Salle de bain à ciel ouvert à Varanasi

VARANASI (Inde)


Le grand plongeon dans le Gange

21 Oct 2018 78 30 488
Varanasi (Inde) - Une photo prise en 2018 que j'ai déjà probablement publiée ici. Faute de temps, j'ai fait un traitement express dans mon logiciel de post-traitement. Je m'intéressais surtout à l'homme qui prend soin de son buffle à cette heure chaude de la journée. Le jeune homme s'est aventuré sur la rambarde en béton qui s'avance dans l'eau, l'utilisant comme plongeoir. Quand je l'ai vu faire j'étais trop loin, mais j'ai compris qu'il allait recommencé alors j'ai pressé le pas pour me trouver à bonne distance alors qu'il allait récidiver. J'ai tout de suite calé ma vitesse au 1/500ème/seconde. Une vitesse suffisante pour figer le mouvement d'un homme qui plonge. Mais comme je n'utilise pas le mode rafale, j'avais une chance sur dix de réussir l'image que j'avais en tête. Là, ça a fonctionné. Ce qui n'est pas toujours le cas. A voir en grand format.

Fier d'être vélo-taxi !

22 Oct 2018 39 8 294
Varanasi (Inde) - Lire le commentaire en cliquant sur ce lien : www.ipernity.com/doc/1922040/50123946

En attendant le client

22 Oct 2018 42 14 354
Varanasi (Inde) - Varanasi, c'est le Gange et les gaths où les incinérations en public. Mais il serait réducteur de résumer cette ville à son fleuve et à ces perpétuelles cérémonies religieuses. Cette ville a d'autres ressources que seuls les touristes et voyageurs qui s'attardent dans la cité la plus sacrée de l'Inde sont en mesure d'apprécier : les ruelles étroites de la vieille ville qui surplombent le fleuve, où il est bon de se perdre. C'est là que l'on peut avoir un bon aperçu du quotidien des indiens. Des ruelles marchandes où les gargotes côtoient de petits marchés improvisés à même le sol. Des lieux où j'adore m'immerger. Comme je ne suis pas à une contradiction près, la photo ci-dessus a été prise sur une route un peu plus large que les ruelles évoquées. Elle mène vers l'un des plus importants gaths à l'ouest de la ville. Un gath moins central, principalement fréquenté par les indiens et quelques "routards". Mais là on est déjà en retrait du Gange et plus près du quotidien des indiens. Les photos qui suivront vous emmèneront dans ces étroites ruelles centenaires où à certaines heures, il n'est pas rare de se retrouver dans de véritables embouteillages de piétons. - Sur le PIP, un portrait du vélo-taxi.

Les trois amis

21 Oct 2018 59 23 365
Varanasi (Inde) - Ces trois là sont copains depuis leur plus tendre jeunesse. Ils sont nés dans le quartier et ne l'ont jamais quitté. Je le sais, parce qu'ils me l'ont dit. La photo a été prise dans l'une des multiples ruelles de la cité sacrée qui surplombe le Gange. Une rue pavée qui mène à ma Guest-house. Chaque soir après ma promenade sur les rives du fleuve, je m'arrête systématiquement devant une boutique ouverte sur la rue, pour acheter un bouteille d'eau minérale. En plus d'un mois passé dans la ville, je commence à avoir mes petites habitudes, mes rituels mes manies. Les trois papys étaient très souvent là, à discuter. Celui situé au centre, est le propriétaire de la boutique ou je me fournis en eau minérale. Elle est désormais tenue par ses enfants et petits-enfants. Comme je passais mes journée dans le bidonville de Kashi, la léproserie ou à l'hôpital des grands brûlés pour les besoins de mon reportage, le soir, je faisais des photos d'illustration pour me changer les idées. Mais parfois, je manquais un peu d'enthousiasme pour des images ne correspondant pas à mon projet. Je n'avais donc jamais pris en photos les trois compères. Ce soir là, j'étais d'humeur enthousiaste et je suis allé discuter avec ces messieurs que je croisais depuis plusieurs semaines. C'est au cours de cet échange que j'ai appris qu'ils étaient copains d'enfance. Quand ils ont su que je travaillais pour l'organisation non gouvernementale (ONG) Action Bénarès, celui qui se trouve au centre m'a apposé la main sur la tête en guise de bénédiction. Il m'a même dit que j'étais "un saint homme ! " Il ne faut quand même pas exagérer ! Ce n'est pas moi qui soigne les intouchables. C'est l'équipe soignante. Et c'est vrai que leur boulot est un vrai chemin de croix. Moi, je me contente de les photographier. Pour en revenir à nos trois amis, je les photographie alors que la nuit est tombée depuis longtemps. La rue est éclairée par des lampes au sodium, donnant cette dominante orange sur la partie droite du mur et sur deux des personnages. Le troisième, situé à gauche a son vêtement moins orangé, parce qu'il se trouve sous un néon qui neutralise le sodium. On voit quand même derrière lui, une légère dominante verte due à la colorimétrie du néon (on devrait parler de température). Bien entendu, j'ai des photos posées de ces trois braves amis. Celle-ci est plus naturelle car le m'étais écarté pour acheter ma bouteille d'eau et il ne faisaient déjà plus attention à moi.

Indian fast-food

22 Oct 2018 52 16 336
Varanasi (Inde) - Ce petit restaurant qui donne sur une ruelle étroite de Varanasi est une sorte de fast-food local. Pour prendre cette photo, j'ai dû utiliser un grand-angle car malgré le fait que je sois dans la rue, j'avais très peu de recul. Bon, je ne vais pas vous dire que cette petite gargote qui ne fait que des "plats" à emporter, respecte les normes sanitaires occidentales. Vous ne me croiriez pas. En revanche, il est conforme aux normes indiennes. D'autant qu'elles n'existent pas. Là, on est dans le haut de gamme, si je puis m'exprimer ainsi. Le cuisinier a une chemise blanche. Habituellement, les vêtements sont maculées de tâches de graisse, dont les plus anciennes remontent plusieurs mois. Quant à la transpiration... Depuis le temps que je voyage en Inde, il m'arrive de manger dans ce genre d'établissement. il faut savoir vivre dangereusement. Et j'ai rarement été malade. Mais en cas de problème, j'ai toujours une trousse médicale bien fournie. Les spécialités locales y sont délicieuses. Il faut cependant porter son choix prioritairement sur des produits qui ont été cuits. Et éviter les légumes lavés à l'eau non filtrée. On limite ainsi les risques d'intoxication. Bon appétit !

Au coin de la rue

22 Oct 2018 55 22 355
Varanasi (Inde) - Je vous avais bien dit que les rues du quartier de Varanasi, qui surplombe le Gange, ne sont pas larges. Imaginez la pagaille aux heures d'affluence ? D'autant qu'ici, il n'y a pas que les piétons qui empruntent ces ruelles. Scooters, motos, vélos, charrettes de vendeurs ambulants, vaches... Tout le monde veut passer coûte que coûte. Si les Indiens sont des gens plutôt sympathiques, ils sont têtus comme des buffles et n'hésiteraient pas à vous marcher dessus pour avancer plus vite. Ça fait partie du jeu. Le tout est d'éviter de se mettre en colère. Un indien qui vous marche sur les pieds en vous bousculant sans ménagement, ne comprendra pas pourquoi on l'engueule. Il veut passer. C'est tout. Quand on est prévenu, on se met également à jouer des coudes. Question de survie. Pour en revenir à la photo ci-dessus, je profite d'un moment où le quartier est calme pour faire des photos illustrant l'étroitesse des rues. Je porte mon oeil dans le viseur pour voir si j'ai un cadre intéressant ? La scène telle qu'elle se présente ne me convient guère car il ne se passe rien. J'ai vais abandonner lorsque j'aperçois ce bovin qui pointe son mufle au coin de la rue. Je n'ai plus qu'à déclencher. Voir en grand format en appuyant sur la touche Z

Détresse

22 Oct 2018 53 34 379
Varanasi (Inde) - Je clos cette longue série sur Varanasi avec cette pauvre femme qui illustre la réalité indienne. Ce pays n'est pas qu'une simple destination touristique. Loin de là. J'ai hésité à publier cette photo comme j'ai hésité à l'époque à la prendre car j'avais le sentiment d'être un "voyeur". La force de son expression suscitait un trouble chez moi. Des photos de personnes dans la désespérées, j'en ai pourtant fait des centaines dans ma vie. J'étais d'ailleurs à Varanasi en ce mois d'Octobre 2018, pour travailler dans les bidonvilles et les léproseries avec l'association médicale "Action Bénarès". Et tout au long de ma vie, côtoyer la misère a souvent été mon quotidien. Alors prendre une photo dérangeante ne me pose habituellement pas trop de problèmes. Je suis souvent là pour ça. Mais ce jour là, si j'ai hésité c'est que -chose rare - , je ne me sentais pas légitime. L'expression de détresse de cette femme était trop forte ? En tout cas, ça ne rentrait pas dans le cadre de ma mission du moment. Avais-je réellement besoin de la faire ? Mais je suis photographe, alors je me suis fait violence et j'ai déclenché. Pas question pour autant de justifier, ni de m'excuser de quoi que ce soit. Ce que je fais, je l'assume. Mais sur Ipernity, je tente de partager mon état d'esprit au moment où je prends mes photos et pourquoi je décide de déclencher ou non. Evoquer ce type de questionnement fait partie de la démarche que je me fixe quotidiennement sur ce site. En photo, la technique ne fait pas tout. L'approche et l'état d'esprit dans lesquels on se trouve ont autant d'importance, sinon plus. Malgré tout, je suis allé lui donner un billet de 100 roupies, alors que les passants accordent habituellement une aumône se situant entre 1 et 5 roupies. Mais 100 roupies indiennes au taux actuel, ne font jamais que 1,20 euros. Rien d'exceptionnelle dans mon geste. Même si pour cette dame, ce don lui aura permis de manger pendant plusieurs jours. Cette photo purement documentaire a au moins le mérite de mettre en exergue un aspect du quotidien de millions d'Indiens.

la mère, la fille et les vaches sacrées

22 Oct 2018 30 11 193
Varanasi (Inde) - Pas grand chose à dire sur cette photo prise en 2018 à Varanasi. Je me promenais, comme tous les soirs après avoir été dans les bidonvilles de la ville avec l'équipe médicale d'Action Bénarès. Je n'étais pas très inspiré pour faire de la photo de rue, en raison des moments intenses que j'avais vécu quelques heures plus tôt dans le bidonville situé derrière la gare de chemin de fer. J'avais pris des photos très fortes en émotion et assisté à des scènes très dures. Alors, en cette fine journée, tout me semblait très fade, pour ne pas dire insignifiant. Et puis cette petite fille m'a ramené à une réalité moins violente.

Fleuve sacré

27 Oct 2023 38 14 216
Varanasi (Inde) - Pas beaucoup de temps ces derniers jours. Je réalise un film vidéo pour la Fondation qui va financer pendant 3 ans l'ONG médicale Action Bénarès. Et la vidéo, si on veut faire quelques chose de professionnel, ça prends du temps. On est moins libre et plus tributaire des conditions techniques qu'en photo. Pendant ce tournage, avant-hier à l'hôpital, je tournais une séquence dans une salle, sur des soins apportés à une jeune femme amputée de la jambe, à la suite de la gangrène. J'étais concentré sur mon cadre, quand j'ai entendu derrière moi les hurlements. Je me suis retourné et j'ai vu une femme d'une quarantaine d'années lever les bras au ciel en hurlant de douleur. Pas une douleur physique car c'est sa mère qui était alitée. Sa maman venait de rendre son dernier souffle. A l'instant. Tout ça dans l'indifférence générale des autre occupants de la salle médicale. Mais pour moi, le plus dur a été de voir le vieux monsieur à la moustache te et cheveux blancs qui tenait la main de son épouse et qui pleurait en silence. Une image qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. J'aurais voulu le prendre dans mes bras pour tenter de a consoler. A quoi bon, mon empathie ne lui aurait été d'aucun réconfort. A ce moment, j'ai dit à mes amis d'Action Bénarès qu'ils pouvaient continuer les soins pour la jeune fille amputée, mais que moi, je quittais la salle par respect pour la famille de la défunte. J'en ai pourtant vu des gens en Inde mourir devant mes yeux, depuis que j'accompagne Action Bénarès ; mais avec leurs corps brûlés ou atrocement mutilés, cette mort était une véritable délivrance pour ces malheureux. Là, je ne sais pas pourquoi, la douleur mari et de la fille m'ont particulièrement affecté. Surtout les yeux plein de larmes de ce vieux monsieur. sans doute est-ce à force de voir des choses pénibles que ma carapace commence à se fissurer ? J'espère qu'en rentrant en France à la fin du mois, il ne va pas s'en trouver une pour me demander si j'ai passé de bonnes vacances ?! Pas de photo, ni de vidéo de cette scène, bien entendu. A la place, une photo du Gange prise il y a plusieurs jours.

Retour au monde coloré de l'Inde

11 Oct 2023 40 7 209
Varanasi (Inde) - Après le noir profond de mes photos sur le mineurs illégaux du Dhanbad, une image plus colorée de lnde, telle que l'on se l'imagine dans notre inconscient collectif. Pour une fois j'avais quelques heures à perdre. Une fois n'est pas coutume. Plutôt que d'aller flâner sur les gaths qui bordent le Gange, pour faire une nouvelle série de photos dont mes archives regorgent, je suis allé me perdre dans les ruelles étroites du quartier musulman. Cette photo a été prise, clandestinement. Non qu'il ne m'était pas possible de photographier normalement, mais si j'avais braqué mon appareil en direction de ces gens, ils auraient aussitôt pris la pose. En déclenchant discrètement, appareil à hauteur de poitrine, j'avais une chance d'obtenir une scène plus naturelle. Même si mes réglages étaient paramètrés pour répondre à une telle situation, en marchant et sans viser, je prenais le risque de rater la photo car je n'avais le droit qu'à un seul déclenchement. Quand après coup j'ai vu sur mon ordinateur les regards pointés vers moi, il faut bien reconnaître que la présence d'un étranger dans ces ruelles de moins d'un mètres cinquante de large, intrigue. La photo est cependant trompeuse, il n'y a pas une once de désapprobation dans ces regards.

Agir pour Bénarès

04 Oct 2023 34 10 206
Varanasi (Inde) - l'association "Agir pour Bénarès" est issue d'une scission amicale il y a 20 ans avec "Action Bénarès". Cette petite ONG a été créée par le docteur Michel, un Français qui a longtemps travaillé avec le docteur Bernard-Yves Sabot, le "père fondateur" d'Action Bénarès. L'idée à l'époque était que le docteur Michel ouvre un dispensaire, alors que le "docteur Sab", comme l'appelaient les indiens, continue de mener des missions sanitaires sur le terrain des bidonvilles et des léproseries, tout en poursuivant une action à l'hôpital des grands brûlés. Ce qui est toujours le cas aujourd'hui. Avec la disparition du docteur Sab, les deux structures sanitaires ont progressivement cessé tout partenariat. Comme le docteur Michel passe quatre mois de l'année en Inde, son association se porte bien et accueille toute l'année de nombreux bénévoles, comme cette infirmière espagnole (au premier plan) et la jeune infirmière française au second plan. Une troisième, d'origine suisse, est également présente en ce moment, mais n'est pas visible sur la photo. En plus des nombreux bénévoles, Agir pour Bénarés a deux salariés soignants et un médecin indien à mi-temps. Tous les soins dispensés sont gratuits entièrement financés par l'association.

Ablutions et prières du matin... Deux en un !

15 Oct 2023 52 20 244
Varanasi (Inde) - Petite balade traditionnelle en barque sur le Gange à partir de 7 heures, afin de bénéficier des lumières encore douces et chaudes du matin. RIen d'exceptionnel en photo aujourd'hui, j'ai eu beaucoup mieux lors de mes précédents séjours. Mais une promenade matinale sur le fleuve sacré est un incontournable quand on est dans la cité sacrée placée sous la protection de Shiva. Ces gens sont des pèlerins. Comme tout hindou qui se respecte, ils doivent venir au moins une fois dans leur vie faire trempette et prier dans le fleuve sacré. Mais pour avoir une chance de cesser le cercle infernal des réincarnations, il faut avoir fait une série de pèlerinages dans les lieux sacrés de l'Inde entière, avant de terminer par Varanasi. Mais si on a effectué dans un ordre précis, tous les pèlerinages imposés, et qu'on est venu mourir ici, on n'en est pas pour autant certain d'atteindre éternellement le nirvâna. Il faut aussi avoir eu, sa vie durant, un comportement respectable. Au mieux, on se réincarnera dans une caste supérieure ; au pire, si on s'est mal comporté avec autrui, on renaîtra dans une famille d'intouchables. L'équivalent de l'enfer pour les chrétiens. Se baigner dans le Gange est non seulement l'occasion de faire ses prières à destination de ses divinités préférées et à Shiva, bien entendu, mais aussi de faire sa toilette. Bien que sacrée, ces eaux n'en sont pas moins un vrai bouillon de culture, où les égouts de la ville se déversent et où il n'est pas rare de croiser entre deux eaux, le membre d'un cadavre mal incinéré. Shiva nous protège m'avait dit un shaddhu (religieux hindou, souvent ermite, vénéré comme un dieu vivant), lors de ma première venu à Varanasi, il y a bien longtemps maintenant. Sans doute, mais va expliquer ça au ONG médicales qui reçoivent les pèlerins souffrant d'affections diverses et variées, dont la diarrhée est la plus courante, après avoir bu l'eau du Gange. Si l'on veut voir le côté positif, on peut toujours dire qu'il s'agit d'une sacrée diarrhée. - Pour l'aspect technique cette dominante chaude est la lumière naturelle qui baigne les gaths à cette heure matinale. - A voir en grand (en cliquant sur la lettre Z) pour apprécier les détails.

Une vie de chien en attendant la prochaine réincar…

09 Oct 2023 40 21 224
Varanasi (Inde) - J'observais ces chiens depuis quelques minutes en attendant ma femme qui faisait des achats dans une boutique non loin de là. Le chien de droite s'est soudainement levé et à senti la main de la femme sur l'affiche. Pensait-il qu'elle avait un biscuit à la main ? Puis il s'est mis à regarder l'affiche de gauche à droite avant de fixer son regard sur la porte fictive. Croyait-il que la dame allait l'ouvrir pour qu'il puisse aller se vautrer sur un canapé ? C'est peu probable car les chiens de rue n'ont même pas l'idée de ce qu'est un canapé. Ils passent leur vie dehors. Regarde-t-il cette porte en se disant que dans une autre vie, peut-être, cette porte s'ouvrirait pour lui ? N'oublions pas que nous sommes en Inde où même les chiens semblent croire à la réincarnation.

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