Jon Martello (Joseph Gordon-Levitt) est un beau gosse, genre culturiste et fan de tuning, que ses potes ont surnommé Don Jon, en raison de son talent à mettre une nouvelle fille dans son lit chaque week end. Mais pour lui, même les rencontres les plus excitantes ne valent pas les moments solitaires qu’il passe devant son ordinateur à regarder des films pornographiques. Jusqu’au jour où il tombe sur une fan de comédies romantiques (Scarlett Johansson, atomique) pour laquelle il va devoir s’efforcer de mettre un frein à ses pratiques solitaires… ou pas.

Joseph Gordon-Levitt qu’on a souvent vu promener sa plastique avantageuse devant la caméra de Christopher Nolan (Inception, The Dark Knight Rises) n’était pas qu’un des successeurs possibles de Brad Pitt au titre de « beau mec le plus sexy d’Hollywood ». Derrière son sourire ravageur se cachait un réalisateur audacieux, limite trash. Surprise!
Son premier long-métrage, sexuellement incorrect, risque de cueillir à froid les jeunes fans énamourées qui collectionnent ses photos de pin-up boy.Il faut dire que Gordon-Jon ne fait dans la dentelle que lorsqu’il s’agit de lingerie fine.Autrement, son cinéma est plutôt du genre bulldozer : couleurs flashys, montage cut et R’n’B à fond la caisse. On se croirait dans un clip de Beyoncé!
Avec de la bonne volonté, on pourra voir dans Don Jon une réflexion sur les ravages du porno dans la génération Internet. Difficile, toutefois, de différencier l’art du cochon dans ce Shame à la sauce Springbreakers.