Si je pouvais te dire toutes mes pensées

Dans le labyrinthe de mes mots mélangés,

J’accrocherais des perles d’azur au silence

Pour en éclairer l’opale évanescence.



Si tu pouvais comprendre que cette ombre

Accrochée au linteau de ma porte sombre

Deviendrait une lampe, un soleil,

Au fronton de la nuit étoilée, une merveille.



Si tu savais que de nulle part, à la source d’amour

Pourrait jaillir, écartelée, mon âme, toujours

Alanguie, comme une fleur qui s’épanouit

A l’aube des matins brumeux qui s’enfuient.



Si tu pouvais panser mes blessures originelles

Je ne serais plus qu’un éclat d’infinie douceur.

Je voguerais sur la vague en dentelle

Pour m’endormir à jamais sur ton cœur…

(c)Valériane