Krisonteme's photos

Une Tina pensive

Petit coin de village

Couleurs

23 Aug 2010 2 450
! De biens jolies flammes éclaboussent minuit Orange indigo dans tes yeux cernés, l'incendie C'est le triomphe des cerveaux rétrécis Sur les trottoirs fous de la haine, l'ennemi Les sirènes hurlent, les balles sifflent, trop de bruits Mais nos sanglots couvrent les cris De biens jolies flammes, assombrissent minuit Ta plainte restera muette cette nuit Mon oriflamme, ma vaillante chérie Migraines affolées nerveuses et trahies Les sirènes hurlent les balles sifflent à l'infini Pour nous défendre, j'suis bien trop p'tit La mort ce soir frappera aveugle et sans merci Pour tout comprendre, j'suis bien trop p'tit Une Bien Jolie Flamme, mon astre de minuit Lumière Lucie auteur de mes jours, de ma nuit Auteur de mes jours, de ma nuit

dispersion

25 Jul 2009 4 4 636
! Aux promesses éternelles Aux jours de grand soleil Aux instants d'or et de lumière Aux silences des âmes Aux non-dits qui s'enflamment Aux feux complices des lunes claires Tant que l'eau s'endort aux yeux des reines Comme au lit des rivières Tant que nos mains se souviennent Rien n'est vraiment fini Les vents du large parfois ramènent Le marin qui se perd Tant que ta voix suit la mienne Rien n'est vraiment fini Vraiment Aux parfums irréels Aux nuits d'ambre et de miel Aux douces magies de la peau A nos chemins de vie A tout ce qui nous lie A ce passé qui nous tient chaud Tant que l'eau s'endort aux yeux des reines Comme au lit des rivières Tant que nos mains se souviennent Rien n'est vraiment fini Les vents du large parfois ramènent Le marin qui se perd Tant que ta voix suit la mienne Rien n'est vraiment fini Vraiment Si les vents du large te ramènent Rien n'est vraiment fini Tant que l'eau s'endort aux yeux des reines Comme au lit des rivières Tant que nos mains se souviennent Les vents du large parfois ramènent Le marin qui se perd Tant que ta voix suit la mienne Rien n'est vraiment fini Vraiment Fini Rien n'est vraiment fini.

Fraîchement restaurée à Mérial

Petit coin fouillis

Roue dénudée !!!!

Botanique à la Danoise- Botanical eyesight Cope…

20 Oct 2008 2 2 469
Petit Bidouillage maison Pour mon cher Léo Y a du roulis !!!!!

fleurs de Ricin

du fond de l'univers

20 Aug 2010 3 3 507
! Sur le comptoir de l'univers une Vénus crépusculaire Boit du lait-rhum un peu amer en attendant son Jupiter Dans sa parure d'oripeau ainsi à l'aise comme dans sa turne Une fumée bleue de Neptune sortant de sa bouche en anneaux De verres en verres, au bar De l'univers, je pars De bière en bière, j'ai plus Les pieds sur terre J'avance, la démarche peu sûre les yeux me sortant des orbites Je dis à la belle qui m'évite : tu me fais grimper le mercure Je suis au bord du big-bang je frôle déjà le désastre Laisse-moi goûter à ta langue ou tu vas voir mourir un astre De verres en verres, au bar De l'univers, je pars De bière en bière, j'ai plus Les pieds sur terre Elle me répond d'une voix lactée tire pas des plans sur la comète Je ne voudrais pas te vexer mais on n'est pas d'la même planète Et puis me repousse du talon et je sombre dans un trou noir Au milieu d'une constellation d'étoiles sur des litres de pinard De verres en verres, au bar De l'univers, je pars De bière en bière, j'ai plus Les pieds sur terre Ooooooooooooooooooooooooooh !!! Ohooooooooho !!! En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume Sorti du bar de l'Univers je me sentais con... En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume Sorti du bar de l'Univers je me sentais con comme la lune De verres en verres, au bar De l'Univers, je pars De bière en bière, j'ai plus Les pieds sur terre De verres en verres, au bar De l'Univers, je pars De bière en bière, j'ai plus Les pieds sur terre Allez, vas-y, roule ! C'est ma tournée ! Oh la vache, qu'est-ce que j'tiens...

Dans le bleu

Velours Soyons rêveurs, paresseux, insouciants et…

19 Aug 2010 1 475
! Joignons le futile A l'agréable Soyons imbéciles Déraisonnables Arrêtons de voir Les choses en face C'est bien trop noir Trop dégueulasse Faisons dans la dentelle Faisons dans le velours Et dînons aux chandelles Endormons nous au petit jour Evitons les gens De bon conseil Cassons les réveils Prenons notre temps Donnons nous des ailes Prenons le large Arrêtons d'être sage Nous serons immortels Faisons dans la dentelle Faisons dans le velours Et dînons aux chandelles Abusons du parfum des jours Soyons rêveurs, paresseux, insouciants et volages Soyons rieurs, amoureux, soyons des enfants sans âge Soyons candides, innocents et lunaires Soyons timides, indécents, n'ayons pas les pieds sur terre. Cheveux au vent Sourire aux lèvres Ne pas guérir de la fièvre de l'enfance Ça s'rait amusant de pouvoir ne penser à rien D'avancer comme ça sans faire attention à rien Ne plus jamais s'en faire, écouter, savourer, apprécier Se laisser porter par les gens, le monde

Dentelle Donnons nous des ailes Prenons le large

19 Aug 2010 1 377
! Joignons le futile A l'agréable Soyons imbéciles Déraisonnables Arrêtons de voir Les choses en face C'est bien trop noir Trop dégueulasse Faisons dans la dentelle Faisons dans le velours Et dînons aux chandelles Endormons nous au petit jour Evitons les gens De bon conseil Cassons les réveils Prenons notre temps Donnons nous des ailes Prenons le large Arrêtons d'être sage Nous serons immortels Faisons dans la dentelle Faisons dans le velours Et dînons aux chandelles Abusons du parfum des jours Soyons rêveurs, paresseux, insouciants et volages Soyons rieurs, amoureux, soyons des enfants sans âge Soyons candides, innocents et lunaires Soyons timides, indécents, n'ayons pas les pieds sur terre. Cheveux au vent Sourire aux lèvres Ne pas guérir de la fièvre de l'enfance Ça s'rait amusant de pouvoir ne penser à rien D'avancer comme ça sans faire attention à rien Ne plus jamais s'en faire, écouter, savourer, apprécier Se laisser porter par les gens, le monde

Doubidou

19 Aug 2010 4 6 424
! Y'a bien des fois, j'aime pas les femmes Souvent, j'les hais parce qu'elles sont belles Quand elles sont fortes, je les blâme De vouloir s'prendre pour des hommes Y 'a bien des fois, j'aime pas les hommes Je leur en veux d'être infidèles Mais, quand j'pense aux femmes qu'ils trompent J'me dis que c'est bien fait pour elles Car, bien des fois, j'aime pas les femmes Et leur beau discours de p'tite mère Et j'meurs de honte quand elles se pâment Pour un idiot d'homme ordinaire Parce que, bien sûr, j'aime pas les hommes Quand ils me chassent d'leur univers J'voudrais qu'y m' prennent pour un des leurs J'voudrais partager leur bière J'me sens ridiculement femme C'est-à-dire frustrée de nature Une de ces qui font les drames Pendant qu'leurs hommes font les durs Y'a bien des fois, j'aime pas les hommes Et, pourtant, j'voudrais qu'ils m'adoptent Qu'y m'apprennent à ret'nir mes larmes A m'sentir fière d'être sotte C'que j'peux m'en vouloir d'être une femme Surtout quand j'tombe dans les filets D'un de ces pauvres polygames Qui m'jure de s'en aller jamais [Refrain] : J'aime pas les hommes qui me déchirent J'aime pas les femmes qui me consolent Lorsque les hommes veulent revenir Y 'a ces mêmes femmes qui me les volent J'aime pas les femmes quand elles vieillissent Avec des marques de chagrin Je hais les hommes de père en fils Car y comprennent jamais rien J'aime pas les femmes qui se promènent Qui s'en vont s'perdre dans tes secrets Elles sont peut-être les prochaines Que tu bris'ras à tout jamais Toi que je hais Toi que j'aimais !

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