Qui garde en ces jours d’antan la mémoire
Des non-dits confessés au coffret sans fermoir
Des souvenirs anciens en lettres jaunies
De doux serments, d’aveux à l’aimé de jadis ?
Silhouette surgissant au milieu de nulle-part
A l’orée de l’oubli aux volutes du brouillard,
Aux détours de la vie passent des hasards
Qu’on abandonne pour des parfums trop rares.
Les songes des amants sont pétris d’autant
De baisers de miel cousus de frimas blancs.
Ces mystères éclos dans l’ombre des crépuscules
Jaillissent, voluptueux, en moults conciliabules.
Ce ne fut pourtant qu’incendie, feu de paille
Dont ce fol amant joua et fit ripaille.
Murmures, dentelles des mots s’envolèrent
Comme faits divers un jour gris d’hiver.
Le tiroir verrouillé d’un cœur pur en recèle
Encore les senteurs sublimes et éternelles
Qui dorment à jamais au fond d’abimes
Infinis en doux reflets les plus intimes…
Valéri@ne
Une fois de plus ton texte m'émeut. Bisous☼ ma mie.
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