Qu’elle est cette douce folie volubile

Qui soudain chuchote à l’indécence,

Guidée par tes mains si habiles

Sur ma peau satinée d’opalescence ?

C’est une tendre farandole qui m’élance

Au trouble d’impudeur impatiente.

Des vagues de chaleur se propagent, lancinantes.

Je suis Aphrodite, ta muse agenouillée

Sous tes baisers féroces, émerveillée.

Je suis l’étincelle qui grandit et devient arrogante,

Qui transforme l’ambré de ma vie frissonnante.

Il n’est point de désir qui n’attise

De frissons suaves ces douces gourmandises...

(c)Valériane