Sur un fond de roses et de jasmin,
N’ayant de ces fleurs que l’arôme fin
A chaque douceur brûlante du matin,
Empreintes des souvenirs de satin,
J’irais, heureuse et sans âge,
Revivre au clair de ces rivages
Courir encore dans ces jardins
Dans la rosée des aubes originelles.
Mais il n’est nul parfum éternel
Au cœur de ces fleurs si belles
Où triste, leur vie s’enfuit à l’aurore
Aux doigts de brume qui s’évapore.
Déjà, un sourire tendre danse sur un fil d’or.
Des mains de soleil caressent les pétales.
Tout devient duveteux dans la lumière astrale.
Un océan de bleu sur un voile d’argent
Et les vagues du ciel surfent avec les goélands.
La gorge du vent chante des mélodies
Auxquels les oiseaux ajoutent trilles et cris.
L’haleine du printemps souffle doucement
Sur tout ce qui vit, renaît, en chantant…
©Valériane
Sign-in to write a comment.