Il n’y’a plus d’train, il n’y a plus personne dedans.

Il n’y a plus d’neige.

Il n’y’a plus d’amoureux, qui s’serrent’ amoureus’ment.

Il n’y a plus d’âges.

Ils ont tous fini d’passer : c’est des choses’ qui un jour

Forcément arrivent.

On vivait de chemins partagés et d’amour,

De mains dans l’eau vive,

De disputes, et d’en avoir marre les uns des autres,

D’incompréhension.

Mais de tout ça les processus n’ont rien à foutre ;

Ni la crémation.

Il n’y’a plus d’corps,il n’y a plus de cœur dedans.

Et pas de réponse.

Il n’y a plus d’maison, plus de personne dedans.

Et plus d’ tendresse.



R. Platteau



(5/6/2002)