Dans une ville qui se meurt, Billy (Christina Hendricks), mère célibataire de deux enfants, est entraînée peu à peu dans les bas-fonds d’un monde sombre et macabre, pendant que Bones (Iain De Caestecker), son fils aîné, découvre une route secrète menant à une cité engloutie. Billy et son fils devront aller jusqu’au bout pour que leur famille s’en sorte...
Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Ryan Gosling a eu les honneurs de Cannes, où Lost River était présenté l'an dernier en section Un CertainRegard.
Ce n’est pas faire injure aux sélectionneurs que de penser qu’ils ont probablement été plus sensibles au glamour du réalisateur et du casting qu’aux qualités intrinsèques du film, indigeste brouet d’influences mal digérées, de Nicolas Winding Refn (Drive) à Derek Cianfrance (The Place Beyond the Pines), en passant par Gaspar Noë, avec lequel Ryan Gosling n’a pas (encore?) travaillé mais qu’il admire au point de lui avoir emprunté son chef photo (Benoit Debie, dont le travail sauve le film du naufrage intégral).Décidément francophile, le beau Ryan a également débauché pour un petit rôle l’excellent Reda Kateb, dont il avait aimé le travail dans Un Prophète et Zero Dark Thirty.
On n’a pas revu Lost River depuis Cannes, mais on se souvient avoir pensé à la sortie que la rivière n’était pas la seule à s’être perdue dans cette sombre histoire aux ressorts fantastiques plutôt puérils. Rendez-nous Ryan Gosling acteur!