Kaj por komenci jen bela kaj kortuŝaga brazila filmo, monde konata kaj premiita, kun esperantaj subtitoloj, "central do Brasil" :
https://www.youtube.com/watch?v=pjq4GH9ajvU
Kiel diras Marjorie Boulton:
"Kaj tamen, tiu, kiu penos vere servi Esperanton, ricevos multajn specialajn sciojn, vivon pli interesan, novajn konceptojn pri homaj eblecoj. Tiu persono vidos malgrandskalan sed jam eksterordinare larĝan kaj multfakan tutmondan kulturon; pli kaj pli bone komprenos, kion kaj kiom neŭtrala internacia lingvo povas fari por la homaro; havos eksterordinare realan, intiman, senperan komprenon pri la mirindaj diversecoj de landoj kaj gentoj kaj unuopuloj, kaj samtempe pri la same mirindaj similecoj de ni homoj ĉiulandaj, ĉiugentaj, ĉiunomaj. Esperanto estas utila lingvo, inda je lernado; sed plena esperantismo povas iĝi vivostilo, vivostilo inda por avangardanoj de la homaro. La lernado de nia lingvo ebligas senfinan amkreskigan lernadon per nia lingvo."
En France le philosophe J-C Michéa fut espérantiste, il en dit : "Je vais prendre un autre exemple, qui me tient à cœur. J’ai milité dans ma jeunesse au sein du mouvement espérantiste – et notamment à la Sennacieca Asocio Tutmonda (SAT), qui en constituait l’une des fractions d’extrême gauche les plus importantes. Or malgré le fait que le mouvement espérantiste constitue une incarnation exemplaire du principe internationaliste, on constate qu’à la notable exception de Radio libertaire, son degré de médiatisation est, en France, à peu près égal à zéro. Et cela alors même que les espérantistes s’y comptent par milliers et ont su élaborer une culture impressionnante. La raison de ce silence est simple : la nature et les objectifs fondamentaŭ de ce mouvement sont incompatibles avec le rôle central que l’anglais d’affaires (qui n’est évidemment pas celui de Dickens ou d’Orwell) doit jouer dans le processus capitaliste d’unification juridico-marchande du monde. Le résultat, c’est qu’un congrès espérantiste réunissant quelques milliers de personnes sera toujours moins couvert par la presse officielle et les stars du showbiz que telle ou telle manifestation d’une organisation de 100 membres dont les objectifs ambigus et les formes d’action spectaculaires peuvent être récupérés sans grande difficulté par le « parti des médias et de l’argent », pour reprendre la formule du Plan B."
Marjorie Boulton fininte sian libron por progresantoj "Faktoj kaj Fantazioj" metas poemon, ne nur poezia kaj harmonia (provu legi ĝin parole), sed kiu estas tuta filozofio:
Leginte tiun ĉi volumon,
legu alian, kaj pli bonajn;
neniu tenos scio-sumon,
ĉiu kapablas kreskojn konajn.
Aliaj bestoj vivas per
instinktoj kaj per apetito;
homo sopiras al la ver',
konceptas pri la infinito.
Progresu daŭre, daŭre lernu.
De pinto grimpu ĉiam al pinto;
la Verda Stel' sur voj lanternu:
estu feliĉa, ho leginto!
Et en prime voici l'histoire -vraie- d'un soldat italien durant la Deŭième Guerre Mondiale en Yougoslavie qui, capturé par des partisants, a eu la vie sauve parce qu'il parlait Espéranto, et qu'un espérantiste parmi les yougoslaves a plaidé pour lui disant que s'il était espérantiste il ne pouvait être tout à fait mauvais :
Tiam unu el ili kriis: “Tiu estas esperantisto, li ne povas esti malamiko: ni ne devu pafi lin!”. Kiel simplaj homoj li komprenis mian spiriton: nur eventoj portis min en ilia lando kiel soldato sed ene de mi estis nur volo doni kaj ricevi komprenadon kaj ili montris al mi amikecon. Ili bonvenigis min min en iliajn hejmojn, doni al mi fromaĝon kaj infano oferis al mi pomon dirante al mi esperante: “Jen por manĝi” kaj poste liberigis min”.
Tiel mi ŝuldas al esperanto vivon kaj konadon de grandaj humanaj valoroj, spontanaj en homa konscio infana kaj pura”.
www.ipernity.com/blog/paul_peeraerts/26043
Dans le monde, ah! c'est la question bateau, que tout le monde vous pose!! (après "ça existe encore"? ).
Or, ça a toujours été très dificile à estimer, en maintenant peutêtre encore plus, car plein de gens, aprennent par Internet discutent en E-o sur "la reto" (le "web" , en franglais!) et ne sont donc comptabilisés nulle part. Mais même avant. Car d'abord à partir de quel moment et de quel critère on dira que untel "parle" l'Esparanto? Par des examens? il en existe mais très peu de gens les passent, les associations? hmm! par ceux qui les fréquentent beaucoup sont des "eternaj komencantoj" dont on ne peut vraiment dire qu'ils parlent espéranto!! et plein de gnes n'adhère à aucune organisation.
Bref, impossible!
Selon moi, le seul moyen, sinon précis, du moins qui révèle un peu fiablement la présence quantitative des espérantistes, ce sont les statistiques de fréquentation Internet (donc avec des réserves! par exemple la Chine est peut-être le pays où il y en a le plus, mais peu sont sur Internet! pareil pour la Russie ou le Brésil). Il y a une ecyclopédie libre sur Internet (qui est un phénomène très important et selon moi historique!) la wikipédia. Elle est crée par ses lecteurs eux-mêmes. (ici celle en français: fr.wikipedia.org/wiki/Accueil ) Elle existe en plusieurs dixaines de langues. Celle en E-o contient ... 90 000 articles! Il y a des statistiques très précises sur entre autres leurs fréquentation. Une fois j'ai un peu ĉerché et trouvé que la fréquentation de la wikipédia en Espéranto était à peu près égale à celle en danois.
La liste des blogs en E-o est ici:
eo.wikipedia.org/wiki/Blogo#Esperantlingvaj_blogoj
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