos de choque indiscriminado
Vos photos de choc sans discrimination / Tus fotos de choque indiscriminado
Le vite degli altri - La vie des autres - The lives of others - Das Leben anderer Menschen - Las vidas de otras personas
Le vite degli altri - La vie des autres - The lives of others - Das Leben anderer Menschen - Las vidas de otras personas
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
Regards et citations - CLOSED - images et paroles - NEW ADMIN NEEDED
Regards et citations - CLOSED - images et paroles - NEW ADMIN NEEDED
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
Keywords
Authorizations, license
-
Visible by: Everyone -
All rights reserved
-
455 visits
Nettoyage de printemps


Mandvi (Inde) - Après avoir eu un aperçu les dimensions extérieures des boutres indiens construits dans les chantiers de Manvi, je vous invite à visiter l’intérieur.
Nous sommes dans la cale du navire où sacs de riz et de farine s’entasseront prochainement pour être livrés sur les côtes de la Corne de l’Afrique. Enfin, ça c’était en 2008, quand les chantiers tournaient à plein régime, avant que les pirates somaliens ne s’en prennent à ces proies faciles, faute de protection.
Sur cette photo, le bateau est en cours de finition. Les ouvriers se livrent à une ultime opération de « nettoyage » avant que les dernières planches ne soient clouées. Là aussi, tout se fait manuellement.
Ne croyez pas que j’ai pu faire cette photo en demandant juste la permission de monter à bord. Pour ce genre de reportage, il faut être patient et utiliser des techniques d’approche. D’autant que j’ai pour principe de ne jamais payer pour une photo. Ce qui faciliterait pourtant bien les choses parfois. Mais en Inde le culot est payant. Timides s’abstenir.
Je suis venu sur le chantier tous les jours pendant une semaine. Tous les matins et en fin de journée, quand la lumière daignait être favorable en cette période de mousson. Au bout 48 heures, j’étais déjà connu des ouvriers pourtant nombreux sur le site. Un photographe occidental se repère facilement. D’autant que Manvi n’est pas une destination touristique. Un étranger, ça intrigue. J’en ai joué.
J’allais régulièrement boire un jus de fruit ou prendre un thé (alors que je n’apprécie guère cette boisson) dans les gargotes implantées aux abord et au milieu des chantiers. Après avoir sympathisé avec l’un de ces gargotiers qui parlait anglais, j’ai commencé a demander s’il était possible d’aller faire des photos à bord d’un de ces boutres en construction.
Je cherchais surtout à avoir une vue dominante pour compléter mon reportage photographique. Le commerçant m’a alors désigné un homme d’une bonne trentaine d’années qui assis, non loin de moi, sirotait un thé. C’était le capitaine d’un boutre dont la construction était quasiment terminée. C’est lui que l’on voit monter à l’échelle pied-nus sur la photo publiée d’avant-hier. Au début, je ne lui ai pas dit que j’étais journaliste, me contentant de lui dire que j’étais intéressé par ce type de construction artisanale. Visiblement heureux que je m’intéresse à la vie du chantier et aux techniques de construction, il m’a donné de très nombreuses informations utiles à mon article.
Le lendemain, il m’a invité à monter à bord de son bateau d’où j’ai pu faire de nombreuses photos en hauteur. Et je peux affirmer que ces bateaux bien que construits artisanalement, sont très hauts et offrent des vues étonnantes quand on est dans la passerelle de commandement. Ensuite, il m’a emmené vers un autre boutre appartenant au même armateur indien, dont le capitaine est un de ses amis. Je ne m’attendais pas à voir cette opération de nettoyage dans la cale avant que le plancher ne soit définitivement remis en place.
J’ai retrouvé ici des ouvriers déjà rencontrés les jours précédents, notamment le jeune vêtu de jaune. Il m'avait offert un thé alors qu’il en préparait pour ses collègues. J’avais cru que c’était le cuisinier de ce chantier.
Ce jour là, j’ai été invité à accompagner les ouvriers pour la pause-déjeuner, à l’ombre de la coque du boutre. Un sympathique moment qui m’a également apporté d’autres précieuses informations. Malgré la difficulté de leur travail, ils étaient tous fiers de participer à la construction de ces navires.
Translate into English
Nous sommes dans la cale du navire où sacs de riz et de farine s’entasseront prochainement pour être livrés sur les côtes de la Corne de l’Afrique. Enfin, ça c’était en 2008, quand les chantiers tournaient à plein régime, avant que les pirates somaliens ne s’en prennent à ces proies faciles, faute de protection.
Sur cette photo, le bateau est en cours de finition. Les ouvriers se livrent à une ultime opération de « nettoyage » avant que les dernières planches ne soient clouées. Là aussi, tout se fait manuellement.
Ne croyez pas que j’ai pu faire cette photo en demandant juste la permission de monter à bord. Pour ce genre de reportage, il faut être patient et utiliser des techniques d’approche. D’autant que j’ai pour principe de ne jamais payer pour une photo. Ce qui faciliterait pourtant bien les choses parfois. Mais en Inde le culot est payant. Timides s’abstenir.
Je suis venu sur le chantier tous les jours pendant une semaine. Tous les matins et en fin de journée, quand la lumière daignait être favorable en cette période de mousson. Au bout 48 heures, j’étais déjà connu des ouvriers pourtant nombreux sur le site. Un photographe occidental se repère facilement. D’autant que Manvi n’est pas une destination touristique. Un étranger, ça intrigue. J’en ai joué.
J’allais régulièrement boire un jus de fruit ou prendre un thé (alors que je n’apprécie guère cette boisson) dans les gargotes implantées aux abord et au milieu des chantiers. Après avoir sympathisé avec l’un de ces gargotiers qui parlait anglais, j’ai commencé a demander s’il était possible d’aller faire des photos à bord d’un de ces boutres en construction.
Je cherchais surtout à avoir une vue dominante pour compléter mon reportage photographique. Le commerçant m’a alors désigné un homme d’une bonne trentaine d’années qui assis, non loin de moi, sirotait un thé. C’était le capitaine d’un boutre dont la construction était quasiment terminée. C’est lui que l’on voit monter à l’échelle pied-nus sur la photo publiée d’avant-hier. Au début, je ne lui ai pas dit que j’étais journaliste, me contentant de lui dire que j’étais intéressé par ce type de construction artisanale. Visiblement heureux que je m’intéresse à la vie du chantier et aux techniques de construction, il m’a donné de très nombreuses informations utiles à mon article.
Le lendemain, il m’a invité à monter à bord de son bateau d’où j’ai pu faire de nombreuses photos en hauteur. Et je peux affirmer que ces bateaux bien que construits artisanalement, sont très hauts et offrent des vues étonnantes quand on est dans la passerelle de commandement. Ensuite, il m’a emmené vers un autre boutre appartenant au même armateur indien, dont le capitaine est un de ses amis. Je ne m’attendais pas à voir cette opération de nettoyage dans la cale avant que le plancher ne soit définitivement remis en place.
J’ai retrouvé ici des ouvriers déjà rencontrés les jours précédents, notamment le jeune vêtu de jaune. Il m'avait offert un thé alors qu’il en préparait pour ses collègues. J’avais cru que c’était le cuisinier de ce chantier.
Ce jour là, j’ai été invité à accompagner les ouvriers pour la pause-déjeuner, à l’ombre de la coque du boutre. Un sympathique moment qui m’a également apporté d’autres précieuses informations. Malgré la difficulté de leur travail, ils étaient tous fiers de participer à la construction de ces navires.
, Ch'an, Siebbi, Ernest CH and 46 other people have particularly liked this photo
- Keyboard shortcuts:
Jump to top
RSS feed- Latest comments - Subscribe to the comment feeds of this photo
- ipernity © 2007-2025
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter
Julien Rappaport club has replied to Jean-luc Drouin clubAdmired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
J'avais mon Leica autour du cou, une écharpe ne le masquant pas vraiment mais masquant ma main.
J'ai pris quelques photos "indiscrètes" qui sont des portraits spontanés, comme j'aime.
J'ai réussi à parler avec les coolies irakiens, un peu d'anglais et beaucoup de gestes, quand ils ont compris que j'étais un ancien marin interessée par leurs bateaux et leurs chargements ils se sont ouverts. Et m'ont invité à partager leur repas sur les fardeaux, un privilège.
J'ai été invitée à bord, mais je ne suis pas montée, la témérité à des limites, je suis une femme avec un Leica... mais les heures passées en compagnie de ces hommes qui m'ont parlé de leurs vies et de la façon dont cela se passait pour eux est mon meilleur et plus chaleureux moment de ce Dubai que je n'ai pas aimé (mais y ai de la famille).
Quelques photos ici: www.ipernity.com/doc/xata/album/872498
love all the figures!
Admirable texte, Jean-luc
Jean-luc Drouin club has replied to Dominique 60 clubAnother fascinating "behind the scenes" narrative, which I like as much as the photo itself!
Sign-in to write a comment.