Deux sœurs que tout oppose. Joséphine (Julie Depardieu), chercheuse spécialisée dans le XIIe siècle, fauchée et larguée par son mari, et Iris (Emmanuelle Béart), outrageusement belle, menant une vie bourgeoise et futile. Un soir, lors d’un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman. Prise dans son mensonge, elle persuade sa sœur, abandonnée par son mari et couverte de dettes, d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent. Le succès du livre va changer à jamais leur relation et transformer radicalement leurs vies.
Dès le générique, on s’attend au pire et on a raison. Adaptant du Katherine Pancol (il fallait bien que ça arrive un jour!), la Belge Cecile Telerman (Tout pour plaire, Quelque chose à te dire) empile les clichés jusqu’à la caricature et étire les pseudos rebondissements feuilletonesques au-delà du seuil de souffrance tolérable.
La malheureuse Alice Isaaz, (révélation de La Crème de la crème), se demande si elle ne devrait pas reprendre ses études, Julie Depardieu sauve tout juste les meubles et Emmanuelle Béart sombre corps et biens, comme son personnage. Chez les hommes (Samuel Le Bihan, Jacques Weber), c’est encore pire, au point que Patrick Bruel paraît presque génial.
Probablement le plus mauvais film qu’il nous ait été donné de voir en ce début d’année, pourtant riche en navets gratinés. Sauve qui peut!