Articles by eaudela

A l'écho des quatre saisons de Vivaldi, Je veux que ma vie devienne, Quoiqu'il advienne, Une belle symphonie Pour toi, Dieu, mon ami. En toute saison, En ma maison, Soit loué Et adoré! Au milieu de la bise glaciale de l'hiver, Tout comme sous le chaud soleil de l'été, Je veux te chanter. A la fin de l'automne, Quand les troupes du général Hiver envahissent mon âme Et que le temps est aux larmes, Je veux me réfugier Tout près du feu de cheminée de ton coeur Qui me…

Après ta disparition, Longtemps Ta petite chambre orange Au sol en jonc de mer resta telle quelle, Musée de tes objets inanimés, Temple sacré de ta présence absente. Puis nous avons déménagé. Notre chagrin aussi. Poème dédié à mon fils Vincent. 28 septembre 2009 Copyright - droits d'auteur Jean-Luc Rolland

Cesse de tourner en rond , De vivre une vie en tire-bouchon ! Envole-toi, envole-toi Au-dessus des toits ! Vis en fils du Roi des Rois ! Oui, Seigneur, je veux m'envoler loin de l'ennui, du compromis ! Et me laisser porter par le courant de ton Esprit Vers le chemin du paradis... Copyright-Droits réservés Jean-Luc Rolland Rennes le 22 septembre 2009

Monosygotes, Non disygotes. Reliées par un cordon invisible, Leur ressemblance est visible. L'une pour l'autre reflet, Autour d'elles, quel effet ! Unies par une intime amitié, Auto-suffisantes en leur tendre complicité, Se séparer, comment le pourraient-elles ? Les jumelles ! Copyright - droits réservés Jean-Luc Rolland

La tortue Ne tue Pas le temps Mais elle le prend. Elle ne connaît pas les excès de vitesse, La fièvre de la vie moderne et son ivresse. Pour elle, le temps, ce n'est pas de l'argent. Mais est-ce pour cela qu'elle est aimée des enfants ? Sans bla-bla, Elle vit sans tralala. Et sans en avoir conscience Elle nous délivre sa science : Cela ne sert à rien de courir ! L'important, Ce n'est pas non plus de sans cesse discourir Mais de goûter l'instant, Et d'aimer T…

Même si tout n'y est pas rose, La vie est comme une rose. La rose nous donne avec abondance Couleurs chatoyantes, beauté et parfums sublimes. Et la vie nous dispense généreusement Plaisirs, joies et émerveillements. Hélas ! S'y trouvent aussi des épines, Epreuves douloureuses Qui nous arrachent le coeur. Pour ma part, je sais qui remercier Pour toutes ces joies distribuées. Et quand, griffé par les épines, Mon coeur saigne, C'est vers Toi, divin crucifié, Par l…

J'aime ce petit coin de campagne, cette vieille grange en torchis, où la cheminée ne fume plus que des plantes. A cet instant, quoi de mieux à faire que de m'asseoir à l'ombre, dans l'herbe, à côté d'un magnifique arbre à papillons et de lire, de lire cet article sur les ateliers d'écriture et la poésie. Je m'arrête alors au carrefour de cette pensée: " C'est la poésie dans nos yeux qui nous pousse au dehors ". et je me mets à réfléchir sur cette phrase qui me semble profonde mais hermétiqu…

Quelqu'un qui m'est cher, m'ayant écrit: Quand feras-tu un poème gai comme tu sais si bien le faire ? J'adore ton humour ! En ce moment, on a besoin de gaieté Dans ce monde de brute ! Voici la réponse que je lui fis: Tant que je suis sur terre, Les mots me servent de paratonnerre Pour décrire ce qui ressemble déjà à l'enfer. J'aimerai n'avoir à t'écrire Que des poèmes de bonheur, N'imprimer que mes douces heures, Mais, désolé, la faute à mon stylo ! D'où ne coul…

Contre les algues vertes, Que la chasse soit ouverte ! Après un cheval mort, Voici d'un homme, Jeté le sort ! Faut-il qu'il y ait drames, Pour qu'enfin soit sonnée l'alarme ? Avant de verser des larmes, Ne vaudrait-il pas mieux Être davantage scrupuleux ? Homme politique, Assez écouté les lobbies De l'industrie chimique Qui nous intoxique ! Paysan, que la terre devienne ta meilleure amie ! C'est maintenant une question de mort ou de vie ! Il est tem…

Trop de lumière nous cache les étoiles. La lueur de nos villes, artificielle, Nous prive de la vision du ciel. Châtoiement des couleurs, à l'infini. Ton coeur se réchauffe, Comme enveloppé d'une cape bien chaude. Que ferai-je sans toi, mon Père Créateur , Toi qui es l'essence même de ma vie, La sève revigorante Qui me donne le tonus, la joie, l'espérance ! Et sans méfiance, Se jeter à l'eau, Se laisser porter par le courant Vers la rive de l'île tant désirée. Ce…

Ô Education ! Il faut te chercher au bord de la mer, A côté des coquillages, des crevettes et des châteaux de sable ! Alors les larmes ou les rires viendront selon l'humeur et les vagues. Car l'enfance, dit-on, est synonyme d'innocence ... Qui se mettra à chanter ? Vers quel horizon ? Et pour qui ? Alors s'accompliront toutes les impossibilités dont a rêvé l'humanité ! Tous les scientifiques en quête de leur bonheur sur la lune et la planè…

Il n'a pas écrit de livre. Ce sont les autres qui ont écrit sur lui des milliers de livres et de chansons. Lui écrivait sur les coeurs Des paroles profondes, puissantes, bouleversantes, révolutionnaires Qui allaient à rebrousse-poil de nos lâchetés humaines, de nos étroitesses de coeur, De nos manques d'ambition spirituelle Face à notre destinée éternelle, Face à la nécessité d'aimer notre Créateur et notre prochain comme nous-mêmes. Il écrivait sur les coeurs pour en chasser les tén…

En Afrique, Histoire horrifique, "On" a traqué le rhinocéros Jusqu'à son extermination ! A cause d'une pensée démoniaque : Sa corne était soi-disant aphrodisiaque ! Il y avait une demande dans la population, Alors "On" a pourvu par une sanglante effusion ! Aujourd'hui, Au Burundi, "On" prête aux albinos, A leur sang, à leur peau, à leurs os, Des capacités surnaturelles ! Il y a une demande, "On" pourvoit aussi, par des massacres humains ! Combien notre coeur m…

L'enfant court Avec un bâton et son cerceau. L'enfant joue depuis son berceau. Plus tard, Courra t-il après ses horaires de bureau ? Jouera-t-il aux jeux d'argent ? Cherchera-t-il ce qui est beau ? Ou sera-t-il dénué de tout bon sentiment ? Mais pour le moment, Bel enfant insouciant, Vis pleinement cet instant de bonheur. Pour toi, c'est encore l'heure radieuse De courir au milieu des fleurs Dans le vent de l'enfance heureuse... Copyright Jean-Luc Roll…

Mon beau-père ( appelé " Grand-père" par tous et toutes en sa famille ) vient de décéder à l'âge de 96 ans ! "rassasié de jours", comme pourrait dire de lui sa Bible ramenée du Liban. Il s'est éteint trois ans après son épouse, qu'il appelait "maman". D'ailleurs, il y a peu, cloué au lit, il disait, onirique : "Maman n'est pas encore venue me chercher !?...". Des êtres touchants tous les deux, comme on en rencontre peu, pas médiatiques du tout, mais qui, par leurs existences quotidiennes, ont…

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Leurs baisers au loin les suivent. * Enterrement d'un artiste, Evènement planétaire, Nous chantent les journalistes ! Oui, tu planes ma terre ! Mort, Mon corps Se décomposant Et d'autres vers composant, Enfermé dans une boîte d'or fin, Est-ce que tout ca n'aurait pas l'air fin ? Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Leurs baisers au loin les suivent. * Citation de Léo Ferré chante Louis Aragon. Jean-Luc Rolland…

Combien grand devait être Ton mal-être, pour que, par chirurgie esthétique, Tu changeas si souvent de physique ! Tu te sentais si mal dans ta peau, Que, changement d'oripeau, De noir, tu devins blanc plastique ! Star adulée par la foule ! Et pourtant rien ne te défoule ! Terrible solitude Au milieu de l'hypnotique sollicitude De l'idolâtre multitude... Jean-Luc Rolland - copyright 30 juin 2009