Dans leurs robes de verdure,

Elles volent dans le bleu azur.

Elles cueillent au soir des songes

De leurs ailes qui s’allongent,

Silencieuses, sur le dos rond des dunes

En voyages au clair de lune.

Elles tissent au fil du temps

Mille fleurs du printemps

De leurs jolis yeux verts

Qui nous enveloppent de mystère.

Sur le bord des souvenirs,

Elles se posent un instant

En échappant des soupirs

Sur l’origine des vents.

Elles chantent de leurs voix claires

Dans la profondeur des grands bois.

Leur magie nous laisse pantois.

Aux plis de leur insouciance,

Elles apportent la promesse d’espérances

Dans leurs atours en munificence.

Les fées nous font rêver et oublier

Les aléas de notre univers de réalité...

(c)Valéri@ne