Jean-luc Drouin's photos

Welcome in India

24 Sep 2023 37 14 172
Varanasi (Inde) Ca y est ! Je suis arrivé hier après-midi à Varanasi. Ce matin à 8 heures nous avons eu une première réunion de travail avec l'équipe d'Action Bénarès pour envisager les stratégies afin de sauver l'association qui manque cruellement d'argent. Il y aurait peut-être un partenariat administratif avec une association indo-suisse qui scolarise les enfants trisomiques. Nous avons rencontré la présidente cet après-midi. Entre ces deux réunions, j'ai pu m'échapper une heure pour aller faire des photos sur les rives du Gange et tester enfin mon nouveau zoom 100-200 mm. A bientôt.

See you soon

19 Oct 2018 36 27 254
Varanasi (Inde) - Je m'envole ce soir pour l'Inde où je vais retrouver mes amis les Intouchables et les oubliés de la croissance indienne. A bientôt. - DERNIERE MINUTE (26:09:2023) : En arrivant à la léproserie de Kashi, j'ai appris avec tristesse que ce pauvre homme rencontré et photographié en 2018 est décédé des suites du covid. C'est lui (avec une autre photo) qui fait la couverture de mon livre consacré à Action Bénarès. Son image et son souvenir survivront grâce à ce livre.

Un œil (fermé) sur les chevaux

19 Oct 2018 50 23 246
Varanasi (Inde) - Dans la léproserie de Kashi, seuls les anciens de plus de 60 ans portent toujours les stigmates de la lèpre. Dès qu'ils ont été vaccinés, ils n'ont plus été contagieux. De sorte que leur descendance n'a pas été contaminée. Ce jeune qui fait la sieste est un des petits enfants d'un lépreux. Il est totalement sain. Il est chargé de s'occuper des chevaux qui appartiennent à la communauté qui réside dans la léproserie. Ils sont loués avec une calèche pour transporter de jeunes mariés ou pour des cérémonies religieuses. Cette activité rémunératrice permet à la communauté de gagner de l'argent.

Action Benares

06 Oct 2018 27 6 176
Varanasi (Inde) - Une partie de l'équipe soignante d'Action Bénarès. Phil, le président de l'ONG est le deuxième à partir de la gauche. Nous étions arrivés la veille avec du petit matériel médical dans nos bagages. Ce matériel était un don d'un fabricant suisse. Pour le remercier, j'ai réalisé une série de photos pour la communication de l'entreprise. Cette photo -une fois n'est pas coutume- a été plus ou moins montée au moment où l'équipe soignante recevait ce matériel.

Coucou, c'est moi !

07 Oct 2018 43 35 271
Varanasi (Inde) - J’aime photographier, mais je n’aime pas trop être photographié. Je ne suis pas à une contradiction près. Cette photo a été prise par ma femme, dans le bidonville de La Kharbuza, situé derrière la gare de Vanarasi. J’étais là-bas en 2018 pour les besoins d’un livre destiné à financer l’association médicale Action Bénarès. Comme je ne pouvais pas faire que des photographies médicales, j’ai voulu sortir de l’anonymat les bénéficiaires de l’aide sanitaire, en les replaçant dans leurs lieux de vie et en racontant des morceaux de leurs vie dans le livre. Je venais de faire quelques portraits de ces jeunes filles, mais au moment de repartir, elles ont voulu faire une photo à mes côtés. Je ne pouvais pas refuser, alors j’ai tendu mon Nikon à mon épouse.

la mère, la fille et les vaches sacrées

22 Oct 2018 30 11 200
Varanasi (Inde) - Pas grand chose à dire sur cette photo prise en 2018 à Varanasi. Je me promenais, comme tous les soirs après avoir été dans les bidonvilles de la ville avec l'équipe médicale d'Action Bénarès. Je n'étais pas très inspiré pour faire de la photo de rue, en raison des moments intenses que j'avais vécu quelques heures plus tôt dans le bidonville situé derrière la gare de chemin de fer. J'avais pris des photos très fortes en émotion et assisté à des scènes très dures. Alors, en cette fine journée, tout me semblait très fade, pour ne pas dire insignifiant. Et puis cette petite fille m'a ramené à une réalité moins violente.

La souplesse du cycliste

16 Aug 2008 42 20 252
Pushkar (Inde) - Ce vieil homme n'a pas posé son pied sur le cadre de son vélo pour que je constate qu'il restait jeune et que je le prenne en photo. Il était déjà dans cette position, discutant avec un vendeur de bananes, quand je suis arrivé. J'aime bien l'attitude de cet homme et son sourire. La photo est en couleur, mais la balance des blancs de mon Nikon D80 a dû se faire piéger car la colorimétrie de la photo originale tourne au rouge-orangé, très difficile à traiter en post-production. J'ai opté pour une version N&B plus présentable.

La petite chanteuse de rue

15 Aug 2008 40 33 205
Pushkar (Inde) - Je fais ici une halte à Pushkar, l’une des nombreuses villes saintes indiennes. Se baigner dans le lac sacré est l’un des nombreux pèlerinages incontournables que tout hindou qui se respecte doit faire au moins une fois dans sa vie, s’il veut avoir une chance de se réincarner après sa mort. Sur la photo, pas de vue du lac, mais le portrait d’une petite chanteuse de rue. Âgée de 16 ans au moment où cette photo a été prise, elle se produit devant les pèlerins et les touristes, accompagnée de son grand frère musicien. • Je tiens à préciser que ce regard est 100 % naturel et n'a bénéficié d'aucun artifice en post-production. • A voir en grand.

Un dimanche à la plage

03 Aug 2008 38 11 218
Mandvi (Inde) - Une plage populaire où en 2008, avec mes compagnons de voyage, nous étions les seuls étrangers. Je ne pense pas qu’aujourd’hui on trouve beaucoup plus d’occidentaux sur cette plage car le Gujarat n’est pas l’Etat indien le plus fréquenté par les touristes sédentaires. C’est une destination pour « voyageurs ». En revanche, jusqu’à la crise du Covid, le tourisme indien se développait et la venue des touristes nationaux a incité des entrepreneurs à proposer des animations occidentales comme le jet-ski et autres animations aussi inutiles que polluantes. Ce qui est contradictoire avec les publicités présentant les plages du Gujarat, comme étant des sites naturels préservés. Mais l’Inde n’en est pas à un paradoxe près.

Le jeune chef d'entreprise

03 Aug 2008 41 18 194
Mandvi (Inde) - Ce jeune garçon devait m’observer photographier depuis un certain temps, car lorsque je suis passé à sa hauteur, il s’est placé devant moi avec un large sourire. J’ai compris qu’il souhaitait que je le prenne en photo. Quand il a vu que j’allais m’exécuter, il s’est aussitôt placé à côté du manège situé à proximité, en prenant la pose. Ce jeune garçon voulait être immortalisé devant son outil de travail. C’est lui qui actionne manuellement les barques-balançoires qui appartiennent à ses parents.

Mandvi beach

03 Aug 2008 34 12 175
Mandvi (Inde) - En 2008, la ville du Gujarat ne se résumait pas qu’à pas un grand chantier de construction navale à ciel ouvert. Aujourd’hui encore, Mandvi dispose d’une jolie plage. Il y a 15 ans, elle n’était fréquentée que par les indiens. Hormis quelques éoliennes sur le rivage, elle avait quelque chose d’intemporel. Quelques vieux manèges actionnés manuellement, plusieurs baraques vendant des glaces à l’eau, du jus canne fait sur place, des épis de maïs grillés et des ballades à cheval ou à dos de chameau, constituaient l’essentiel des attractions. Selon mes informations, aujourd’hui, les jet-skis, Sky-surfs et autres parachutes ascensionnels ont fait leur apparition, apportant leur lot de nuisances sonores et de pollutions visuelles.

Le chantier naval fantôme

03 Aug 2008 43 13 204
Pour lire la légende cliquez sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/49534284/in/album/1256636

Village des Hautes-Terres

01 Mar 2020 52 25 238
Madagascar - Je suis sur la piste qui me ramène à Fianaranstoa. Ce village sur la photo est typique de l'architecture de la région des Hautes-Terres. C'est la région de la majorité ethnique qui dirige le pays. Si vous regardez cette photo en plein écran, vous verrez qu'il y a un homme sur le chemin qui mène au village. Il porte un sac sur le dos. Mais il faut bien regarder.

Taxi de brousse

01 Mar 2020 30 12 186
Madagascar - Cette photo a été prise à la sauvette alors que j'étais moi-même dans un véhicule. J'ai juste eu le temps de me retourner et de déclencher. Comme je n'avais pas de longue focale montée sur mon appareil, le camion qui sert de taxi de brousse est un peu loin. Je conseille de mettre la photo en plein écran pour voir le bazar transporté et les conditions de confort précaire des passagers.

Fier d'être Berger Blanc

01 Mar 2020 42 15 208
Soatanana (Madagascar) - Si je ne fais plus du portrait une finalité photographique, il a néanmoins sa place dans une série ou un reportage. Ces plans serrés, posés ou non, apportent un contrepoint aux plans larges. Dans le village de la secte protestante des « Bergers blancs », il est difficile de passer inaperçu car les rares étrangers qui s’aventurent ici sont immédiatement repérés. S’il est facile de photographier, en revanche, il est quasiment impossible de faire un portrait qui ne soit pas posé. Comme j’avais déjà un certain nombre de scènes proches de l’instantané, intégrer des portraits statiques dans la série ne me posait pas de problème. Une série doit offrir des plans et des attitudes variés. Si je devais publier ce sujet dans un magazine, je suis convaincu que ces portraits seraient sélectionnés. De toute façon, il faut proposer au maquettiste ou au directeur artistique une large choix de photos.

Messe dominicale

01 Mar 2020 32 17 183
Soatanana (Madagascar) - jour de messe en la cathédrale de l'Eglise des Bergers Blancs, une secte de 4000 âmes, d'obédience protestante fondamentaliste. Ici, la messe dure plus de 2H30. J'étais autorisé à photographier, mais je devais rester à l'étage au fond de l'édifice religieux. Comme au bout d'une heure, j'en avais assez de photographier les gens de dos, j'ai discrètement faussé compagnie à mon "ange gardien" afin de pouvoir photographier les croyants de face. Quand je suis revenu à l'arrière, je me suis excusé de mon audace auprès de mon interprète, espérant ne pas avoir commis un sacrilège en ce lieu saint. "Vous avez été discret, il n'y a donc pas de problème", m'a assuré mon "garde du corps".

Le Berger blanc

01 Mar 2020 43 18 221
Soatanana (Madagascar) - L’Eglise Fifohsana « l’Eglise du réveil », aussi appelée «l’Eglise des bergers blancs», est unique au monde. Créée à Madagascar en 1894, elle compte aujourd’hui 4.000 adeptes. Son influence n’a cependant jamais franchi les portes de Soatanana, le village où elle a vu le jour. Le village est difficile d’accès. Il est situé à une quarantaine de kilomètres de Fianarantsoa, soit deux bonnes heures de mauvaise piste à la saison sèche. Pour atteindre cet étonnant village, il n’y a guère d’autre solution que d’emprunter un camion ou de louer une robuste voiture avec chauffeur. L’une des particularités des adeptes de cette branche du protestantisme fondamentaliste est que les fidèles sont tous vêtus de blanc toute l'année. Pour aller travailler, même dans les champs, comme pour assister à la messe dominicale en la basilique du village, ils sont vêtus de ce que les croyants appellent "la robe des anges".

Commerce de rue

21 Jul 2012 44 24 290
Madurai (Inde) - Photo assez ancienne (2012) a été prise à proximité du temple le plus célèbre de la ville de Madurai. A l'époque je trouvais que le capteur de mon Nikon D300 était extraordinaire. Depuis, les fabricants ont fait d'énormes progrès technologiques. Maintenant, je trouve cette photo trop contrastée, même en ayant réduit le contraste en post-traitement. Il ne faudrait pas regarder ses archives.

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